Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Coupe de France
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

ITW Nicolas Lang : « Massimo Cancellieri est le coach que j’ai vu le plus travailler de toute ma carrière »

Prolongé cet été jusqu'en juin 2025, Nicolas Lang, représentant du Limoges CSP au Media Day LNB, est revenu sur sa prolongation de contrat mais aussi sa relation avec Massimo Cancellieri, son entraîneur.
Crédit photo : Jacques Cormarèche

Comme Allan Dokossi, Nicolas Lang (32 ans, 1,99 m) est l’unique rescapé de son équipe, le Limoges CSP. L’arrière français a même prolongé son bail dans la capitale limousine jusqu’en juin 2025. Celui qui tourne à 42,6% à 3 points depuis son arrivée en 2019, nous a évoqué justement les raisons de sa prolongation de contrat. De même que sa relation avec le technicien italien, Massimo Cancellieri, prolongé aussi jusqu’en 2024.

Nicolas, tu es le seul joueur du Limoges CSP version 2021/2022 à être resté. N’est-ce pas un peu frustrant, surtout après un exercice globalement réussi ?

Frustrant mais pas naïf ! Généralement les meilleurs joueurs peuvent prétendre à de plus gros salaires et le club peut avoir des difficultés à suivre. C’est vrai que j’aurais bien aimé que l’on conserve deux ou trois joueurs de plus. Rapidement, durant l’intersaison, je me doutais qu’il y avait de fortes chances que je sois le seul à prolonger.

Justement, qu’est-ce qui t’as motivé à prolonger jusqu’en 2025 ?

C’est un tout. J’arrive à un âge où le sportif prend autant de place que la vie familiale. Ma femme, mes enfants se sentent très bien à Limoges. Moi aussi. Sur le terrain, j’ai des responsabilités. Il faut aussi se connaître personnellement. Il y a des joueurs qui sont très heureux de jouer au plus haut niveau possible même en ayant moins de temps de jeu. Demain, on me propose un contrat NBA avec 5 minutes de temps de jeu par match, je le signe. Mais je suis sûr à 100% que je ne serais pas heureux. Je préfère jouer et que tout le travail que je fais durant la semaine serve à quelque chose le week-end.

Et puis, il y a le soutien du public…

Aussi. Quand tu vas jouer à Beaublanc le samedi soir c’est kiffant. Surtout dans les bonnes périodes (rire). L’enthousiasme, la passion des gens donnent envie de mouiller le maillot. Quand tu dois jouer un mardi soir devant 15 personnes et qu’il fait froid, faut vraiment être motivé. J’ai joué à Levallois (rire).

L’année dernière, en début de saison, tu n’étais pas spécialement emballé par l’effectif sur le papier, notamment avec des joueurs étrangers peu reconnus du circuit. Du coup, cette saison, tu la juges comment l’équipe ?

Déjà ça me fait prendre une belle claque dans la gueule et ça me fait comprendre que je ne suis pas un bon pronostiqueur (sourire). Mais j’étais ravi de m’être trompé. On a eu des circonstances aussi. C.J. Massinburg n’était pas prévu dans les plans du coach à la base. Il est arrivé une semaine avant le début du championnat. Et il a sorti une grosse saison. Pour l’heure, le groupe me plait, chacun possède de belles qualités intrinsèques. Encore une fois, il faut que ça prenne sur le terrain. Mais promis, je ne pronostique plus maintenant (sourire).

Vous êtes qualifiés pour la Basketball Champions League. Quel est l’objectif ?

Je suis toujours sur des objectifs à court terme. Car à long terme, tellement de choses peuvent se passer. Déjà, c’est de passer le 1er tour. C’est très bateau les phrases « l’essentiel c’est le prochain match » mais il n’y a rien de plus vrai dans le sport et je l’ai appris à mes dépends.

Quelle relation as-tu avec Massimo Cancellieri ?

Très bonne ! On a appris à se connaitre. Autour d’un verre de vin ? Oui et même plusieurs (rire). Nous sommes deux très fortes personnalités. On est très honnête l’un envers l’autre. Lui, quand il s’énerve, il arrive à très rapidement passer à autre chose. Que moi, je peux ne pas oublier pendant longtemps. Je pense que c’est le coach que j’ai vu le plus travailler de toute ma carrière. Il prépare très bien les matchs sur le plan tactique. Comparé aux autres coachs que j’ai eu dans ma carrière, aussi, il s’adapte très rapidement. Par exemple, il peut avoir bosser jours et nuits sur un plan de jeu, si au bout de 2 minutes de jeu il voit que ça se passe mal, il peut facilement changer. Ce n’est pas le cas de tous les coachs que j’ai eu par le passé, qui avaient du mal à s’adapter. Et c’est pour ça qu’on entend beaucoup d’entraîneurs déclarés après le match, « on n’a pas respecté le plan de jeu », « on n’a pas fait ce qu’il fallait ». En gros, quand tu perds, c’est la faute des joueurs qui n’ont pas respecté le plan de jeu et inversement quand tu gagnes, les joueurs l’ont respecté. C’est un peu facile.

À Paris,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion