Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Coupe de France
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Laurent Legname : « C’est extraordinaire »

Laurent Legname pouvait être heureux samedi soir après la victoire de la JDA Dijon contre l’AS Monaco (83-81) en demi-finale de la Leaders Cup. Non seulement son équipe a réussi à l’emporter, mais elle a encore une fois réalisé une prestation aussi réussie que spectaculaire. Pourtant, la Roca Team a commencé à s’échapper dans le troisième quart-temps, en prenant 9 points d’avance (51-42). Mais à l’envie, la solidarité, l’énergie, le respect des consignes, l’exécution offensive, une grosse dose de talent, les Bourguignons sont revenus, passés devant et ont refaire la différence alors que Monaco avait réussi à égaliser à 0,6 seconde de la fin sur un panier de Norris Cole.

« C’est la défense qui nous a remis dans le match en deuxième mi-temps. On a encaissé je crois 16 ou 18 points en 17-18 minutes, avant leur run à la fin. C’était quelque chose d’extraordinaire. On a mis les ingrédients qui fallaient défensivement pour enfin les stopper, car 47 points encaissés à la mi-temps, on savait qu’on n’allait pas dans la bonne direction pour l’emporter. Ça nous a permis d’avoir du rythme, du jeu rapide, on a un peu mieux contrôlé le rebond défensif en deuxième mi-temps. On a eu le mérite en première mi-temps de ne pas lâcher. Après un début équilibré, Monaco a pris l’avantage. On sait tous que c’est difficile de revenir. Mais on n’a pas lâché. Heureusement qu’on ne paye pas cash les 23 balles perdues que l’on a eu dans le match. »

Le technicien varois a expliqué la stratégie adoptée sur le dernier temps-mort.

« J’avais gardé deux temps-morts en me disant que ça pouvait être utile. Quand on prévoit quelque chose sur la plaquette et que ça se déroule comme on veut, forcément on est content. En 6 dixièmes de seconde cela a été bien exécuté, avec un bon timing et de bons écrans dans le dos. Et puis Richard (Solomon) on connaît ses qualités athlétiques, avec la passe de qualité d’Axel (Julien) il s’est retrouvé seul dans la raquette. Bien sûr quand ça tombe du bon côté, juste après un temps-mort, c’est extraordinaire pour l’équipe, le staff… c’est un peu jouissif quoi ! »

« On n’a pas le temps de savourer »

Mais Dijon n’a gagné « que » une demi-finale… Le titre se joue ce dimanche.

« Pour l’instant on n’a pas le temps de se congratuler, de fêter cette victoire. Bien qu’au fond de nous on sait tous qu’on a assisté à un match exceptionnel avec deux équipes qui ont proposé du beau jeu offensif et défensif, de la qualité individuelle des deux côtés, de l’intensité… Je pense que c’était un très, très haut niveau de basket. Mais on n’a pas le temps de la savourer. Ce n’est pas comme si c’était le championnat ou un match de Coupe de France puisque le format de la compétition fait qu’on rejoue demain (dimanche) à 17h. On fera le bilan à la fin de la Leaders Cup. Pour l’instant, ce match représente une victoire de plus sur cette compétition. On s’est donné le droit d’aller en finale.

C’est notre job (de passer à la suite), dans les matchs à intensité, il y a l’adrénaline etc. Comme après le match d’hier (vendredi), on se remet de suite dans le premier match. Avec la Coupe d’Europe on a l’habitude d’enchaîner. A nous de faire les efforts mentaux et de concentration pour se focaliser demain face à un adversaire du même calibre que Monaco, voire supérieur parce que sur ce que j’ai pu voir ils ne sont pas arrivés en touriste à cette Leaders Cup. J’espère qu’on aura gardé un peu de fraîcheur. L’ASVEL a beaucoup plus l’habitude que nous. »

Ce match restera peut-être comme l’un des plus beaux succès de la jeune carrière de coach de Laurent Legname. Même si celle est déjà riche et risque d’être encore très longue…

« A chaud c’est difficile de savoir. En playoffs l’année dernière contre Monaco, il y avait eu un peu ce match là dans le match 1, où on avait échoué après prolongation, et le match 3 où on a fini à -3. Ce qui fait que c’est encore différent, c’est que c’est un match couperet. C’est un match à élimination directe, cette fois ci c’est tombé de notre côté. Quand on est coach, on n’a pas le temps de penser à tout ça. Quand ma carrière sera terminée, je pourrai dire oui, ce match pourra compter. Après j’ai vécu un gros match l’an passé à Strasbourg où on perd de 29 points à la mi-temps et on gagne. Donc j’ai quand même déjà vécu quelques scénarios comme ça et mes cheveux en sont la preuve car ils sont un peu trop blancs pour mon âge. »

Depuis plusieurs mois, les joueurs de Dijon annonçent qu’ils souhaitent remporter un trophée afin de valider leur progression continue.

« L’erreur serait de se dire qu’on mérite un trophée et que si la saison ne sera pas réussie. Non ce n’est pas le cas du tout. On sait très bien que les trophées, surtout maintenant avec la dynamique de l’ASVEL et Monaco qui entraîne le basket français vers le haut, ce sont des titres très difficiles à aller chercher. Les playoffs avec le nouveau format en cinq matchs, c’est très difficile. Donc il reste d’accessible d’autres titres, comme la Coupe de France et la Leaders Cup. Même si la Leaders Cup c’est encore trois matchs en trois jours… On prend match après match. On n’a pas encore la longueur d’effectif pour se dire que si on n’a pas un titre cette saison (ce serait un échec). »

 

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion