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Malgré l’intérêt de Spanoulis, Joffrey Lauvergne à la découverte du Koweït : « C’est l’opportunité que j’attendais ! »

Parti au Koweït, où il dispute la finale de la Supercoupe ce mercredi soir, Joffrey Lauvergne a expliqué sa décision dans une interview accordée à Basketball Sphere.
Malgré l’intérêt de Spanoulis, Joffrey Lauvergne à la découverte du Koweït : « C’est l’opportunité que j’attendais ! »

Joffrey Lauvergne débute son aventure au Moyen-Orient par la finale de la Supercoupe du Koweït ce mercredi

Crédit photo : Julie Dumélié

Un premier match, et déjà un trophée pour Joffrey Lauvergne ? Tout fraîchement arrivé au Koweït, l’intérieur français va disputer ce mercredi la finale de la Supercoupe contre Al-Qadsia.

« Le plus longtemps possible » au Koweït ? 

Un titre qui serait son premier depuis la Leaders Cup 2023 avec l’ASVEL (à laquelle il n’avait cependant pas participé), venant ainsi donner une première validation à son choix d’aller découvrir le Golfe persique.

« C’est un projet vraiment intéressant », a-t-il expliqué dans une interview accordée à Basketball Sphere. « Dubaï a lancé tout ce mouvement, et à mesure qu’il prenait forme, d’autres dans la région ont voulu suivre le même chemin. Le Koweït a montré beaucoup d’enthousiasme à l’idée de me faire venir ici. Je vais disputer trois compétitions et j’ai signé jusqu’à la fin de la saison. Si j’aime le mode de vie et le basket ici, mon objectif est de rester le plus longtemps possible. Honnêtement, c’est l’opportunité que je voulais et que j’attendais. Si cela ne me plaît pas, pour une raison ou pour une autre, je retournerai en Europe et je verrai où je pourrai jouer ensuite… »

« J’avais vraiment envie d’aller à Monaco »

Non prolongé par l’ASVEL, où il évoluait depuis 2022, Joffrey Lauvergne se serait pourtant initialement bien vu rester en EuroLeague. L’ancien intérieur de l’Élan Chalon, régulièrement cité dans des rumeurs de retour au Partizan Belgrade (« Une longue histoire, finalement assez courte… »), a confié que la plus grosse possibilité de l’été pour lui avait été une signature avec… l’AS Monaco, qui a longtemps exploré le marché à la recherche d’un intérieur JFL.

« Le Zénith Saint-Pétersbourg a montré de l’intérêt, mais leur offre était vraiment, vraiment basse, bien en-dessous de ce que j’étais prêt à accepter. Il s’est passé la même chose avec Monaco, même si j’avais vraiment envie d’aller y jouer. J’ai dit à Misko Raznatovic que j’avais deux souhaits : jouer pour une équipe suffisamment compétitive et qui peut prétendre à des trophées. Monaco correspondait à cette description, surtout que je suis Français. Vassilis Spanoulis voulait que je vienne ; il m’a appelé au début du mois de juillet, mais le président du club ne voulait pas dépenser d’argent, et cela s’est arrêté là. »

Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.

Commentaires


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derniermot
Et dire qu'il y a encore des anes pour mettre des quotas JFL Il y a 10 ans, ça faisait encore sens mais aujourd'hui... Français comme étrangers, plus personne ou presque n'a le moindre interet pour le maillot qu'il défend De tte façon, il suffit de s'éloigner qq mois de la Pro A et tu reviens, tu ne connais plus personne, meme les JFL ont changé. A la limite, valorisons ceux qui respectent la Ligue et mettons des quotas d'ancienneté en France (saisons consécutives chez nous, un Ricardo Greer, pas un Cazalon ou un Digbeu) Il etait pret à faire 15e homme à Monaco si c bien payé, à jouer pour Gazprom ou pour le Koweit. Au moins il aura du temps de jeu c'est déjà ça !
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thegachette
Les quotas JFL sont la pour protéger la formation française et l'équipe de France en laissant de la place aux français pour émerger... Oui le manque de fidélité est dommage, mais je suis plus intéressé par le développement de jeunes français que par voir jouer 10 ricains par équipe... Les espagnols n'ont pas de quota, le meilleur championnat mais pas de place pour leurs joueurs nationaux... et commencent à en payer les frais en équipe nationale...
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samuel92
Les Espagnols ont aussi des quotas JFL quasiment comme les nôtres. La grosse différence est que la plupart des clubs espagnols recrutent des étrangers très jeunes qui obtiennent donc le statut de JFL. Alors qu'en France, la grande majorité des JFLs sont français.
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derniermot- Modifié
Houindo et Beringer se developpent en France ? Les dizaines de joueurs partis en NCAA se developpent en France ? Si ces quotas impliquaient des joueurs qui veulent se former et durer en France, oui, si c'est pour protéger des mercenaires, non Qu'est ce qui est pénible ? De connaitre personne. Prenez Bourg au hasard (y en a plein d'autres). Tous les étrangers changent chaque année et meme les Français, à part Labanca, on en connait aucun... Avant, y avait Benitez et Peacock, voyez, peu importe la nationalité, mais des joueurs qu'on connait en Pro A C'est la fidélité qu'il faut recompenser, pas flatter le nationalisme crasse de certains alors qu'un Lauvergne (mais c'est le systeme, c'est pas juste lui) montre que les mecs se gavent juste, ils en ont rien à branler eux de défendre des couleurs qui ont du sens... Et avec la G League qui paie mieux, les US ne veulent plus venir en LNB ou alors des pas dingues donc peu de chances d'en voir dix Passons plutot un quota de fidélité, les jeunes en profiteront car ils auront forcement 4 annees consecutives (enfin, pas Beringer et Houindo) en LNB, ceux qui reviennent de NCAA seront des mercenaires comme les autres et c'est normal. Les clubs auront quand meme interet à les prendre pour le coté linguistique et marketing En revanche, avec une Pro A plus élitiste, on pourrait en échange avoir une Pro B plus française. Eventuellement. A deux étrangers comme en N1
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derniermot
@samuel, les Espagnols ont des quotas mais c'est 4 sur 12, ce qui change tout, du coupn, en fait, c'est deux... Rien à voir avec nous. S'ajoute les jeunes étrangers formés chez eux mais encore une fois, ce n'est pas un souci ça s'ils remplacent des Espagnols partis en NCAA ou à l'etranger, comme chez nous
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samuel92- Modifié
@derniermot Oui 4 sur 12 pour les JFLs en Espagne. C'est moins qu'en France mais en France ça peut être 4 sur 10 puisqu'il faut à minima 10 joueurs sur la feuille. En Espagne je crois qu'il faut 12 joueurs obligatoirement. A noter qu'en Espagne, ce n'est que 2 US (3 était évoqué donc à vérifier si c'est passé ou non) parce que les joueurs Bosman et/ou Cotonou sont privilégiés, les budgets le permettant. D'ailleurs, le passage à 5 JFLs avait été également validé selon certaines sources mais finalement il n'en est rien. Donc dire qu'il n'y a pas de quotas JFLs en Espagne est faux, par contre, oui la France va plus loin et contrairement à toi, je pense que c'est une bonne chose, justement dans la tentative de jouer la continuité mais aussi pour la formation française. Ça marche plus ou moins bien parce que l'attrait financier des autres pays est important mais cela fonctionne aussi, il y a un paquet de joueurs français qui restent fidèles. On peut noter que cette saison, l'ASVEL et Paris ont au moins 8 JFLs en EL avec du temps de jeu pour la majorité.
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derniermot
@samuel, à partir du moment où tu imposes 2 joueurs sur 10 (les deux derniers peuvent etre fantoches), oui, il y a des quotas mais ils sont terriblement anecdotiques Pour le reste, je te renvoie à ma longue argumentation précédente et plus globalement, à l'intérêt de ces quotas. Ces 8 JFL de Paris sont-ils là pour des raisons de quotas ou de talent ? On parle d'une epoque où Adama Bal, pas le niveau à Strasbourg, prefere la G League et Lauvergne le Koweit... Bref, pourquoi faire de la place à des joueurs sans aucune histoire avec la Pro A (bon, pas Lauvergne, mais tu vois l'idée) qui n'ont que faire de jouer en France...
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macroy
@derniermot. Débat très intéressant. Je te félicite pour ton argumentation même si je ne suis pas d'accord avec toi au final. Bien a toi.
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lulutoutvert
le président de Monaco ne voulait pas dépenser de l'argent ? mince c'est nouveau ? On nous l'aurait changé ? En fait, après James et Mirotic, il n'y avait plus de pognon non ?
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cyril68
Et au Zenith non plus alors? C'est juste que si Monaco proposait 10 et le Koweït 20, Monaco refusant de s'aligner il a préféré signer chez le plus offrant. Avec déjà Hayes et Theis (plus DMo sous contrat), Monaco n'avait pas intérêt à surpayer un mec pour la proA et le coupe de France.
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dvnknvknrkv
100 pourcent
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derniermot
Ou pas le pognon qui correspondait à son statut de smicard qui a besoin d'argent pour nourrir sa famille comme dirait Latrell Sprewell
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jamesnaysmith
Vous feriez exactement la même chose, si ce n’est pire, pour un peu de blé.
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derniermot
Parlez pour vous Jean-Marie
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le_xav
"C'est l'opportunité financière que j'attendais". Je juge pas. Juste il manque un mot.
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jamesnaysmith
C’est vraiment ça, car pour le coup, le Koweït est certainement, et de loin, le pays le plus bidon du Golfe. Koweït City est un mouroir, où il n’y a absolument rien à faire.
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ideja
Puiser un peu de pétrole dans son jardin, éventuellement...
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macroy
Ce n'est un secret pour personne pour ceux qui suivent Joffrey Lauvergne depuis le début de sa carrière. Il veut la rentabiliser au maximum, en gros,faire le plus de pognon possible. C'est dit de manière assez claire dans l'interview. Il va au Koweit pour l'oseille et pour rien d'autre. C'est vraiment dommage car il avait beaucoup a apporter encore en Euroleague.
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