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La JL Bourg tombe les armes à la main face à Bologne

En une semaine, la JL Bourg découvre qu’il y a toute une gamme de défaites. Celle qui avilit presque, comme la semaine dernière à Podgorica. Ou celle qui permet de sortir la tête haute, à l’image de ce soir face à l’épouvantail bolonais. On ne parlera pas de « défaite encourageante » puisque face à l’urgence d’une poule en six rencontres, il n’y a pas le temps pour ça. Mais toujours est-il qu’avec un effectif aussi démuni, il aurait fallu un immense exploit pour faire tomber cette Virtus Bologne là, et sa pléiade de superstars, et que la Jeu n’est pas passée si loin de le faire (87-99).

La mise au point de Djordjevic

Sauf que comme souvent, dans ce type de situation, on a vu ce qui sépare une bonne équipe d’une grande équipe. Ces fameux petits détails, l’incarnation de la formule quasi rituelle du « si près si loin ». Quand Luka Asceric manque un lay-up en contre-attaque et Maxime Courby la claquette dunk qui suit, Milos Teodosic sanctionne impitoyablement en contre-attaque. Ou quand la JL Bourg n’exploite pas les positions ouvertes à trois points qui auraient pu lui permettre de continuer d’y croire en début de quatrième quart-temps, Marco Belinelli n’a pas besoin d’un centimètre de liberté dans le corner pour y aller de son coup de poignard. (69-79, 33e minute). « L’expérience et la qualité de leur équipe, de leurs leaders en particulier, ont fait la différence », souligne Savo Vucevic.

Le tournant de la rencontre s’est peut-être joué à la mi-temps. « Nous avons bien parlé dans les vestiaires », résume sobrement Sasha Djordjevic. Mécontent du premier acte des siens, mis en difficulté par la circulation de balle côté burgien et par une inhabituelle accumulation de balles perdues (17 balles perdues), le légendaire Serbe a visiblement su trouver les mots justes car c’est une toute autre équipe qui s’est présentée sur le parquet. Dans le sillage du duo de big men, Vince Hunter (23 points et 11 rebonds) – Julian Gamble, le curseur d’intensité est monté d’un cran, voire même deux,. Après avoir trottiné tout au long de la première période, Milos Teodosic s’est enfin décidé à transpirer et a étalé toute sa classe (14 points dans le troisième quart-temps ; 21 points et 6 passes décisives au total). « On a haussé notre agressivité, Milos a retrouvé son jeu et cela nous a permis de trouver beaucoup de paniers faciles, notamment en contre-attaque », apprécie Djordjevic. Pour finalement une douzième victoire en autant de rencontres pour l’armada transalpine, plus que jamais candidate au sacre final à l’issue de la saison.

Benitez entretient la flamme

Sans son meneur titulaire Zack Wright, ni son homme de l’ombre, Thomas Scrubb, la JL Bourg aurait pu partir inhibée, dans un duel déséquilibré d’avance. Il n’en fut rien. « On a donné le maximum, je suis très content de mes joueurs », applaudit Vucevic. Portée par son jeune patron Hugo Benitez (9 points à 4/9 et 7 passes décisives), la Jeu s’est même offert le luxe de faire trembler la Virtus jusqu’à l’entame de la dernière minute (86-92), avant que Stefan Markovic et l’inévitable Belinelli (19 points) ne viennent anéantir le suspense. Malheureusement pour les Bressans, la fierté qui peut sortir d’une telle prestation ne trouvera pas corps pas dans la cruelle réalité mathématique. Après deux journées, les coéquipiers de Danilo Andjusic (19 points, 5 rebonds et 4 passes décisives) sont seuls derniers de leur groupe, battus deux fois en autant de rencontres. La double confrontation contre Ljubljana dans les quinze prochains jours sera déjà celle de la dernière chance.

À Bourg-en-Bresse,

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