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Alexis Ajinça a pris sa retraite : « Ce n’est pas de cette façon que je voulais terminer »

Près de deux ans et demi après sa dernière expérience professionnelle, à l’ASVEL en début d’année 2019, Alexis Ajinça (2,15 m, 33 ans) a confirmé avoir pris sa carrière de joueur professionnel dans les colonnes du Progrès. Installé aux Etats-Unis, pays où il a évolué en NBA et en D-League, et surtout le pays de sa femme, le Stéphanois n’a pas souhaité se relancer en Europe après cette expérience ratée à l’ASVEL, où sa mésentente avec l’entraîneur Zvezdan Mitrovic l’a conduit à un départ anticipé.

« Cce n’est pas de cette façon que je voulais terminer. J’ai toujours dit que je voulais finir ma carrière à Saint-Étienne. Ce n’est pas possible parce qu’il n’y a plus de club à Saint-Étienne en première ou deuxième division. Et que je ne veux pas être loin de mes enfants et ma femme. »

Le champion d’Europe 2013 a beau avoir tenté de retrouver une place en NBA, le train était passé pour lui. « J’ai essayé mais ça n’a pas abouti », regrette-t-il, même s’il s’est tourné vers d’autres projets entreprenariaux et l’écriture de son livre, « The view from here », qui vient de sortir aux Etats-Unis.

Considéré comme l’un des grands joyaux de la génération 88-89, demi-finaliste de la Coupe du Monde U19 en 2007, Alexis Ajinça a démarré sa carrière professionnelle à l’Elan béarnais avant de prendre son envol à Hyères-Toulon puis d’être drafté en 20e position de la Draft 2008 par Charlotte. Là-bas, trop fin à son arrivée, il a peiné à s’imposer. C’est finalement son retour en France, d’abord au HTV durant le lock-out de 2011 puis à Strasbourg, qui lui a permis de se relancer. Dominant avec la SIG, il est devenu le pivot titulaire de l’équipe de France en 2013 championne d’Europe 2013 en Slovénie. « Je fais partie de la seule équipe qui a gagné un championnat d’Europe », rappelle-t-il au moment de dresser le bilan. Ses performances avec les Bleus et en Alsace ont convaincu La Nouvelle Orléans de le rappeler outre-Atlantique. Il y a vécu sa meilleure saison NBA en 2014-2015 (6,5 points à 55% de réussite aux tirs et 4,6 rebonds en 14 minutes) avant de voir son rôle diminuer petit à petit. Par ailleurs, après son si bel été 2013, Alexis Ajinça n’a plus joué de compétition internationale en Bleu, déclarant forfait en 2014 afin d’être présent aux côtés de sa femme en Louisiane pour la naissance de leur enfant puis en 2015 officiellement pour des douleurs aux tendons d’Achille. Son duo avec Rudy Gobert faisait pourtant saliver les observateurs, Gobert étant un défenseur de premier plan et Alexis Ajinça un attaquant né.

Un intérieur grand et doué

Alexis Ajinça était en effet l’archétype de l’intérieur recherché dans les années 2000 : un joueur grand, très grand, capable de s’écarter grâce à un tir fiable mais aussi de poser la balle au sol. Son jeu d’appuis (« footwork » en anglais) était également très évolué et son touché de balle excellent, ce qui lui permettait de marquer avec efficacité. Malheureusement, ses bonnes années se comptent sur le doigt d’une main. Mais lors de celles-ci il aura réalisé des accomplissements que beaucoup de joueurs n’ont jamais connu lors d’une longue carrière.

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