L’Olympiakos égalise dans la finale grecque, Evan Fournier et Moustapha Fall au rendez-vous

Evan Fournier et l’Olympiakos reviennent à une victoire partout dans la finale grecque
L’Olympiakos a réagi avec autorité. Battus à l’OAKA lors du match 1, les coéquipiers d’Evan Fournier et de Moustapha Fall ont renversé la vapeur ce dimanche soir au Pirée en dominant le Panathinaïkos (91-83). Moins tranchants individuellement que lors du premier match, les deux internationaux français ont malgré tout participé à cette victoire capitale qui ramène la série à égalité (1-1).
Une victoire collective pour l’Olympiakos
Porté par une ambiance incandescente au Stade de la Paix et de l’Amitié, l’Olympiakos a construit son succès sur une entame de match très intense, avec une défense retrouvée et une adresse extérieure retrouvée. Evan Fournier (8 points à 3/8 aux tirs, 3 passes décisives en 24 minutes) a su profiter des espaces pour frapper de loin au moment où son équipe prenait le large dans le troisième quart-temps. Moustapha Fall (5 points, 5 rebonds, 2 passes en 18 minutes) a été important en début de rencontre et dans la protection du cercle, avec notamment un contre spectaculaire pour offrir une contre-attaque décisive au Français.
La domination des Rouge et Blanc a atteint +20 dans le troisième quart (62-42), mais le Panathinaïkos a su revenir grâce à plusieurs tirs primés. Malgré ce retour, Olympiakos n’a jamais lâché sa mainmise sur la partie, bien aidé par les apports de Thomas Walkup (auteur d’un tir primé crucial à la 39e minute) et de Shaquielle McKissic, très en jambes.
Barztokas : « Ce qui nous unit, c’est le plaisir du jeu »
En conférence de presse, le coach Georgios Bartzokas a reconnu la réaction nécessaire après la défaite au match 1 : « Ce qu’on a vécu à Abou Dabi (Final Four) a été vécu comme un enterrement. On était encore dans cette spirale négative au match 1. Ce soir, beaucoup de joueurs en sortie de banc ont su élever leur niveau. Je suis content pour eux. »
L’entraîneur a également répondu aux tensions avec Ergin Ataman (voir plus bas), sans polémiquer : « Ce n’est pas mon rôle de juger. Mais il y a deux poids, deux mesures. Quand 20 000 personnes insultent ma mère décédée à l’OAKA, personne ne s’en offusque. »
Place désormais au match 3, prévu mercredi à l’OAKA. L’Olympiakos tentera d’y faire le break dans une série qui s’annonce électrique.
Tensions et expulsions au Pirée
Ce match 2 a été marqué par de vives tensions. Avant même le coup d’envoi, le président du Panathinaïkos Dimitris Giannakopoulos a été expulsé des tribunes. Un peu plus tard, à 2 minutes et 33 secondes de la fin de la rencontre, l’entraîneur Ergin Ataman a été éjecté après une deuxième faute technique.
Très remonté en conférence de presse, le coach turc a dénoncé des propos racistes émanant des tribunes et a vivement réagi : « On peut dire « fuck Panathinaikos », mais pas « fuck la Turquie ». C’est pour cela que j’ai pris la deuxième technique. » Il a aussi dénoncé un traitement inégal : « Ils ont tiré 33 lancers francs, nous 17. On verra à l’OAKA. »
La situation s’est tellement tendue qu’un procureur a ordonné l’arrestation de Giannakopoulos selon la communication officielle de l’Olympiakos.





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