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Les meilleures anecdotes des 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket : L’œil des photographes (10/10)

[Attention, introduction à lire au second degré] Quel coup dur ce fut que cette montée de Fos-Provence en Jeep ÉLITE à l’été 2018. Quand la nouvelle saison fut venue, nous nous trouvâmes fort dépourvus de photos de Pro B, puisque Monaco, Antibes et les BYers bataillaient tous en Jeep ÉLITE. Heureusement, depuis, l’équilibre des choses a été rétabli et même plutôt deux fois qu’une, avec la relégation immédiate de l’équipe de Rémi Giuitta, plus celle des Sharks, dans l’antichambre.

Vous avez sûrement remarqué que la plupart des clichés agrémentant BeBasket sont issus des salles du Sud de la France : la Halle Parsemain de Fos-sur-Mer, l’AzurArena d’Antibes et la salle Gaston-Médecin de Monaco. Ils sont tous l’œuvre de Sébastien Grasset (en photo de une), basé à Bandol dans le Var, et qui n’hésite pas à s’infliger 4 heures de route les soirs de match, que ce soit pour aller shooter un Fos-Provence – Gries-Oberhoffen ou un Monaco – Dijon. « Avec la chance de vivre les matchs comme un fan, mais avec la meilleure place », rigole-t-il. Même si tout était plus facile quand le HTV avait encore une équipe professionnelle, avec le Palais des Sports de Toulon à seulement quinze minutes de voiture.

C’est bien simple : sans photos, il n’y aurait pas de site de basket. Ou alors tout serait si triste avec de longs textes sans illustration. Cet article, c’est aussi l’occasion de rendre hommage à celui qui fut l’un des premiers à nous proposer gentiment l’utilisation de ses clichés : Vincent Janiaud, passionné de la JL Bourg, qu’il suivait chaque week-end aux quatre coins de la France avec son épouse, Anne-Marie. Disparu soudainement en décembre 2016 à l’âge de 72 ans, il était la plume du club bressan dans La Voix de l’Ain et les centaines de photos d’archive qu’il nous a envoyés nous servent encore aujourd’hui…


10 novembre 2001 : le Bressan Jean-Luc Tissot tente d’échapper aux Palois Boris Diaw et Dragan Lukovski
(photo : Vincent Janiaud)

Toujours présent sur les compétitions internationales, Sébastien Meunier fut également l’un des premiers photographes estampillé Catch & Shoot, suivi de près par Olivier Fusy – fin connaisseur de la Chorale de Roanne, établi en banlieue parisienne – et Sébastien Grasset. Vous avez sûrement l’habitude de voir apparaître sur le site les noms de ces deux derniers, ou alors celui d’Olivier Martin pour le basket féminin, celui de Jules Roche qui affûte son coup d’œil semaine après semaine à la Halle Vacheresse ou ceux de Guillaume Poumarede (également au Palais des Sports de Pau) et Gérard Héloise pour la Nationale 1 entre Toulouse et Rueil.

Comment vit-on un match derrière l’objectif ? « J’essaie le plus possible de me concentrer sur l’action et les expressions du visage mais je reste avant tout un fan de basket et il m’arrive quelques fois d’arrêter de photographier pour suivre l’action de mes propres yeux  », raconte Olivier Fusy. « Les places ne sont spacieuses ni confortables mais être sur le terrain est une expérience unique. Ressentir l’ambiance d’un match entre les joueurs et les supporters, c’est fantastique. » Olivier Martin renchérit : « Derrière l’objectif, nous avons une vision du match assez particulière, l’œil derrière le viseur nous rapproche et nous place en plein cœur du jeu. Nous vivons le match en fonction de nos déclenchements, avec une vision centrée sur l’action plus qu’une vision globale du jeu. On se retrouve alors absorbé dans toutes ces petites choses qui se passent sur le terrain et on finit par ne plus faire attention à l’ambiance qui nous entoure. Cette proximité avec le parquet est grisante ! »

Il convient aussi de remercier tous ceux qui nous ont donné un accord tacite pour utiliser avec parcimonie leurs photographies : François Pietrzak (Aix-Maurienne / Poitiers), David Billy (Châlons-Reims), FOXAEP (Dijon), Yannick Coppin (Le Portel), Myriam Vogel (Souffelweyersheim), Simon Godet (Cholet), Guilherme Amorin (JL Bourg), Claire Macel (Nanterre), Infinity Nine Media (ASVEL), Laurent Peigue (Saint-Chamond), Christophe Delrue (Lille) et toutes nos excuses à ceux que nous oublierons inévitablement dans cette liste non exhaustive.

Et en images…


« Difficile de choisir une seule photo, on va dire un joli poster »
(photo : Sébastien Grasset)


« Je pense à un portrait pris sur le vif, en plein match. C’est le profil d’un guerrier qui malgré les coups, les blessures, la fatigue continue à se battre. C’est Antoine Diot que j’avais vu sortir d’Antarès blessé quelques années plus tôt » (photo : Olivier Fusy)


« Vincent Poirier sur Salah Mejri : l’une des plus gros posters, si ce n’est le plus gros, que j’ai réussi à immortaliser »
(photo : Guillaume Poumarede)

 
« Le TQO à Bourges en février dernier restera un moment très particulier.
L’affluence, l’ambiance, la qualification de la France, tout y était… »
(photo : Olivier Martin)

Les meilleures anecdotes des 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket :

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