Bourges et Basket Landes sont sur la ligne de départ en EuroLeague

C’était, il y a pratiquement 20 ans. Le 10 avril 2003, Bourges accueillait le Final Four de l’EuroLeague pour la troisième fois de son histoire. Le dernier que le club du Loir-et-Cher a accueilli et qui avait vu Ekaterinbourg remporter son premier titre d’EuroLeague, aux dépens de Valenciennes.

Après la mise à l’écart des club russes, le Tango Bourges Basket compte bien s’engouffrer dans la brèche et retrouver le Final Four de l’EuroLeague, celui-ci étant déserté depuis 2014 par les clubs français. « L’objectif, c’est d’être dans le carré final pour pouvoir candidater à l’organisation du Final Four et profiter de l’opportunité de l’absence des clubs russes pour essayer d’aller soulever ce trophée », a déclaré la présidente de Bourges Agnès Saint-Gès à l’AFP.

Ce mercredi, les joueuses d’Olivier Lafargue débuteront leur campagne européenne face à l’Olympiakos après avoir été éliminée au tour préliminaire la saison passée. Et pour tout dire, elles ont déjà fait forte impression la semaine passée en remportant déjà deux titres coup sur coup : la SuperCoupe d’Europe face à Sopron, mais aussi le Match des Champions face à Basket Landes. Cependant, ces titres n’étaient « pas des priorités », comme l’avait expliqué Olivier Lafargue vendredi dernier. Si les Berruyères ont perdu à l’intersaison Iliana Rupert (Bologne) et Isabelle Yacoubou (Tarbes), l’ossature de l’équipe restera française avec Sarah Michel, Laëtitia Guapo, Élodie Godin et Pauline Astier. En revanche, elles pourront s’appuyer sur leurs nouvelles recrues et pas des moindres, la Lettone Anete Steinberga et la Canadienne Kayla Alexander, très en vue lors du mondial, mais aussi sur la meneuse serbe d’origine américaine Yvonne Anderson et la Française Ornella Bankolé pour assouvir son envie de titre européen.

Fenerbahçe aura son mot à dire

Dans le groupe A, les Tangos sont dans un groupe où figurent deux favoris. Fenerbahçe, le finaliste sortant a constitué un effectif stratosphérique avec les arrivées attendues en cours de saison de Breanna Stewart, double championne olympique avec Team USA et MVP du Final Four d’EuroLeague 2021, ainsi que la Belge Emma Meesseman. Prague de son côté s’est renforcé par l’ailière des Bleues Valériane Vukosavljevic, et pourra toujours s’appuyer sur Alyssa Thomas et Brionna Jones pour rêver de remporter un nouveau titre européen après celui conquis en 2015. Le groupe est complété par Salamanque (Espagne), Polkowice (Pologne), Bologne (Italie), Valence (Espagne) et Szekszard (Hongrie).

De l’Espagne à la Tchéquie en passant par la Turquie et la Pologne, les Tango veulent montrer qu’elles sont de sérieuses prétendantes au titre final. Avec son effectif remanié, Bourges a sur le papier de beaux arguments à faire valoir et devra s’y atteler dès ce mercredi soir face à l’Olympiakos (20h00).

Basket Landes vise les quarts de finale

Après la défaite face à Bourges lors du Match des champions (68-76) à Paris, Basket Landes va débuter sa campagne européenne, la troisième de rang en EuroLeague, ce mercredi, à Mont-de-Marsan, face à Gérone. 

Pour sa troisième saison, Basket Landes peut nourrir de belles ambitions dans la compétition reine après avoir battu le Dynamo Koursk (78-75) et Sopron (61-52) à la maison. Dans le groupe B en compagnie de Mersin (Turquie), Schio (Italie) ou encore Sopron (Hongrie), les Landaises auront encore de quoi faire pour émerveiller son public à domicile et pourront pourquoi pas rêver d’une qualification en quarts de finale. Un effectif élevé, mais qui colle bien avec les aspirations du club et de Julie Barennes, coach de Basket Landes : « On a de l’ambition, mais pas d’objectifs précis. Sans les Russes (exclus de la compétition), beaucoup pensent pouvoir gagner, mais pas nous, on ne va pas se mentir », a-t-elle déclaré à L’Équipe.

Devant un Espace Mitterand archicomble, ce mercredi soir (2600 personnes), Basket Landes a l’occasion d’enfin lancer sa saison face à une équipe de Gérone où figurera une de leur ancienne coéquipière, Mariana Tolo.