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« On a déconné » : Les réactions fortes des Béarnais après la défaite dans le clasico

L’Elan béarnais a essuyé un revers frustrant 85-75 lors du 110e clasico contre Limoges. Les Palois avaient pourtant bien démarré le premier-quart-temps (19-14) avant de voir les Limougeauds inscrire 30 points dans le deuxième quart-temps et prendre le contrôle du match (49-34). Giovan Oniangue (14 points à 5/7 aux tirs) a analysé cette défaite en conférence de presse et se concentre sur ce qu’il leur a fait perdre la rencontre : 

« Cette défaite est difficile : on était vraiment dans le contrôle pendant le premier quart-temps, et par manque de concentration on laisse passer plus de choses lors du deuxième. On le répète constamment, il faut savoir rester concentrés. On ne devait pas se laisser aller, parce qu’en face il y a de beaux joueurs, une belle équipe. Il va falloir regarder la vidéo : on sait qu’au deuxième quart-temps on a déconné, on prend 30 points, ce qui est beaucoup trop pour une équipe qui joue à l’extérieur. On a essayé de revenir petit à petit, je crois qu’on est descendu à -7, mais ils ont mis de gros shoots et à côté de ça, on a perdu pas mal de ballons. Il faut qu’on rectifie le tir si on veut viser le haut du tableau. »

L’ailier francilien tente de se rassurer pour la fin de la saison : 

« On a des matches importants qui nous attendent après la trêve, notamment Le Portel bientôt à domicile. On a des ambitions, à nous dès maintenant de prendre les matches pour petit à petit redresser la barre. On a perdu la première manche face à Limoges, à nous de gagner la seconde. »

Pour son coéquipier Gérald Ayayi (3 points), ce revers s’explique par une acculumation de plusieurs choses mais une part des responsabilités revient à son équipe : 

« On vient de vivre deux mois vraiment difficiles, entre covid et blessures. Dans des moments comme ça, il faut qu’une équipe se rattache à des valeurs simples qui sont la défense et l’intensité et c’est ce qui nous a manqué vraiment aujourd’hui (dimanche). On ne joue pas 40 minutes, on n’est pas intenses ni focus tout le match. Récemment, on parlait des « winning play », ces actions qui font gagner les matches et je pense que c’est vraiment cela qui nous manque. Des stops défensifs, des rebonds, ce sont ces petits détails qui nous manquent vraiment pour concrétiser. Il nous manque aussi Brandon Jefferson et cela se voit sur le terrain. Peu importe son état de forme, c’est une menace offensive en plus et c’est sur des matches comme celui-ci que l’on se rend compte de son importance dans notre rotation. Je pense que le break vient à point pour notre équipe. On a besoin de souffler pour attaquer ce mois de mars au complet et en forme. On a beaucoup de rencontres à prendre, on peut faire une grosse dernière ligne droite et ça va clairement être notre objectif post trêve. Il faut ressouder l’équipe, se rassembler autour de valeurs simples. »

Leur entraîneur Éric Bartecheky revient en détail sur cette défaite notamment sur ce deuxième quart-temps malheureux côté Elan : 

« On s’attendait à ce qu’il y ait de l’opposition en face, de l’intensité parce qu’on sait que c’est une équipe capable de mettre beaucoup de dureté défensive. On a eu du mal à trouver de l’efficacité : au deuxième quart-temps, on prend 30 points. On laisse beaucoup trop de liberté à Limoges, ce qui nous fait rentrer au vestiaire à -15 mais aussi avec 8 pertes de balles au compteur et des pourcentages qui ne sont pas bons. A 2 points on n’est même pas à 50%, les lancers-francs ne sont pas convaincants et tout cela cumulé à beaucoup d’erreurs défensives explique ce résultat. Certes en deuxième mi-temps c’est mieux, mais on ne s’est pas mis dans les meilleures conditions au début du match. Maintenant, tout n’est pas à jeter : on gagne la seconde mi-temps en se battant et en revenant même à -7. »

Barthecheky rejoint les propos de Gérald Ayayi sur le fait que l’Elan Béarnais a accumulé beaucoup de galères en seulement deux mois comme les cas de covid et l’absence de Brandon Jefferson. 

« Depuis début janvier, notre traversée n’a connu que des perturbations. On a enchainé les cas de covid, ce qui nous a handicapés face à Nanterre, nous a empêchés de jouer le match contre Limoges. Les conditions n’étaient pas optimales, notamment sur nos deux contre-performances face à Fos et Paris : on joue Paris sans Justin (Bibbins) et Jérémy (Leloup), on joue Fos sans Brandon (Jefferson) ni Justin. On a le sentiment que même dans ces conditions-là, on aurait pu faire mieux, mais il faut reconnaitre que les conditions étaient difficiles. Maintenant, il faut qu’on utilise le break pour se régénérer et repartir au mois de mars avec, je l’espère, tous nos atouts. On se doit aussi, malgré les conditions difficiles, d’analyser notre jeu pour corriger nos erreurs et repartir de l’avant à la reprise et bien aborder cette dernière partie de saison qui, on l’espère, ne va pas s’arrêter de sitôt. »

Comme le disait Giovan Oniangue, les matchs après la trêve seront importants notamment celui contre Le Portel le 5 mars prochain.

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