La Pro B avec un seul joueur extra-communautaire dès 2019/20 ?

La Jeep ELITE et la Pro B vont de plus en plus s’éloigner en terme de formule de championnat. A partir de la saison 2020/21, la deuxième division française va compter 20 clubs contre 16 pour la première division, la Jeep ELITE.

Mais dès 2019/20, la Pro B va elle imposer un maximum d’un seul joueur extra-communautaire (le statut des joueurs Américains notamment), contre deux jusqu’ici. En revanche, trois autres joueurs au statut bosman (joueurs issus de l’Union Européenne, Suisse et Russie) ou cotonou (79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) pourront être alignés par une équipe sur une même de match, ce qui donnera toujours un maximum de quatre joueurs non formés localement par équipe. Une information que nous a confirmé la Ligue Nationale de Basket.

Manager général de l’ADA Blois, Julien Monclar réagit à cette réforme à venir dans La Nouvelle République.

« C’est un point que je trouve personnellement intéressant. Déjà, il faut savoir que les clubs ne doivent pas embaucher quatre étrangers mais ont la possibilité de le faire. De notre côté, nous allons prioriser les JFL (joueurs formés localement), c’est-à-dire des joueurs ayant un minimum de quatre ans de licences en France entre 12 et 20 ans, dans la mesure de nos possibilités. Maintenant, le fait de réduire à un joueur extra-communautaire (non-Européen et hors-Cotonou) devrait avoir pour effet de stimuler l’embauche de JFL. »

Si le nombre d’étrangers reste le même, de nouveaux joueurs formés localement devraient être « aspirés » en Pro B. Peut-être des joueurs évoluant dans le championnat Espoirs ou en Nationale 1 masculine, comme Lamine Sambe (Rueil) ou Cédric Bah (Souffelweyersheim) à Blois par exemple.