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Antony Labanca, un sniper à l’est

Sacré champion de France de Nationale 1 en 2019, validant ainsi son retour en Pro B, le club alsacien n’a pas manqué son retour dans l’antichambre de l’Elite. Classé parmi les équipes de tête avec un joli bilan de 9 victoires pour 6 défaites, l’équipe coachée par Stéphane Eberlin s’appuie majoritairement sur les principes qui ont fait sa force l’an passé : l’abnégation, l’envie, la défense. A travers ces principes de jeu, un joueur semble aujourd’hui trouver parfaitement sa place dans ce système, Antony Labanca.

Pur produit de la formation alsacienne puisqu’il a été formé à la SIG sous les ordres de Lauriane Dolt, Antony Labanca a rejoint le club phare de l’agglomération strasbourgeoise en 2012. Un parcours au centre de formation réussi avec l’apothéose en 2015 : le titre de champion de France Espoirs, MVP du championnat avec plus de 17 points de moyenne et dans la foulée, un premier contrat professionnel signé avec la SIG, de bon augure pour la suite.

Premier passage par Souffel’

La suite d’ailleurs sera son premier passage du côté de la salle des Sept-Arpents, sous la houlette de Stéphane Eberlin. La Pro B pour apprendre et se développer. Mais l’exercice 2015/16 s’est avéré compliqué pour le jeune arrière. Malgré ses 6 points de moyenne (1,6 rebond, 1,4 passe décisive en 22 minutes de jeu), son club est relégué en Nationale 1. Puis, Antony Labanca a pris la direction de Vichy-Clermont. Une année compliquée malgré les présences dans l’effectif auvergnat de deux anciens coéquipiers, Cédric Bah et Jarryd Cole : « Lors de mon année à Vichy-Clermont, je jouais très peu (11 minutes pour 2,6 points de moyenne). Pourtant, ce passage m’a beaucoup servi pour la suite de ma carrière et pour devenir le joueur que je suis aujourd’hui ».

Il a en effet décidé de faire une nouvelle fois le trajet vers l’Alsace pour s’installer durablement au BCS. Il a d’abord vécu une première saison difficile où les coéquipiers d’Antony Labanca ont manqué les playoffs de NM1 et voyaient, de loin, le voisin griesois valider son ticket pour la Pro B. La seconde a été elle complètement différente : un effectif revu, des paris gagnants et Souffel’ a imposé ses lois en Nationale 1, ne laissant au final que quelques défaites en route (trois). Un titre mérité qui récompensait le travail de tout un club. Mais la Pro B arrivant rapidement, il fallait s’y préparer. Ayant déjà connu le deuxième niveau français, Antony savait que son expérience s’avèrerait très utile.

Un début de saison au presque parfait

Passé la Leaders Cup, pour « apprendre et être prêt pour le championnat » dixit le coach Stéphane Eberlin, le BCS n’a pas manqué de surprendre sur les premiers matchs. Beaucoup d’adversaires, mais aussi ses propres joueurs : « Bien sûr que j’étais surpris après les premières rencontres de ce très bon début de saison, confirme Antony. Autant je ne nous voyais pas non plus être dans les bas-fonds du classement car nous avons de la qualité dans l’équipe. Mais aujourd’hui, en nous voyant jouer et avec la confiance actuelle de l’équipe, je ne suis plus autant étonné. Nous avons su garder une très bonne cohésion et cela se traduit sur les parquets ». Et lorsqu’on questionne l’intéressé sur l’élément le plus surprenant de ce début de saison, c’est l’abnégation de tous les joueurs de l’effectif qui est mis en avant : « Chaque joueur, lorsqu’il entre et même si c’est pour quelques minutes va se donner à fond. Pour résumé, chaque minute sur le terrain est jouée à fond par tout le monde et c’est en grande partie grâce à cela que nous en sommes là aujourd’hui ».

Avec un objectif clair et simple, le maintien, les huit succès aujourd’hui déjà acquis permettent au club alsacien d’entrevoir l’avenir avec un peu plus de sérénité. Affichant aujourd’hui 11,2 points, 2,9 rebonds et 4,4 passes décisives de moyenne (en 28 minutes de jeu), Antony est devenu un élément clé de Souffel’. Le passage entre la Nationale 1 et la Pro B semble lui avoir bien été digéré par l’arrière : « Sur la dimension physique, cela ne me change pas trop de la NM1. C’est surtout sur la vitesse de jeu où en Pro B, cela va beaucoup plus vite. Ensuite, on a logiquement moins le droit à l’erreur. Chaque perte de balle va être sanctionnée ». Pas non plus dépaysé par l’esprit de son club : « Souffel’, c’est une famille. Un club simple où les supporters sont toujours là. Depuis mon premier passage, très peu de choses ont changé », Antony a aujourd’hui toutes les cartes en mains pour effectuer sa saison référence.

« Clairement, je pense aujourd’hui réaliser ma meilleure saison en Pro B. Lors de mon premier passage, j’étais encore jeune et très timoré dans mon jeu. A Vichy, je jouais peu donc c’est un peu logique que celle-ci soit, pour l’heure, mais saison la plus aboutie ».

Un objectif clair

Avec plus de responsabilités au sein de l’effectif souffelois, il confirme également que son retour en Nationale 1 lui a fait beaucoup de bien : « L’an passé, j’ai été beaucoup plus responsabilisé dans le jeu. Evoluant souvent à la mène, j’ai pu progresser dans les montées de balle par exemple, ce qui m’a aussi rendu plus zen, plus tranquille dans mon jeu et sous la pression. Je considère vraiment cette année en NM1 comme un déclic ». Une prise de conscience qui se traduit aujourd’hui dans le jeu d’Antony Labanca.

Réputé pour son adresse à 3-points (39/93 cette saison, soit 42% de réussite), il s’affirme aussi comme le métronome de son équipe cette saison. Lorsqu’il dépasse les 10 points dans un match, son équipe s’impose presque toujours (sauf, il est vrai, à Nantes ou malgré 19 points, Souffel’ s’est incliné ou lors de son match vierge à Paris – victoire 77-76-). Ambitieux mais la tête bien ancrée sur ses épaules, il ne se fixe pourtant pas de limite pour la suite de sa carrière : « La Jeep ELITE reste mon objectif, je ne le cache pas. Depuis mon passage en Espoirs, je garde cela dans ma tête et je vais tout faire pour y arriver ».

Aujourd’hui, Antony semble avoir trouvé le chemin pour atteindre son objectif, il ne lui reste plus qu’à l’emprunter.

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