Après une saison 2018/19 où la régularité des bons résultats (finale de Leaders Cup Pro B, demi-finale de Coupe de France, finale de playoffs d’accession) en dit long sur la qualité du groupe et du travail fourni, Rouen repart au combat. Le staff et les dirigeants ont réussi à conserver un noyau dur même si des joueurs importants (Maille et Begarin notamment) sont partis. L’entraîneur Alexandre Ménard prévient dans Paris-Normandie que réaliser un tel exercice sera compliqué.

« Une saison ne fait pas l’autre. On sort d’une saison exceptionnelle à la suite d’une première qui était déjà excellente. Faire mieux, ça sera très difficile. Ça veut dire qu’il faudra gagner la Leaders Cup, la Coupe de France ou monter en Jeep ELITE. ça ne sera pas simple avec des armadas qui sont toujours en train de se construire, comme Paris ou Saint-Chamond. Je n’aime pas qu’on nous place parmi les favoris alors qu’il y a tant de chemin à parcourir. En sport, le côté mathématique n’existe pas… Au club, personne ne me met de la pression. Je me la mets moi-même. »

Si l’humilité est de rigueur, il dit toutefois aimer travailler avec le groupe bâti pour cet exercice 2019/20, un groupe qui se veut collectif (50 passes décisives sur les deux premiers matchs officiels) et moins dépendant d’individualités. « On a un côté altruiste que j’apprécie. […] Il y a deux ans, on était assez dépendant de (Amin) Stevens et (Obi) Emegano. Là, on veut tout faire pour n’être plus dépendant de personne, » annonce-t-il.

Après deux victoires en deux matchs, contre Evreux et Paris, Rouen reçoit ce vendredi Evreux pour la 5e journée de la Leaders Cup Pro B.