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La classe biberon de l’ASVEL broyée par le Fenerbahçe lors de la SuperCoupe d’Europe

Beaucoup trop diminuée face au Fenerbahçe, avec seulement quatre joueuses professionnelles valides, l'ASVEL n'a pas fait le poids face au Fenerbahçe Istanbul de Valérie Garnier lors de la SuperCoupe d'Europe (52-109).
La classe biberon de l’ASVEL broyée par le Fenerbahçe lors de la SuperCoupe d’Europe
Crédit photo : LDLC ASVEL Féminin

La feuille de match avait d’abord laissé la place à l’espoir. Il y était inscrit le nom de Sandrine Gruda, absente depuis le début de la saison à cause d’une blessure aux adducteurs. Une cinquième joueuse professionnelle face à l’armada du Fenerbahçe, cela ne serait pas de trop. Mais, souffrante, l’intérieure martiniquaise n’a pas pu prêter main forte aux siennes, contrainte même de quitter l’Astroballe dès le premier quart-temps. « À midi, on avait quelques bonnes nouvelles et on a fini par apprendre son absence 30 minutes avant le match », souffle David Gautier, l’entraîneur lyonnais. « Cela nous a mis un coup derrière la tête. »

Cinq jeunes à 10 matchs pros…

Avec Gruda, cela aurait déjà été mission impossible. Alors sans elle, que dire… Avec seulement quatre professionnelles valides (Marine Fauthoux, Laura Quevedo, Alexia Chery, Héléna Ciak), renforcées par un quintet de moins de 20 ans (Noémie Durand, Aicha Camara, Justine Moukolo, Maelys Faurat et Ainhoa Risacher, née en… 2007) cumulant 10 matchs pros à elles cinq, l’ASVEL a traversé sa Supercoupe d’Europe comme un calvaire, évidemment incapable de rivaliser avec les championnes d’Europe, si ce n’est pendant huit minutes en forme d’illusion (13-19). « Ce n’est pas cool pour les filles de jouer des matchs dans ces conditions », ajoute Gautier.

Et puis Emma Meesseman, (10 points, 13 rebonds et 4 passes décisives), Yvonne Anderson, Kayla McBride, Napheesa Collier (élue MVP avec ses 18 points en 19 minutes) et compagnie ont anesthésié l’Astroballe, où avaient pris place les pontes de la FIBA (Kamil Novak, Jorge Garbajosa) ou de l’AS Monaco (Aleksej Fedorychev), portant l’écart jusqu’à 57 points (52-109, score final). Soit une deuxième mi-temps en forme de parodie de haut-niveau afin d’offrir au club stambouliote la première SuperCoupe de son histoire face à une adversité inexistante…

Seules dans leur bateau

« On se sent un peu seules dans notre bateau », lâche Alexia Chery. « On a beaucoup de malchance en ce moment, tout nous tombe dessus à la fois. On a vu ce soir que si on subit, on ne peut pas jouer. Face à une telle équipe, tout se paye cash. Ça va tellement vite que les jeunes ont une ou deux secondes de retard. Nous sommes frustrées car c’était un titre à jouer. Mais je suis très fière des jeunes, qui nous aident beaucoup à l’entraînement. C’est une opportunité en or pour elles et on veut gagner dimanche contre Angers pour prouver qu’elles ont le niveau. »

Où sont les absentes ?

Si elle ne se faisait guère d’illusion pour de premier trophée de la saison, l’ASVEL espère surtout se remplumer rapidement, d’autant que son programme à venir s’annonce dantesque : dix matchs à venir en octobre, et l’EuroLeague qui démarre dès la semaine prochaine contre Miskolc. Déjà présente à l’Astroballe, Jori Davis s’est déjà engagée en tant que pigiste médicale. En civil derrière le banc, Gabby Williams a également débarqué mercredi en provenance de Seattle, tandis que Sandrine Gruda (malade) et Julie Allemand (ischios-jambiers) sont attendues prochainement sur les parquets. Juste Jocyte, blessée à la hanche, est elle out pour une durée indéterminée, tandis qu’Endy Miyem, touchée au mollet, poursuit sa réathlétisation. Et pendant ce temps-là, Marine Johannès est à 6 000 kilomètres de là, engagée en playoffs WNBA avec New York.

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