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[Dossier] L’adresse dans le basket moderne ; comment améliorer son shoot ?

[Dossier] L’adresse dans le basket moderne ; comment améliorer son shoot ?

[Sponsorié] Avant toute chose, je crois qu’il est important de définir un consensus sur ce que l’on entend dans le fait d’être adroit. Non pas dans sa valeur théorique, qui est de réussir une action, quelle qu’elle soit, ou tout du moins être capable de le faire.Plutôt dans son aspect pratico-pratique. Sur le terrain, à quoi sert l’adresse ?  Est-elle innée, peut-elle s’acquérir ou bien les deux ?

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A partir de quel pourcentage de réussite peut-on considérer un(e) joueur(se) comme étant adroit(e) ? Qu’est-ce qui est le mieux, un joueur à 10 points de moyenne et 50% de réussite aux tirs ou un autre à 20 points mais seulement 25% ? Un coach avisé vous dirait « Ça dépend… », mais ajouterait qu’il est préférable de marquer ces 20 points en utilisant le minimum de possessions ! La vérité, tout comme la perfection, n’existe pas dans le basket, si ce n’est pendant une fraction de seconde.

Il n’empêche que nous avons affaire là au seul sport collectif qui permette à un joueur de prendre le ballon au début de l’action et de la terminer par un panier, sur sa seule capacité à scorer. Les exemples sont multiples, James Harden, Luka Doncic ou Stephen Curry, capable de créer leurs tirs, pour ne parler que de la NBA.

L’avènement de la ligne à 3-points dans les années 80 a favorisé l’émergence des snipers d’élite aux quatre coins de la planète et fait basculer le jeu dans une dualité lay-up/dunk ou tir à 3 points, faisant passer aux oubliettes le tir extérieur à 2-points, victime d’un rapport bénéfice/risque peu à son avantage. Elle a modifié les profils des joueurs, fait quasiment disparaître les pivots lourds et massifs jouant près du cercle et avec des mains carrées à plus de trois mètres du panier. Elle a mis à mal beaucoup de poste 2, shooteur exclusif, quand elle a permis à tous de comprendre que l’on pouvait marquer 50% de points en plus en devenant performant au-delà de la ligne. Elle a surtout rendu le jeu plus fun et plus spectaculaire.

Tous ont voulu participer à la fête et c’est bien normal. Tout le monde a voulu shooter et marquer des points, oui mais voilà, on n’est pas tous égaux devant l’adresse innée. Certains sont favorisés alors que l’on promet à d’autres de rater un éléphant dans un couloir ! C’est ce que l’on entend un peu partout autour des terrains. C’est un peu facile, non ?

Si je grossis le trait, on fait un état des lieux à un moment X et on classe les joueurs dans la case adroit ou « pas de chance » ! Le pire, c’est qu’à force d’entendre des commentaires négatifs sur son tir, sa gestuelle, sa capacité à scorer dans les moments importants, etc…, on finit par le croire. Et c’est là que les ennuis commencent, parce que la seule personne qui est capable de vous faire du mal psychologiquement, c’est vous même ! Pourtant, si on prend un peu de recul et que l’on réfléchit aux fondamentaux dont on a vraiment besoin pour être efficace au tir, c’est assez simple. On peut résumer l’ensemble en trois conditions.

La première est de disposer d’un corps humain, ce qui devrait qualifier tout le monde. L’équilibre de ce dernier en mouvement va être essentiel. Ensuite, c’est de maîtriser l’environnement physique, interne et externe. En clair, être capable de comprendre comment fonctionne son corps et l’élément dans lequel il évolue. Enfin, c’est évoluer dans son environnement social en appréhendant ses codes et son influence sur la performance. Si besoin est, en collaborant avec un préparateur mental qui permettra d’identifier les paramètres perturbateurs. C’est à peu près tout, le reste n’est que de la littérature !  

Alors bien sûr, il y a des composantes à mettre dans chacun de ses trois fondamentaux, notamment tout le travail individuel qui en découle naturellement.

Mais si nous réalisons régulièrement en moins de trois jours la partie équilibre corporelle et le rééquilibrage gestuel chez Swish Basket, cela ne doit pas être insurmontable.

Nous ne sommes pas meilleurs que les autres, nous sommes juste un peu plus loin sur le chemin.Grâce à l’aide des dernières découvertes en neurosciences, permettant de mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau et des stratégies qu’il met en place sans nous demander notre avis pour réagir aux situations rencontrées, nous pouvons intervenir sur les leviers qui permettent les améliorations ou les changements souhaités.

Il est maintenant possible d’utiliser certains de ses mécanismes de protection et les transformer en atouts que très peu maîtrise.

Voici trois pistes de réflexion, une pour chacun des fondamentaux exposés plus haut :

1. L’équilibre

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Ce n’est pas un état statique mais une dynamique de force. On peut être en équilibre à l’arrêt ou en mouvement, et pour l’obtenir, le corps va enclencher un grand nombre d’actions/contre-actions. Imaginez un énorme tableau de bord avec chaque bouton représentant une action définie. Notre partie consciente est capable d’appuyer sur un de ces boutons à la fois. Dès qu’elle en engage deux ou plus, les messages s’entrechoquent et le résultat devient anarchique. Notre inconscient, lui, a la capacité de gérer une multitude  de commandes en simultané et donc, de contrôler l’ensemble du tableau de bord. Il suffit de lui apprendre, et c’est ce que nous faisons en permanence. Le problème est que souvent nous ne vérifions pas la qualité du programme que nous apprenons et c’est bien dommage ! Par contre, nous sommes facilement amenés à penser que réaliser l’action, par exemple tirer avec adresse, ne dépend pas de nous mais de quelque chose que nous aurions la chance de posséder ou pas. C’est plus facile à accepter pour notre égo quand cela ne fonctionne pas.

2. L’environnement physique interne et externe 

Il va consister à connaître les éléments qui nous permettent d’accomplir un ou plusieurs gestes et comprendre comment agir sur leurs fonctionnements. Par exemple, si l’on veut aligner un coude sur la gestuelle de tir, utiliser une forme de psychologie inversée, qui, associée à deux petits mouvements très simples à s’approprier, permet de réussir simplement et facilement une action que beaucoup n’arrivent pas à exécuter durant toute leurs carrières. Notre environnement externe, quant à lui, est régit par les lois immuables de la nature, qui, à la fois, nous contraignent dans nos actions mais peuvent également nous servir. Ne pas les prendre en considération, comme c’est malheureusement très souvent le cas, crée les conditions idéales de l’échec. On entend souvent parler de relâchement sur l’action de tir afin de rechercher l’efficacité. Ce n’est pas faux mais si vous vous relâchez sans contrôle, vous abandonnez à la force gravitationnelle le commandement de votre action et le résultat s’en trouvera fort mitigé. Par contre, si vous avez le mode d’emploi, vous pouvez acquérir un avantage non négligeable sur la concurrence.

3. L’environnement social

Notre cerveau est capable de mettre en place des stratégies complexes afin d’éviter que nous souffrions tant physiquement que psychologiquement.S’il n’est pas aisé de comprendre ces mécanismes, on peut néanmoins chercher à identifier les déclencheurs, qui très souvent, se trouvent dans notre environnement social. L’image que l’on nous renvoie de nous même peut être un formidable booster ou carrément dévastatrice. La puissance de protection de notre cerveau peut nous empêcher de jouer des actions sur le terrain, que l’on exécute sans problème à l’entraînement, juste pour sauvegarder notre bien être. Dans de nombreux cas, un préparateur mental, en phase avec notre  personnalité pourra être d’une grande aide. Concernant les grands shooteurs et grandes shooteuses de l’histoire du basket, il n’y a  qu’une seule question à se poser pour savoir s’il est intéressant de copier leurs gestuelles.

4. Combien d’entre eux/elles sont la copie identique d’illustres anciens(nes) ? 

Aucun, ils sont tous uniques. Ils ont réussi, à force de corrections conscientes et inconscientes, de compensations plus ou moins logiques, à créer leur propre gestuelle de tir et à construire leur point d’équilibre.

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Ils l’ont renforcé en le répétant encore et encore pour l’ancrer plus profondément. De l’extérieur, sans leurs corps ni le chemin qu’ils ont emprunté, il est impossible de reproduire leurs résultats. D’ailleurs, lorsqu’on leur demande, ils sont capables de montrer comment ils font mais presque jamais de l’exprimer avec des mots pour construire un modèle reproductible. Chez Swish Basket nous ne dérogeons pas à cette règle. Nous avons beau utilisé une méthode adaptée pour n’importe quel être humain, chacun d’eux va se l’approprier et créer un modèle unique, son modèle. Rendre un joueur adroit n’est pas un problème, c’est même plutôt amusant.

Le vrai défi, c’est la régularité, lui permettre de l’exprimer dans un contexte changeant, à haute intensité et avec une opposition ne lui laissant souvent que peu de temps tout en restant à un niveau d’efficacité minimum sous lequel il ne descend jamais.

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IMPORTANT : Les stages organisés par Swish Basket rentrent dans le cadre du droit individuel à la formation. Si vous êtes joueur ou joueuse professionnel(le), sous contrat ou au chômage, une prise en charge jusqu’à 100% est possible et vous aurez 0€ à dépenser. Places limitées donc dépêchez vous de prendre contact !    

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