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Vincent Collet après France – Monténégro : « Le point positif c’est l’ensemble de ce qu’on a produit en attaque »

Équipe de France - Le sélectionneur de l'équipe de France, Vincent Collet, est revenu sur la victoire de l'équipe de France contre le Monténégro (80-69) en match de préparation à la Coupe du monde 2023.
Vincent Collet après France – Monténégro : « Le point positif c’est l’ensemble de ce qu’on a produit en attaque »
Crédit photo : Guillaume Poumarede

Mercredi soir à l’Arena de Montpellier, l’équipe de France masculine a battu le Monténégro 80 à 69 pour son deuxième match de préparation à la Coupe du monde 2023. Après la rencontre, le sélectionneur Vincent Collet s’est dit plutôt satisfait de cette nouvelle sortie, notamment en attaque.

« Le point positif c’est l’ensemble de ce qu’on a produit en attaque, avec une réussite très moyenne, mais avec une trentaine de tirs ouverts. On comptabilise ça. On a eu beaucoup plus de tirs ouverts que de tirs contestés. C’est ce qu’on cherche offensivement.

[…] Je suis plutôt satisfait, malgré plus d’agressivité et de rugosité en face (que face à la Tunisie), de niveau, qu’on ait su garder une trame identique dans notre jeu. Forcément, il y avait moins de facilités. Mais on a quand même produit pas mal de choses. Il y a des fois des rechutes où on joue trop direct. Malgré tout, on a quand même pas mal de fois renversé la balle, on a créé pas mal de situations de tirs ouverts. C’est très positif. »

Le souci du rebond

Toutefois, le technicien normand note des éléments problématiques, comme les 17 rebonds offensifs concédés :

« Il y a eu une vraie faiblesse au rebond. Dans les points négatifs, il y a le rebond. On a été faible. On a été peu présent au rebond offensif et très dominé au rebond défensif. On voit déjà quelque chose qu’il faut qu’on travaille. Il faut surtout qu’on s’en préoccupe, parce qu’on ne peut pas vraiment le travailler. Si on fait des exercices ça ne va pas changer la donne. C’est une question de concentration et de responsabilités individuelles. On ne fait pas suffisamment les écrans de retard et en particulier les joueurs extérieurs. Et donc on laisse les gars aller au rebond et prendre la balle 17 fois. Je ne pense pas que le Monténégro soit la meilleure équipe au rebond offensif. Il faut absolument qu’on progresse. »

Défensivement, l’ancien coach du Mans, l’ASVEL, Strasbourg et des Metropolitans 92 a d’autres choses à redire. Mais aussi des éléments positifs à retenir.

« Il y a aussi le jeu intérieur en première mi-temps. Il y a eu beaucoup d’aides incontrôlés. On est venu faire des prises à deux qui n’étaient pas du tout demandées ni préparées. Ces inspirations contre des bons passeurs comme (Bojan) Dubljević et (Nikola) Vucevic nous ont coûté cher. C’était beaucoup mieux en deuxième mi-temps. Les dig – quand le joueur extérieur vient un peu aider – ont beaucoup mieux fonctionné. Dans les choses négatives également, on a été trop permissif sur les un contre un, surtout quand on est pensé en (défense de) zone. C’est totalement anormal, normalement c’est ce qu’on renforce (en zone). Mais globalement, on encaisse 69 points, on a eu 26 deflections – quand tu touches la balles en défense. Dès qu’on est au-dessus de 20, c’est plutôt correct. 38% pour le Monténégro aux tirs… Il y a quand même eu une agressivité à l’image de ce qu’a fait (Nicolas) Batum sur Ivanovic en première mi-temps, on a quand même une pression sur la balle intéressante même si ce n’est pas suffisamment présent dans la durée. Il faut qu’on arrive à être plus consistant. Mais globalement c’était intéressant. »

L’équipe de France a des axes de progression pour ses prochaines sorties en match de préparation.

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