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Jean-Baptiste Maille : « Jouer dans une salle comme ça, c’est extraordinaire »

« JB (Maille) même avec une jambe coupée, il dira que tout va bien. C’est un guerrier » commentait avec sourire son entraîneur, Alexandre Ménard, en conférence de presse d’après-match. Sorti dans le 4e quart-temps suite à un choc à l’épaule avec Giovan Oniangue, le meneur de jeu a cédé sa place à Jamar Diggs. Très précieux jusqu’à sa sortie, le Manceau a grandement contribué à la victoire de son équipe (10 points à 5/5 à 2 points, 6 rebonds, 4 passes pour 21 d’évaluation en 20 minutes), galvanisé par l’enjeu du match mais aussi par l’affluence du Kindarena acquis à la cause des normands (5 594 entrées, record dans l’histoire du club).

« Une salle comme ce (mercredi) soir c’est extraordinaire. Pour tout joueur, c’est ce qu’on souhaite, avoir des personnes qui nous poussent tout au long de la soirée. Je pense que les gens ont pris du plaisir à nous voir jouer ainsi. En plus on gagne donc c’est super. Sur l’affluence ? On a réagi de façon positive, on était prévenu. Tout était mis en place pour accueillir le plus de personnes possible. Il faut souligner le travail du club car ce n’est pas facile de ramener plus de 5 000 personnes en milieu de semaine. C’est certain que c’est plus agréable de jouer devant un public qui nous porte. De dire qu’une salle comme ça n’a pas d’influence sur nous ou nos adversaires, ce serait mentir»

« On a déjà perdu une finale cette année, on sait ce que ça fait de perdre« 

À l’image de l’intensité affichée d’entrée de jeu par Maille, les Rouennais ont montré qu’ils avaient plus de hargne, de volonté pour décrocher cette belle, en témoigne cette large domination aux rebonds (46 à 29) ou encore d’avoir totalement éteint le MVP de la saison, Brandon Jefferson (0 point, -1 d’évaluation).

« On était dos au mur, on n’avait pas le choix que de l’emporter pour prolonger le plaisir et forcer une belle à Orléans. On a essayé de jouer sur les points que nous avions décidé de cibler durant ces 3 jours de repos, à savoir limiter l’impact de leur axe 1-5 Jefferson-Halilovic. C’est une grosse performance de notre part de laisser le MVP de la saison à 0 point. »

Germain Castano, coach de l’OLB, ne pouvait que constater les faits :

« La meilleure équipe a gagné. Il y a eu une grosse agressivité de la part de Rouen qui nous a fait déjouer. On n’a pas assez fait bouger le ballon. On a perdu beaucoup de duels (…). Il y a eu quelques faillites individuelles qui font mal. Rouen avait envie d’une belle et est allé la chercher. »

En menant de +9 à la pause (39-30), le coéquipiers de Jean-Baptiste Maille ont tout emporté sur leur passage dans le 3e acte, signant un 27-12 en l’espace de 10 minutes pour mener 66-42 à la 30e minute. À partir de ce moment là, la partie était scellée. Les Rouennais pouvaient déjà se tourner pour la belle.

« C’est la finale de la finale. Il n’y aura plus de match derrière. On en a déjà joué une cette année (contre Roanne en Leaders Cup à Disneyland Paris, ndlr), on sait ce que ça fait de perdre. Sans oublier une demi-finale de Coupe de France. On a envie de connaître de nouvelles joies dimanche, comme ce (mercredi) soir. »

« Comme dirait Denis Brogniart, à la fin il n’en restera qu’un »

Dimanche, Orléanais et Rouennais s’affronteront pour la 5e fois de la saison. À chaque fois, les Normands ont posé de sérieux problèmes à la 2e meilleure attaque de saison régulière (84,3 points) en les limitant successivement à 66, 74, 66 et 63 points. Pour un bilan de 3 victoires sur 4. Toutefois le meneur concèdait que son équipe n’avait pris aucun ascendant pyschologique à l’issue de cette nouvelle confrontation.

« Ce n’est pas évident de jouer plusieurs fois la même équipe. On se connaît tous désormais. Il y aura des petits détails, des ajustements techniques et tactiques mais cela va surtout se jouer au mental. C’est celui qui aura envie le plus d’aller chercher cette victoire qui remportera ses playoffs. Comme dirait Denis Brognart, à la fin il n’en restera qu’un. »

L’épilogue de cette saison de Pro B se tiendra ce dimanche (16h30) au Palais des Sports d’Orléans. 

À Rouen,

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