ITW Gérald Ayayi, All-Star choletais au moyen de « plusieurs années de travail et de patience »

Après plusieurs années de travail pour y parvenir, Gérald Ayayi va disputer son premier All-Star Game LNB.
Auteur d’une belle montée en puissance sous le maillot choletais, augmentant toutes ses statistiques et ses pourcentages de l’an dernier, Gérald Ayayi (1,91 m, 24 ans) est l’un des deux représentants du club maugeois au All-Star Game LNB. « Un rêve d’enfant » pour celui qui regardait l’événement à la télé avec ses frère et sœur Valériane et Joël lorsqu’ils étaient plus jeunes.
Avant de fouler pour la première fois le parquet de Bercy au match des Étoiles, le meneur choletais a évoqué sa bonne entame de saison, mais aussi la possibilité de le voir évoluer sous le même maillot que son frère à l’avenir…
Vous honorez ce dimanche 28 décembre votre première cape au All-Star Game LNB. Que représente cet événement, et cet accomplissement, pour vous ?
Beaucoup de fierté ! Au-delà de moi, cela récompense toutes les personnes qui ont donné de leur temps, de leur énergie pour m’aider à grandir et progresser. Je pense forcément à ma famille, mes entraîneurs, qui m’ont tous aidé depuis le plus jeune âge. C’est aussi un moment qui était coché à la maison. On savait qu’à cette soirée, on serait devant la télé. Voir de forts joueurs ensemble ou les uns contre les autres, c’est forcément attrayant.
J’ai appris ma sélection lors du stage d’équipe de France, avant mon premier match en Bleu. L’émotion était doublement plus forte. Mais j’avais fait le nécessaire pour rester dans ma bulle, alors je ne réalise pas encore que je fais partie de ces « joueurs attrayants » cette année. J’en prendrai la mesure sur le parquet de Bercy ce dimanche. Une chose est sûre : je vais vivre un rêve d’enfant (sourire).
« Des choses que j’ai travaillées il y a un ou deux ans
commencent à se manifester »
Comment expliquez-vous le cap que vous avez franchi cette saison ?
Le travail, et la patience. Cela fait plusieurs années que je travaille, même si cela s’est peut-être moins vu sur certaines saisons. Cette année, des choses que j’ai travaillées il y a un ou deux ans commencent à se manifester. La persévérance et la foi en le travail que j’ai accompli me permettent de m’épanouir aujourd’hui dans le cadre que m’offre Cholet.
Quels aspects avez-vous particulièrement travaillé pour en arriver là ?
Il n’y en a pas vraiment, mais j’ai voulu m’appuyer sur mes qualités physiques pour devenir le plus complet possible. En arrivant en pro, j’étais très frêle. J’ai pris l’habitude de travailler cela pour prendre en volume, et autour de cela j’ai étoffé mon shoot, mon drive, mes lectures. Dès que je rencontrais une épreuve, je me focalisais dessus avant de passer à la suivante. Je continuais à avancer en regardant vers le haut, et aujourd’hui, je peux constater tout le chemin parcouru derrière moi.
Avez-vous digéré la défaite contre votre frère et le Paris Basketball mardi 23 décembre ?
Cette défaite était dure, surtout d’un point de vue collectif. La prestation qu’on voulait montrer n’a pas été au rendez-vous. Mais ma famille était heureuse, et elle l’aurait été quel que soit le résultat.
Joël – Gérald Ayayi, un duo « plus complémentaire
que ce que les gens peuvent penser »
Malgré les années qui passent, cela fait-il toujours quelque chose de jouer l’un contre l’autre ?
Oui vraiment. C’est toujours aussi particulier car on se regarde beaucoup, on s’admire beaucoup. En même temps, on se tire vers le haut en se tirant dessus. Cela a toujours été une volonté de pouvoir s’affronter depuis son retour des Etats-Unis. Pas forcément de jouer ensemble, mais de s’affronter pour se tirer vers le haut. Comme c’était le cas dans notre jardin.
Songez-vous à unir vos forces sous le même maillot un jour ?
Bien sûr ! On est d’ailleurs plus complémentaires que ce que les gens peuvent penser. Plus que nous-mêmes pouvons le penser. On prendra ce que les saisons nous donnent, nous proposent ; mais ce serait une grande fierté de jouer ensemble, et une facilité pour la famille pour venir nous voir jouer sans combat (rire).




























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