« Déception et tristesse » pour Julien Cortey après la relégation du Stade Rochelais en Pro B
Betclic ELITE - Après l'officialisation de la relégation du Stade Rochelais en Pro B, l'entraîneur Julien Cortey, qui quittera le club à l'issue de la saison, n'a pas caché son désarroi auprès de Sud-Ouest.
Julien Cortey a amené La Rochelle en Betclic ELITE mais n’est pas parvenu à l’y maintenir.
Crédit photo : Lilian Bordron
En ce mois de mai, le Stade Rochelais va vivre ses derniers jours en Betclic ELITE. Vendredi 9 mai, la relégation en Pro B de La Rochelle a été actée après une nouvelle défaite à Saint-Quentin, la 24e en 28 rencontres de championnat cette saison. Ainsi, le promu n’aura pas réussi l’exploit de se maintenir pour sa première saison dans l’élite depuis la création de la LNB (1987).
Julien Cortey assume sa part de responsabilité : « À commencer par le recrutement »
Cette relégation actée en Pro B vient ainsi mettre fin en quelque sorte à la saison galère du Stade Rochelais, cantonné à l’indésirable place de lanterne rouge tout au long de l’exercice. Même si la descente à l’échelon inférieur ne faisait quasiment aucun doute depuis de longues semaines, le couperet est tout de même difficile à avaler. C’est ce qu’a confié son entraîneur Julien Cortey au journal Sud-Ouest.
« Même si on le sait depuis un moment, on a la tête dans le guidon et on n’arrête pas de bosser depuis le mois d’août. Donc tu as beau t’y préparer, aujourd’hui, le sentiment qui domine est celui de ne pas avoir réussi la mission. Il y a de la déception, de la tristesse, c’est même plus fort que ça. »
Grand artisan de la montée du club après la première place de la saison régulière de Pro B et la victoire derrière en playoffs, Julien Cortey endosse sa part de responsabilité dans l’échec rochelais dans l’élite. « À commencer par le recrutement, clairement », avoue le technicien.
Alors que La Rochelle s’est forgé autour d’une grosse défense en Pro B, moins gênante mais toujours là en Betclic ELITE (5e du championnat), c’est surtout l’attaque qui a grandement fait défaut à la formation de Charente-Maritime (dernière avec 72 points par match). Une difficulté à créer du jeu offensif qui s’explique surtout par les limitations des joueurs composant l’effectif. Et hormis la belle arrivée de Tom Digbeu, les aléas (blessure d’Allen Flanigan) et ajustements (Tyler Cheese) pendant la saison n’auront pas permis d’inverser le cours des choses. « On avait peu d’argent mais j’ai fait des concessions sur des valeurs humaines ou fondamentales pour moi : l’attitude, le travail, l’investissement », regrette Julien Cortey, qui quittera le club à l’issue de la saison, remplacé par Germain Castano.
Bien terminer à Gaston-Neveur
Le Stade Rochelais va en tout cas tenter de terminer du mieux possible dans l’élite par les réceptions du Mans et de Monaco à Gaston-Neveur. Histoire de remercier un public qui n’a jamais cessé de le soutenir tout au long de la saison, la salle Gaston-Neveur étant constamment à guichets fermés depuis l’année du titre en Pro B.
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