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Chalon remonté contre l’arbitrage, Antoine Eito réclame des officiels de Betclic ÉLITE pour la finale de Pro B

Pro B - Vaincu 70-77 par Champagne Basket lors de l'épisode n°1 de la finale des playoffs de Pro B, Chalon-sur-Saône peut surtout regretter sa léthargie de la première mi-temps. Mais l'Élan a également ouvert le dossier arbitrage après le match.
Chalon remonté contre l’arbitrage, Antoine Eito réclame des officiels de Betclic ÉLITE pour la finale de Pro B
Crédit photo : Charlotte Geoffray

En livrant un deuxième quart-temps inadmissible à ce niveau de compétition (7-26), l’Élan Chalon s’est tiré une balle dans le pied tout seul. Venus en conférence de presse, le capitaine Antoine Eito et le coach Savo Vucevic étaient les premiers à le reconnaître. Mais sans être interrogés dessus, les deux Bourguignons ont également abordé un autre aspect de cette finale aller des playoffs de Pro B, remportée 77-70 par Champagne Basket : l’arbitrage de Frederick Pierre (particulièrement ciblé par le Monténégrin), Sébastien Bourgeois et Laure Coanus, jugé incohérent.

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Savo Vucevic : « Quand on perd le deuxième quart-temps 26-7, j’ai du mal à parler de l’arbitrage. Mais on a perdu le titre quand on était à +23 contre l’ASA, avec un arbitrage exécrable. Il y avait l’un des mêmes arbitres que ce soir (Frédérick Pierre, ndlr). J’en ai parlé avec les responsables de l’arbitrage après, ils nous ont donné raison. Ils m’ont dit que je n’aurais plus affaire à cet arbitre et le revoilà ce mardi. En première mi-temps, ils défendent comme des fous, nous arrachent les bras, rien n’est sifflé. De notre côté, chaque petit contact devient une faute. Je veux parler de ça, même si je sais que cela ne va rien changer. Je ne peux pas le laisser passer ! Déjà que cet arbitre m’a empêché de gagner une victoire synonyme de montée, il est hautain, ne me regarde pas quand je lui parle puis se retourne et me fait un clin d’œil ! Il se moque de moi ! Surtout, je ne veux pas que vous pensiez que je cherche des excuses ailleurs. Notre deuxième quart-temps était indigne. C’est notre problème si l’on joue mal mais ce n’est pas à quelqu’un d’autre de décider. L’arbitre est là pour être honnête, correct, équitable. »

Antoine Eito lors de la finale aller de Pro B, – perdue 70-77 par Chalon mardi (photo : Charlotte Geoffray)

Antoine Eito : « Je l’ai dit aux personnes concernées. Nous sommes le 7 juin. Le premier match de la finale de Betclic ÉLITE est le 10 juin. Il y a beaucoup d’arbitres de Betclic ÉLITE disponibles. Mettez au moins un crew chief de Pro A ! Il faut récompenser les arbitres de Pro B mais les playoffs, c’est autre chose, c’est une pression différente. On ne perd pas à cause des arbitres mais ils changent le momentum. Il y a des incohérences qui sont pénibles, comme la charge que je prends en fin de match où l’adversaire est dans le demi-cercle, soi-disant parce que je suis en train de faire la passe. Ils ne sont pas habitués à ce genre d’intensité et se laissent dépasser. On le mérite, il y a des enjeux économiques. Je n’ai aucune véhémence mais soyons logiques, mettons au moins un crew chief de Betclic ÉLITE, le meilleur arbitre de Pro B qui n’était pas là ce soir (Halim Bazine, prévu pour le match retour, en compagnie de Benoit Malegue et Yacine Melab, ndlr), et faites ce que vous voulez pour le troisième. Mettez quelqu’un qui a de la bouteille, qui a l’expérience des playoffs. Je pense qu’il faut y réfléchir. » 

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