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Joël Ayayi : « Me réadapter au jeu européen et utiliser cette saison comme tremplin »

Betclic ELITE - Désormais à Nanterre après six années passées aux États-Unis, Joël Ayayi veut se refaire une place de choix dans le circuit européen
Joël Ayayi : « Me réadapter au jeu européen et utiliser cette saison comme tremplin »
Crédit photo : Julie Dumélié

Joël Ayayi (1,90 m, 23 ans) était l’un des plus gros prospects de la génération 2000, si ce n’est LE prospect. A 17 ans, il est parti en NCAA avec un an d’avance, rejoignant le célèbre programme de Gonzaga.

L’ancien U15 ELITE de Pau Nord-Est y a réalisé un beau cursus, disputant la finale de la March Madness en 2021, avant de se présenter à la Draft NBA. Non retenu, il a tout de même tenté de gagner sa place dans la grande ligue, jouant tour à tour pour Los Angeles, Washington D.C. et les Los Angeles Lakers. Mais c’est en G-League, à Lakeland, que le Bordelais passé le plus clair de ses deux premières saisons professionnelles. Ne voyant pas la porte de la NBA s’ouvrir à lui, il a finalement choisi de rentrer en Europe en signant à Nanterre. Ce qu’il a expliqué à 20 minutes :

« Je savais qu’il y avait des offres, et je pense que c’était le moment pour moi de revenir, dans ma carrière et dans la construction de celle-ci. Ça faisait sens de rentrer en Europe, et puis j’ai la chance de revenir en France, à Paris en plus, dans une belle ville. Le but, c’est de gravir les échelons et passer un palier. Si c’est l’EuroCup, l’EuroLeague ou les États-Unis, ça arrivera. L’objectif, c’est aussi de me réadapter au jeu européen et utiliser cette saison comme tremplin. »

Ne pas être arrivé à intégrer la NBA n’est pas un échec en soi, puisqu’il a permis à Joël Ayayi de grandir en tant que joueur et homme.

« Sur le coup, ça a été dur, car on a toujours envie de réussir, surtout après une carrière en université qui s’était bien passée. Après, je suis entré dans un monde très business, et ça a été dur à comprendre pour moi. Je pensais vraiment que c’était une question de si tu performes, tu restes sur le terrain… Pour moi, ça n’a pas été le cas, et j’ai mis un peu de temps à comprendre, c’est pour ça que j’ai eu quelques pépins au début. Mais, avec du recul, je n’en garde que du positif, j’ai mis le pied là où j’ai toujours voulu être quand j’étais petit. Que j’y retourne ou pas, ça restera une expérience gravée à tout jamais. Avoir réussi ça aussi jeune, ça me donne envie de continuer à travailler. »

Avant son non-match de dimanche à Nancy (0 point à 0/1, 4 rebonds et 2 passes décisives en 16 minutes), cet arrière polyvalent tournait à 7,7 points à 44,2% de réussite aux tirs, dont 38,7% à 3-points sur 2,6 tentatives par match, 4,1 rebonds et 2,7 passes décisives en 23 minutes sur les 12 premières journées de la saison de Betclic ÉLITE. Durant l’été, il avait pris part à la préparation de l’équipe de France pour la Coupe du monde en tant que partenaire d’entraînement, vivant même une sélection en Bleu contre la Lituanie.

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yo1935
"Je pensais vraiment que c’était une question de si tu performes, tu restes sur le terrain… Pour moi, ça n’a pas été le cas" il a surtout pas performé
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