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L’éclairage d’Ahmed Ait Bari sur l’organisation des arbitres en cette période de COVID-19

L’organisation des rencontres en cette période de crise sanitaire est compliquée pour tout le monde. Avant d’officier sur une rencontre, tout les arbitres de Jeep ELITE, Pro B et Ligue Féminine de Basketball doivent envoyer un test PCR dans les 48 heures qui précède la rencontre. Passé ce délais et en cas de test positif au virus, l’arbitre concerné ne pourra pas officier.

Toujours prêt

« Quand on est en réserve, il faut que l’on soit prêt. Avec le test PCR à faire cela demande une sacré organisation, mais il faut répondre présent si on nous appelle », nous témoigne Ahmed Aït Bari, arbitre de Jeep ELITE.

On nomme arbitre réserve ou arbitre « stand by » un arbitre qui n’officie pas sur une journée de championnat. Il peut-être amené à arbitrer au cas où un désistement a lieu. Cet officiel doit donc quand même effectuer son test PCR car il se peut qu’il soit appelé à la dernière minute : il faut être toujours prêt.

Comme nous le dit Ahmed Aït Bari, en fonction des régions, le délai des résultats est différent. Certains arbitres sont impactés par ce délai et ne peuvent donc pas officier sur leurs rencontres s’ils n’ont pas envoyé le résultat de leur test.

« Nous à Clermont-Ferrand, on reçoit le test dans les 24 heures qui suivent le test. Mais j’ai des collègues parisiens qui doivent attendre 72 heures avant de recevoir leurs résultats ! Pour eux, ça devient très compliqué ».

Le Clermontois nous confie également qu’il n’a pas peur d’aller sur le terrain et d’attraper le virus, car toutes les personnes sont régulièrement testées. Il n’y a pas de briefing ni de débriefing avec les officiels de table de marque, tout est géré par le commissaire de la rencontre. Les seules personnes avec qui les arbitres sont en contact, ce sont des acteurs du jeu qui ont été testés, comme eux. En revanche, il pointe du doigt le niveau amateur et ses risques.

« Il y a beaucoup plus de risque dans les niveaux amateurs car toutes les personnes présentent sur le terrain ne sont pas testées. Mais tester toutes les personnes, de toutes les équipes, de tout les niveaux amateurs est une chose qui semble impossible à faire ! »

Matchs reportés, des impacts ?

Si un match est reporté, alors le trio arbitral initial qui devait officier sur la rencontre restera le même lorsque le match se jouera. Quant à l’impact financier, il était surtout lors de la période de confinement, les arbitres n’étant pas considérés comme des professionnels. Pour Ahmed Aït Bari, qui fait partie des gérants de la nouvelle Hoops Factory de Clermont-Ferrand, les impacts sont ailleurs.

« Quand ton match est reporté, ça a des répercutions sur l’organisation de ta vie de tous les jours. Quand tu arbitres, tu t’es peut-être organisé avec ton travail, tu as peut-être posé des jours de congé pour pouvoir arbitrer. Donc tu dois tout réorganiser et parfois, ça peut devenir compliqué. »

Ahmed Aït Bari, qui a effectué neufs tests PCR depuis le début de la saison, reste enthousiaste. Lui qui avait effectué un déplacement à Pau lors de la deuxième journée de championnat contre Le Mans, avait apprit l’annulation du match comme les acteurs de la rencontre, une heure avant l’entre-deux. Psychologiquement prêt à siffler, il avait été contraint de dormir sur place et de rentrer chez lui, à Clermont-Ferrand, le lendemain sans avoir arbitré la rencontre.

« On reste positif, on avance petit à petit. Comme sur le terrain, on s’adapte. Il faut profiter de chaque instant et vivre au jour le jour ! » 

 

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