Avalanche de défaites en ligue nationale pour les clubs d’EuroLeague

Ce premier week-end de novembre est à oublier pour une bonne partie des écuries d’EuroLeague. Un grand nombre d’entre elles sont tombées dans leur championnat national respectif. Six des quatorze équipes qui ont joué ce week-end se sont inclinées.

L’ ASVEL et Monaco subissent la loi des chaudrons 

Dans l’hexagone, les deux colosses ne sont pas parvenus à rapporter la victoire. Samedi soir, à Gentilly, les hommes de Sasa Obradovic, qui avait décidé de ménager Alpha Diallo, ont subi les assauts du SLUC Nancy, emmené par son duo de fer Frank Mason III – Shevon Thompson (43 points, 17 rebonds et 10 passes décisives à eux d’eux). Derrière toute la seconde période, malgré un Terry Tarpey (17 points à 100% aux tirs en 22 minutes) en pleine forme, la Roca Team qui a montré quelques signaux de fatigue en Lorraine, et s’est inclinée (94-86). Il s’agit de la première défaite pour les joueurs de la principauté en Betclic ELITE cette saison. Celle-ci n’a pas eu d’incidence directe au classement, puisque seul un concurrent aux premières places, Paris, l’a emporté, face à Blois. La JL Bourg, Cholet et l’ASVEL se sont inclinés.

Les Rhodaniens avaient l’occasion de confirmer leur belle performance acquise, 72 heures plus tôt, sur le parquet de Kaunas. Attendus dans un Beaublanc en fusion, Gianmarco Pozzecco et sa troupe n’ont pas trouvé les solutions pour stopper le Limoges CSP qui a signé un succès important. Les Limougeauds entrent dans le Top 8 et reviennent à hauteur de l’ASVEL (6 victoires et 4 défaites) par la même occasion. 

Coup d’arrêt pour la Virtus Bologne chez le promu Crémone

Dans les autres grands championnats, les Turcs ainsi que les Grecs n’ont pas tremblé. Le Panathinaikos et l’Olympiakos trustent toujours les pôles positions de leur championnat, grâce notamment à un triple-double de Moustapha Fall pour ces derniers. Un peu plus à l’Est, le Fenerbahçe poursuit son bon début de saison avec 10 victoires en 12 matches. Tyler Dorsey et ses coéquipiers sont invaincus depuis 8 matches, toutes compétitions confondues. Leurs voisins de l’Anadolou Efes les suivent d’un œil, dans le championnat national, grâce à leur nouveau succès sur le parquet de la lanterne rouge Samunspor (93-73).

En BBL, c’est le Bayern Munich qui a trébuché à Brunswick (83-81). C’est une défaite surprenante pour les Bavarois, qui quittent les premières positions du classement. Lundi soir, le club de la capitale allemande a sauvé les meubles en arrachant un cinquième succès en six rencontres. Avec des temps de jeu équilibré, Israel González a su trouver la bonne tactique, pour l’emporter à Tubingen (81-97). L’Alba Berlin est deuxième de BBL.

Du côté de la Serie A, la première division italienne, la Virtus Bologne d’Isaïa Cordinier a également subi un revers étonnant. Invaincus jusqu’ici, les joueurs de Luca Banchi n’ont pas eu l’énergie nécessaire pour faire tomber le promu Vanoli Crémone. Très adroits derrière l’arc (14/30 face à Regina, 17/30 à Scafati et 13/27 face à Bologne) sur leurs trois dernières apparitions, les joueurs du Guerino Vanoli Basket signent une deuxième victoire consécutive.

Gran Canaria prend le dessus sur Baskonia

Pour finir, Baskonia et Valence ont, eux aussi, été défaits face de belles écuries espagnoles. Baskonia n’a pas réussi à repousser les assauts du dernier vainqueur de l’EuroCup. Gran Canaria avait pourtant du mal jusqu’ici en championnat (3 victoires en 7 matches). Néanmoins, les coéquipiers de Chima Moneke (9 points) ont loupé leur partition proche du cercle (16/38), ne rivalisant pas avec Pierre Pelos (9 points et 5 rebonds) et surtout l’Argentin Nicolas Brussino (19 points ,11 rebonds et 5 passes décisives), MVP du match.

Valence concède son deuxième échec de la saison, en Liga Endesa, après une courte victoire empochée face à Barcelone, la semaine dernière. Damien Inglis et compagnie n’ont pas connu le même sort face à un autre club catalan. Devants à la mi-temps, Álex Mumbrú et sa troupe ont perdu pied en deuxième période pour s’incliner 80-76 à Badelone.

Les rencontres s’enchaînent et certaines équipes d’EuroLeague commencent à tirer la langue, alors que les collectifs adverses ont trouvé leurs repères, et souvent eu plus de temps pour préparer les rencontres de championnat.