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« Surréaliste » : au bout de l’incompréhension, la JL Bourg bat Fos et se qualifie pour la Leaders Cup

Victorieuse in extremis de Fos-Provence (69-68), la JL Bourg a validé son billet pour la Leaders Cup. Mais les Bressans ont frôlé la correctionnelle, paradoxalement sauvés par le dernier panier fosséen au buzzer, un deux points alors qu'il fallait un trois points.
« Surréaliste » : au bout de l’incompréhension, la JL Bourg bat Fos et se qualifie pour la Leaders Cup
Crédit photo : Jacques Cormarèche

Le mot est posé : surréaliste. « La dernière action est surréaliste », admet Rémy Valin. On n’aurait pas dit mieux. Il restait 5,6 secondes à jouer à Ékinox et Fos-sur-Mer était mené de trois points par Bourg-en-Bresse (69-66), avec la dernière possession en main. Stephen Brown transmet la gonfle à Garlon Green, posté à 8 mètres du cercle, qui se retrouve pressé par Jordan Floyd, avant qu’Axel Julien n’arrive en aide. Les Burgiens ne commettent pas la faute et semblent contraindre l’Américain à tenter un tir extrêmement compliqué. Mais à la surprise générale, l’ailier cherche une passe intérieure et trouve Shevon Thompson sous le cercle, forçant le pivot jamaïcain à ne prendre qu’un deux points alors que retentissait la sirène. Un panier pour rien (69-68, score final). Incompréhensible. « C’est peut-être un manque de lucidité », tente d’expliquer Rudy Demahis-Ballou.

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« Qu’est-ce que je peux dire à mes joueurs quand ils sont capables de tout donner comme ça ? »

Le malheureux Garlon Green a offert la victoire à la JL Bourg sur une dernière action incompréhensible

L’argument est entendable, surtout après une telle débauche d’énergie en deuxième mi-temps, mais reste difficilement tenable, d’autant plus qu’un temps-mort avait précédé la dernière remise en jeu. « Ce soir, il y a un joueur qui se sent très mal, alors qu’il a tout donné (16 points à 5/8 et 2 rebonds), car il n’a pas fait ce qu’il devait faire à ce moment-là », regrette Rémy Valin. « On peut clairement faire autre chose de cette dernière remise en jeu mais je n’ai pas envie d’accuser quelqu’un. » Car oui, cette ultime action restera, pèsera peut-être très lourd dans la balance finale, mais Fos-Provence avait clairement raté le coche avant. D’abord à cause de son entame catastrophique, marquée par quatre balles perdues dans les quatre premières minutes (pour se retrouver à 17-5 d’emblée), contre sept sur tout le reste du match, et par une intensité douteuse (« On n’a que trois fautes personnelles alors que l’on joue notre vie », criait Rémy Valin à ses troupes à la fin du premier quart-temps). Et puis par de multiples petits détails qui ont ruiné son fantastique retour (de 42-24 à 60-59 en quinze minutes), comme ces onze points échappés en route à cause des lancers-francs (20/31) ou ces quatre aides côté ballon superflues pointées par le coach qui ont offert quatre paniers primés à la JL Bourg. « Mais qu’est-ce que je peux dire à mes joueurs quand ils sont capables de tout donner comme ça ? », questionne l’ancien technicien d’Évreux. « Maintenant, il nous faut vite un renfort mais ce qui se passe sur le marché est aussi surréaliste que la dernière action : il y a 7-8 dossiers où les joueurs doivent venir et partent ailleurs à la dernière seconde sans que l’on sache pourquoi… » Si la prestation livrée par Fos-Provence est de bien meilleure facture que ses trois dernières sorties, l’ère des défaites encourageantes est tout de même révolue, avec déjà une moitié de championnat dans le rétroviseur. Cette soirée à Ékinox restera un nouveau crève-cœur, à placer à côté du tir miraculeux de Dominic Artis à la Meilleraie en décembre.

Premier objectif validé pour la JL Bourg

Du point de vue de la JL Bourg, l’affaire est sensiblement différente. Après trois défaites de rang, et autant d’opportunités manquées de définitivement valider son billet pour la Leaders Cup, les Bressans n’avaient pas besoin d’une victoire convaincante. Il fallait une victoire, juste une victoire. Et c’est ce qui a été fait, même s’il y aura mille choses à redire sur cette deuxième mi-temps qui a suscité le courroux du public local, avec des sifflets tombant ostensiblement des tribunes quand Garlon Green a ramené Fos à un point sur un rebond offensif beaucoup trop facile (60-59, 37e minute). « On s’est relâché », regrette Frantz Massenat. « Fos a changé sa défense et de notre côté, on a perdu notre concentration. Il faut que l’on arrive à gérer nos avances, à ne pas laisser l’adversaire revenir. » Ce sera un axe de travail pour plus tard mais l’essentiel a été assuré : les coéquipiers d’Isiaha Mike (22 points à 7/12, 4 rebonds et 2 interceptions) iront passer trois jours à Saint-Chamond en février. « C’était le premier objectif de notre saison », savoure Frédéric Fauthoux. Et dans un mois, si les Burgiens retournent en finale comme en 2006 ou 2019, personne ne se souviendra à quel point leur qualification fut actée de manière surréaliste…

À Bourg-en-Bresse,

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