« À quelques secondes d’une saison réussie » : les réactions monégasques après la défaite en finale contre l’ASVEL

Sasa Obradovic (entraîneur de l’AS Monaco) : « On va parler de la façon dont on a joué les 2e et 4e quart-temps. Tu prends un pari, tu ne joues pas, tu joues… Dans le basket, tu ne peux pas calculer, ça ne tombe pas du ciel. On leur donne de la confiance, c’est compliqué. Dans ces conditions-là, Marcos Knight, pourtant un shooteur inconsistant, devient leur meilleur shooteur.

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« Il faut que l’on trouve un moyen de gagner ces grands matchs »

On a trouvé le rythme dans le 2e quart-temps et on a proposé un basket solide mais il faut que l’on trouve un moyen de gagner ces grands matchs. Tout était entre nos mains. Ces petites choses  – marcher, écran de retard, ballons perdus, lay-ups  – qui font qu’on gagne ou qu’on perd… L’ASVEL mérite son titre, leur staff, il faut les féliciter pour ce qu’ils font pour le basket français. On va commencer à bosser dès demain pour la saison prochaine. »

« +5 avec 2 fautes à donner, c’est du pain béni »

Léo Westermann (meneur de l’AS Monaco) : « Ce (samedi) soir, on s’est battu. C’était un beau match de basket, intense des deux côtés du terrain. On a mal commencé, on s’est accroché. Ça aurait pu basculer d’un coté ou de l’autre. Il y a plus de regrets sur les matchs 2 et 4 car si on met la même intensité, les résultats sont peut-être différents. Bravo à eux.  C’était une bonne vitrine pour le championnat de France. On avait le match en main à quelques minutes de la fin : +5 avec 2 fautes à donner, c’est du pain béni. On fait des erreurs, on est fatigué en fin de rencontre après avoir couru au score pendant toute la rencontre… C’est le basket, pour ça qu’on aime autant ce sport.

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Cette saison était longue : c’était la folie. Il faudrait que les fédérations, les ligues et  l’EuroLeague se parlent. C’était vraiment long. Plus j’avance dans ma carrière et plus les saisons sont longues, plus éprouvantes. On ne pense pas vraiment aux joueurs. À un moment donné, on a fait cinq matches en six jours. Ça ne se joue à rien : à quelques secondes d’une saison réussie. On est si près et si loin. Tout le monde est investi dans ce club pour faire progresser Monaco. ils sont vraiment investis pour que cette équipe progresse, puisse enfin gagner ce titre et continuer d’être bonne en EuroLeague. »

À Villeurbanne, avec Alexandre Lacoste,