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Léo Westermann, la saison de la renaissance

De retour à la compétition suite à une année au CSKA Moscou parsemée par les blessures, Léo Westermann (1,98m, 26 ans) a trouvé refuge au Žalgiris Kaunas après un premier passage en 2016/17, auprès de Šarūnas Jasikevičius, le chef d’orchestre de l’écurie lituanienne. Avec une adresse à 3-points en nette hausse (45,5% en VTB League et 42% en EuroLeague), il encore montré un peu plus en 2018/19 que son profil correspondait parfaitement à l’EuroLeague (6,4 points à 39,8% de réussite aux tirs, 2 rebonds et 2,8 passes décisives pour 6,4 d’évaluation en 17 minutes).

En s’imposant chez le Real Madrid un soir d’avril 2019,  Léo Westermann en meneur titulaire de l’équipe, a joué un rôle important dans cette série finale qui a permis à Kaunas cette qualification inespérée en Playoffs d’EuroLeague. Très attaché au club, l’international avait alors laissé exprimer sa joie dans le vestiaire après la rencontre. « Je suis si fier de jouer pour ce club, avec ses fans, avait-il alors déclaré. Si on avait eu cette même interview un mois et demi plus tôt, on est quasiment en dehors de la course aux Playoffs. Tout le monde disait que c’était impossible à cause du calendrier. Et on l’a fait ! Désolé de dire ça devant la caméra mais je suis put*** de fier de cette équipe. Ça fait du bien ! ». Éperdument amoureux du Žalgiris Kaunas donc.

Présent tout au long du week-end en Vendée lors de la Mie Câline Basket Go – tournoi qu’il a parrainé avec Émilie Gomis, l’international français (28 sélections), nous a accordé quelques minutes sur la saison écoulée et son futur qui pourrait s’écrire à Kaunas ou ailleurs. Entretien.

 

Tu as récemment été champion de Lituanie avec le Žalgiris Kaunas (9e fois consécutive et pour le club 21e fois de l’histoire), une satisfaction ? 

Oui, bien-sûr. C’est l’objectif principal quand on joue là-bas : il faut être champion de Lituanie. On est attendu, tous les ans Žalgiris doit gagner. Après le dire, il faut le faire. On est tous content de l’avoir gagné.

leo-westermann----1560280291.jpegTout sourire avec sa petite fille Mila de trois ans dans ses bras, Léo Westermann est épanoui en Lituanie          (photo : Žalgiris Kaunas)

Et c’est même une revanche par rapport à ta blessure de la saison passée (opéré d’une hernie discale peu avant le Final Four de l’EuroLeague) ?

Je ne le prends pas comme une revanche mais c’est vrai que l’année dernière, j’ai eu beaucoup de malchance avec mes différents pépins physiques. Là, je suis bien revenu dans un club que j’aime et où je me sens aussi aimé. Ça fait vraiment plaisir dans ces circonstances de gagner.

À (re)lire sur BeBasket : « ITW Léo Westermann, l’heure du retour a sonné »

Tu es revenu cette saison en Lituanie pour une 2e saison avec le Žalgiris Kaunas. Tu sembles attaché à ce club…

Oui, bien-sûr : je porte le Žalgiris Kaunas dans mon cœur. Ce qui m’a poussé à revenir, c’est qu’à ce moment là de ma carrière et au vu des circonstances, c’était le meilleur choix possible avec des personnes qui me connaissaient et qui m’ont laissées le temps de revenir à mon niveau physique et qui ont beaucoup travaillées avec moi. […] J’étais très heureux lorsqu’ils m’ont fait cette offre là car je ne pouvais pas rêver mieux pour revenir à mon niveau. 

leo-westermann----1560280255.jpeg                                                  Il est aussi populaire auprès des fans lituaniens                                              (photo : Žalgiris Kaunas)

La présence de Šarūnas Jasikevičius a dû jouer dans ta décision…

Évidemment, la présence de Šarūnas (Jasikevičius) a joué pour beaucoup dans mon choix même s’il n’y a pas que ça au Žalgiris Kaunas mais jouer pour Šarūnas est très important pour moi.

Tu as signé un an là-bas…

(Il coupe). En fait, j’ai signé un contrat un an avec une saison supplémentaire en option. C’est un peu tôt pour se projeter sur l’année prochaine puisque tous les championnats, espagnol, italien et français, continuent à jouer. Nous, on a fini beaucoup plus tôt que les autres (le 1er juin, ndlr).  C’est compliqué à l’heure d’aujourd’hui de dire ce qui va se passer l’année prochaine.

Envisages-tu, par exemple, d’aller à l’ASVEL qui jouera l’EuroLeague la saison prochaine ?

Je ne ferme aucune porte. Je suis très heureux au Žalgiris Kaunas, rester ou non en Lituanie ne dépendra pas que de moi. Je suis ouvert à toute proposition, je les écouterai avec intérêt.

Ce mercredi, Vincent Collet annoncera sa liste son groupe pour la Coupe du Monde 2019 (du 31 août au 15 septembre), comment vois-tu la hiérarchie au poste 1 ?

Je ne sais pas trop, je n’ai pas eu de nouvelle cette année. Ils ont fait le boulot lors des fenêtres internationales en se qualifiant largement à la Coupe du Monde. Il y a des joueurs en place, comme Thomas Heurtel : tout le monde sait que depuis TP a pris sa retraite (internationale), c’est un peu le leader au poste de meneur. Andrew (Albicy) a lui fait de bonnes qualif’. Il y a du monde : Antoine Diot, Frank Ntilikina, Théo Maledon, Élie Okobo. Ça dépendra de comment le coach veut jouer avec (Nando) De Colo en 2 ou en 1, pareil pour Paul Lacombe et Fabien Causeur qui peuvent jouer sur les deux postes. Il y a beaucoup d’options. Tant mieux pour l’équipe de France et on verra.

leo-westermann----1560280312.jpegLors de ces deux dernières sorties avec les Bleus (EuroBasket 2015 et 2017), l’Alsacien a eu du mal à trouver sa                    place en sélection nationale mais il reste une valeur-sûre avec son QI basket exceptionnel                  (photo : Sébastien Grasset)

Quelle vision portes-tu sur le basketball alsacien avec notamment Souffel, champion de NM1 et Gries Oberhoffen qui réalise un parcours exceptionnel en Playoffs d’ascension pour sa première saison en LNB ?

Très fier (sic). Je suis un peu chauvin avec ma région mais encore plus dans ces circonstances où beaucoup de clubs montent en puissance avec Gries Oberhoffen qui jouent demain soir les demi-finales (des Playoffs d’accession en Pro B, interview réalisée le dimanche 9 juin, ndlr). Il y a dix ans, Gries et Souffel’ étaient en NM2 et Mulhouse était en faillite. Avec Souffel qui monte, on a maintenant deux clubs en Pro B. Et Mulhouse remonte en NM1. C’est un vivier exceptionnel. Je suis très fier car définitivement; l’Alsace est une région de basket. 

À Challans,

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