Jānis Gailītis après Strasbourg – Nancy : « Ce match, on l’a gagné sur le caractère »

Le staff de la SIG Strasbourg a mené son équipe à la victoire contre Nancy
La SIG Strasbourg s’est imposée dans la douleur contre Nancy (86-82) au Rhénus, au terme d’un derby à rebondissements. Les Strasbourgeois, qui avaient démarré sur les chapeaux de roue (16-0 après cinq minutes), ont vu le SLUC revenir dans la partie avant que Marcus Keene ne scelle la victoire dans le money-time. Pour Jānis Gailītis, ce succès doit autant à l’adresse de son meneur qu’à la combativité de son groupe.
Un début parfait, puis le trou d’air
Difficile d’imaginer un meilleur départ. Portée par Gabe Brown, impeccable en attaque, la SIG a pris les commandes d’entrée (16-0). L’équipe de Jānis Gailītis dominait alors dans tous les secteurs du jeu. Mais Nancy, à l’image de Phlandrous Fleming Jr et Landers Nolley II, a rapidement retrouvé son mordant pour recoller avant la pause (47-43).
« C’est très étrange quand vous commencez un match de cette façon, c’est quelque chose qu’on voit rarement », a reconnu le coach strasbourgeois après la rencontre, sur le site Internet de son club. « Mais ce n’était pas possible de continuer ainsi tout le match : une rencontre se termine rarement au bout de dix minutes. Nancy s’est très vite retrouvé dans une situation où il n’avait plus rien à perdre. »
Gailītis déplore un manque de constance
La seconde période a illustré le paradoxe de cette SIG : capable de séquences brillantes comme de passages à vide inquiétants. Nancy est revenu à hauteur à plusieurs reprises (77-77 à deux minutes de la fin).
« Il y a eu beaucoup de hauts et de bas et surtout un manque de discipline sur certaines séquences », a regretté le technicien letton. « On n’a pas vraiment réussi à contrôler le match. » Mais Gailītis a aussi voulu retenir le positif : « Cette équipe est vraiment compétitive et elle veut gagner. On a su rester solide dans les moments décisifs, et c’est ce qui a fait la différence. »
Marcus Keene, le facteur X
Et comme souvent, c’est Marcus Keene (1,75 m, 30 ans) qui a fait pencher la balance. Auteur d’un tir décisif à 20 secondes de la fin, le meneur américain a de nouveau endossé le rôle de sauveur.
« J’ai apprécié la façon dont Marcus a joué à la fin. Il a été solide en défense contre des joueurs plus grands, il a fait preuve d’un grand leadership et il sait comment finir les matchs. C’est le genre de leadership dont on a besoin », a salué Gailītis, qui avait reproché à son meneur son manque d’implication une semaine plus tôt à Dijon.
Une victoire au goût de soulagement pour Strasbourg, désormais lancée sur une série positive après son succès à Orchies en Coupe de France.
























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