L’ASVEL a pris une leçon à Belgrade
Face aux artistes du Partizan, l’ASVEL devait sortir le bleu de chauffe en défense et limiter au maximum les pertes de balles pour pouvoir espérer ramener quelque chose de Belgrade. Il n’en fut rien ! A l’image d’un Dee Bost complètement à l’envers, les Villeurbannais n’ont jamais fait illusion pour s’incliner 92 à 71 pour la 22e journée de l’EuroLeague.
Dans l’ambiance de feu de la Stark Arena, Lyon-Villeurbanne a subi d’entrée l’intensité des locaux des deux côtés du terrain. Sans argument à opposer au talent des joueurs extérieurs du Partizan, Kevin Punter en tête (17 points en première mi-temps), l’ASVEL s’est fait punir avec une défense trop permissive sur les picks and roll et les pénétrations de Dante Exum. Les attaques fluides et le passing game des joueurs de Zeljko Obradovic contrastait avec le jeu brouillon avec beaucoup trop de dribbles des champions de France.
Youssoupha Fall sonne un début de révolte
Il y eut un léger mieux en début de deuxième quart temps. Lyon-Villeurbanne est enfin parvenu à trouver Youssoupha Fall proche du cercle. Ce dernier a enchaîné 6 points consécutifs pour permettre à l’ASVEL de recoller un peu. Malheureusement, les Rhodaniens ont souffert au rebond et perdu trop de balles pour offrir autant de munitions à Exum et James Nunnally qui enquillait deux tirs à 3-points d’affilé pour faire passer l’avance à 20 points.
En face, l’ASVEL, en panne d’adresse, n’est pas parvenu pas à rentrer de tirs extérieurs pour se maintenir à flot. Nando De Colo leur a tout de même permis d’effectuer un léger rapproché juste avant la pause. Le score était de 50 à 36 après 20 minutes.
Un début de deuxième mi-temps fatal
Le retour des vestiaires fut malheureusement catastrophique pour la troupe de T.J. Parker. Les erreurs défensives couplées à deux pertes de balles consécutives ont fait passer le retard des visiteurs au-dessus des 20 points à la 22e minute. Sans solutions collectives, les Villeurbannais étaient dominés dans tous les compartiments du jeu. On craignaint même un blowout en voyant l’écart flirter avec la barre des 30 points. Heureusement, Zeljko Obradovic en a profité pour faire tourner et ouvrir son banc. On a ainsi assisté à une grosse quinzaine de minutes de « garbage time » sans grand intérêt.
Après un début de saison raté, le Partizan se replace bien dans la course au playoffs. Le record de points en Coupe d’Europe de Nando De Colo attendra la réception de la Virtus Bologne vendredi.
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