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« On ne sent pas l’envie » : la cohésion et l’état d’esprit des Bleus remis en cause :

La victoire face à la Hongrie ayant révélé des manquements dans l'état d'esprit (78-74), il est temps pour l'équipe de France de rebondir et de changer d'attitude face à la Bosnie-Herzégovine. Moustapha Fall et Timothé Luwawu-Cabarrot n'ont pas caché que la cohésion n'était actuellement pas à la hauteur des campagnes précédentes.
« On ne sent pas l’envie » : la cohésion et l’état d’esprit des Bleus remis en cause :
Crédit photo : FIBA

« L’atmosphère est meilleure », lance Vincent Collet en passant à la hauteur des journalistes après l’entraînement de lundi après-midi. Boutade en raison des rires animant le concours de tirs entre Timothé Luwawu-Cabarrot et Guerschon Yabusele ou réelle amélioration en moins de 24 heures, c’est au moins une phrase symptomatique du sujet qui a animé la bulle bleue depuis la triste prestation délivrée face à la Hongrie dimanche.

« On ne sent pas la fierté de porter le maillot de l’équipe de France »

Tout feu tout flammes par intermittence, l’équipe de France a échappé au pire lorsque David Vojvoda s’est élevé derrière l’arc à 20 secondes de la fin de la rencontre (74-72). « On a frôlé la catastrophe », a admis le sélectionneur. Heureusement, Guerschon Yabusele et Evan Fournier ont réussi leurs lancers-francs (78-74). Une soirée pénible parfois même chaotique alors que les doutes semblaient avoir quitté les Bleus depuis la Lituanie. « Le match contre la Hongrie est à l’image de notre début d’EuroBasket« , a déploré Timothé Luwawu-Cabarrot. « On est en demi-teinte, parfois bon, parfois pas bon, parfois moyen. Hier, on a montré tous les côtés. Nous avons énormément de lacunes, on fait beaucoup d’erreurs. Je pense que ça ne nous aide pas non plus à être un bon groupe, à être ensemble.« 

Des propos brutalement honnêtes, loin du poncif : « Le groupe vit bien ».« Le problème ne vient pas de l’extérieur », enchaîne TLC. « Il vient de nous : c’est notre état d’esprit, c’est la manière dont on fait les choses, dont on se bat sur le terrain. S’il y a une balle au milieu entre un Hongrois et un Français, qui se jette dessus… ? Pour l’instant, on ne sent pas tout ça. On ne sent pas l’envie, on ne sent pas le désir et la fierté de porter le maillot de l’équipe de France. On doit progresser dans notre état d’esprit et dans nos valeurs. On n’a pas de marge sur les autres mais si on joue ensemble, le potentiel de l’équipe est infini. »

« Ce n’est pas la même cohésion qu’il y a pu avoir par le passé »

Moustapha Fall ne reconnaît pas le groupe de 2021 (photo : FIBA)

Une envie absente et un collectif qui s’est déconstruit comme l’a évoqué Vincent Collet, hier soir, en conférence de presse, ainsi qu’une passivité latente qui a fait naître des tensions, notamment celles entre Thomas Heurtel et Rudy Gobert, sur le temps mort qui suit le coup de canon d’Adam Hanga. Soit des attitudes à revoir face à la Bosnie-Herzégovine qui sera en mission qualification après leur retentissante victoire face à la Slovénie (97-93). Interrogé à ce sujet, Moustapha Fall a confirmé les dires de son coéquipier. « C’est sûr que ce n’est pas la même cohésion qu’il y a pu avoir par le passé, pour le moment. Encore une fois, il y a pas mal de nouveaux et la cohésion se construit. Il y a des egos et le fait qu’on ne joue pas comme on le souhaite, crée forcément des tensions. Il y en a eu un, mais ça va se régler. Je ne m’inquiète pas, ce n’est pas nouveau. C’est mieux que les choses se disent, même si ce n’est pas forcément de la bonne manière, mais au moins, on peut passer à autre chose après.« 

Un contraste saisissant sur ce qui était l’une des principales forces des Bleus sur les dernières campagne internationales. Depuis le début des fenêtres internationales, l’état d’esprit du groupe France avait été loué en permanence. « Depuis que j’ai intégré l’équipe, j’ai l’impression que c’est un groupe de potes qui va à la guerre ensemble », nous disait, par exemple, Andrew Albicy l’hiver dernier. « Ça change par rapport à des mecs qui sont là pour gagner un truc ensemble, mais sans aucune connexion entre eux. Nous, c’est tout le contraire. On est comme des frères. Par exemple, hier, je reçois un message d’Evan qui m’envoie une musique de zouk :  » tu la connais celle-là ?  » (il rit) On ne va pas se parler pendant cinq mois, mais il y a une vraie connexion entre nous. C’est ce qui fait la différence et qui fait qu’à chaque fois , c’est un putain de plaisir pour moi d’aller en équipe de France et d’être avec ces gars. » L’est-ce toujours autant cet été ?

À Cologne,

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