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« Une déception qui ne doit pas être un coup d’arrêt » pour Champagne Basket, finaliste malheureux de Pro B

Pro B - Après avoir manqué deux balles de match en finale des playoffs, Champagne Basket ne remontera pas directement en Betclic ÉLITE. Mais le club marnais a retrouvé une dynamique qu'il ne veut pas perdre sur la simple base de cet échec, explique l'entraîneur Thomas Andrieux.
« Une déception qui ne doit pas être un coup d’arrêt » pour Champagne Basket, finaliste malheureux de Pro B
Crédit photo : Charlotte Geoffray

Jean-Philippe Dally qui rate un dunk tout cuit dans le premier quart-temps. Timothé Crusol qui récidive avec un lay-up dans le dernier acte. Ce ne sont que deux exemples parmi d’autres, mais ces séquences-là ont dû hanter les esprits champenois pendant les quelques 360 kilomètres de bus vers Reims dans la nuit. « On a raté trop de choses faciles », admettait Thomas Andrieux après la rencontre. Mais ce n’est pas forcément sur la belle que Champagne Basket pourra avoir des regrets. Battu 68-83 au Colisée, Châlons-Reims a surtout manqué le coche samedi, avec un non-match à domicile alors qu’une victoire leur aurait permis de retourner en Betclic ÉLITE (63-72).

« Quand vous perdez sur le dernier match de la finale, c’est forcément la déception qui l’emporte », souligne Thomas Andrieux. « Ça a été des playoffs et une finale de très haut niveau, trois matchs âpres physiquement, deux équipes très proches. Je pense que le fait de jouer à domicile a fait la différence pour Chalon. On aurait pu boucler la série samedi à l’Arena quand ils étaient dos au mur mais ça a été une rencontre compliquée. Mais on s’est quand même remis dans de bonnes dispositions pour le Match 3. J’ai félicité mes joueurs pour leur état d’esprit. Le seul regret est le résultat mais il n’y a pas grand chose à dire sur la manière. »

Structurellement, le club à un tournant de sa jeune histoire

Après une pénible saison 2021/22, bouclée à la dernière place de Betclic ÉLITE, Champagne Basket a pourtant globalement retrouvé le sourire cette année, malgré l’amère conclusion. Une rémission qui coïncide avec l’arrivée de Thomas Andrieux sur le banc marnais : signé à six journées de la fin pour une mission impossible, l’ancien shooteur de l’ESPE et du RCB avait permis au CCRB d’engranger trois victoires de rang pour terminer. La dynamique s’est poursuivie à travers l’été, avec les résultats à la hauteur de l’un des plus beaux effectifs de Pro B : une troisième place finale et deux balles de match en playoffs pour monter en Betclic ÉLITE. À la 28e minute de la belle, à 45-47, l’union était tout à fait dans les clous de son objectif. Resteront quelques interrogations sans réponse, notamment que se serait-il passé si Djordje Milosevic (12,2 points de moyenne, remplacé par Jordan Aboudou) ne s’était pas blessé ? Peu importe, l’entraîneur ardéchois souhaite simplement que cet élan ne s’évanouisse pas sur la simple base d’une défaite en finale des playoffs.

« Il faut se rappeler d’où l’on vient. Une descente est un petit traumatisme pour un club. Quand vous passez huit saisons consécutives en Betclic ÉLITE, il faut pouvoir repartir de l’avant. C’est ce qui se passe. Il y a l’aspect sportif, certes, mais il y a aussi tout le projet du club qui est derrière. Cette défaite est une déception mais elle ne doit pas être un coup d’arrêt dans notre volonté d’avancer dans notre projet. On a su inculquer un état d’esprit et des valeurs avec cette équipe, on souhaite les conserver et les faire fructifier dans les années qui viennent. Nous pouvons être fiers de tout ce qu’on a montré. On termine sur le podium et finaliste mais on perd sur le dernier match : on va déjà digérer cette saison puis on essayera de faire mieux. »

Place forte de la Pro B depuis sa création en 2010, Châlons-Reims cultive cependant toujours une histoire douloureuse avec les playoffs. Promue en Pro A sur invitation en 2014, l’entité marnaise n’a encore jamais réussi à monter sportivement. Un objectif tout trouvé pour un club qui se trouve déjà à un tournant de son histoire : alors que la fin de l’alternance entre les deux villes (d’une union qui n’a jamais vraiment pris localement) se profile d’ici 2025 avec tous les matchs disputés à la Reims Arena, Champagne Basket doit se trouver un nouveau modèle de développement, avec un financement qui dépend à plus de 50% des subventions publiques. Or, la volonté du club de recentrer son équipe professionnelle sur Reims a heurté les élus de Châlons Agglo qui ont déjà acté une baisse de 10% de leur enveloppe, soit plus de 60 000 euros retirés. Une décision qui sera de nouveau débattue le 29 juin. Comme quoi Champagne Basket a encore d’autres matchs à gagner ce mois-ci…

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