9/9 pour l’ASVEL, vainqueur sur le fil à Bourg-en-Bresse

Après la démonstration de Boulogne-Levallois dans le derby du 92, il y a eu plus de suspense dans celui entre Bourg-en-Bresse et l’Asvel. Les Bressans ont tenu la dragée haute aux Rhodaniens en faisant plus que jeu égal pendant trois quart-temps. L’Ekinox a même cru a l’exploit lorsque Jackie Carmichael, Danilo Andjusic et Pierre Pelos ont passé un 6-0 en début de quatrième quart-temps afin de porter la marque à 73-66 en faveur des locaux. Mais comme ils l’avaient fait à Roanne deux jours après un rude combat en EuroLegue, les protégés de Tony Parker ont trouvé les ressources pour finir fort et rafler la mise.
Imperturbables Villeurbannais
Matthew Strazel, Charles Kahudi et Rihards Lomazs ont ainsi remis l’Asvel dans le droit grâce à leur adresse à 3 points. Jordan « clutch » Taylor a ensuite placé un 2+1 suivi de deux lancer-francs pour mettre Lyon-Villeurbanne dans les meilleures dispositions à 1’30 de la fin (79-82). Le sang-froid de Maxime Courby à 3 points a remis la pression sur les Rhôdaniens à 20 secondes de la fin, mais Charles Kahudi n’a pas tremblé au lancer-franc, forçant Bourg-en-Bresse à l’exploit pour décrocher une prolongation (82-85). Or les deux tentatives de Pierre Pelos et Chris Johnson, à la dernière seconde, n’ont pas fait mouche. Au grand dam de l’entraîneur burgien Savo Vucevic, remonté contre le trio arbitral.
“On perd un match où l’on a pratiquement tout le temps mené », a-t-il indiqué au micro de Radio Scoop et Voix de l’Ain. « À la fin, il nous manquait quelque chose, l’ASVEL a été plus réaliste. C’est la différence entre les grosses équipes et les bonnes équipes. Il manque un arbitrage plus cohérent. Je pense que l’on mérite mieux. Dès que l’on faisait un écart, il y a des choses que je n’ai jamais compris. À l’image du money-time où l’on nous siffle un trois secondes alors que c’est David Lighty qui fait faute. C’est un détail mais je ne veux pas laisser passer ça. Ils ont eu des joueurs qui dormaient dans la raquette tout au long du match et on siffle une seule fois, dans le money-time. À partir de notre 12-1, le match change. Je suis en colère ce soir, il y avait des fautes non sifflées pour ASVEL et nous à chaque fois qu’on allait au contact, on nous sifflait. Il faut être cohérent. On peut battre l’ASVEL si on a l’égalité sur l’arbitrage. Je parle très rarement d’arbitrage mais là, c’était terrible. Je dis ça et je m’en fous des sanctions. »
Les Bressans n’étaient pas loin, mais c’est encore Lyon-Villeurbanne qui est reparti avec la victoire et reste solide leader avec ses neuf succès en neuf matchs.
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Rédaction BebasketBEBASKET
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