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Éric Katenda raconte son histoire dans « Super Humains » : « J’ai refusé d’y croire »

Pour ce nouvel épisode de « Super Humains », la joueuse de Lattes-Montpellier et de l’équipe de France féminine Diandra Tchatchouang a fait le choix de nous faire découvrir le parcours Éric Katenda. Après des tests ratés aux pôle espoir et à l’INSEP, le Francilien rêvait d’évoluer aux États-Unis et est parti outre-Atlantique. Là-bas, sa carrière a basculé après avoir perdu la vue sur un œil. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir professionnel puisqu’il joue pour les Oberwart Gunners en Autriche.

« En 2011, j’ai perdu l’usage de mon œil gauche. C’était un après-midi lambda, j’ai pris ma balle et je suis parti jouer au parc. Il y avait deux jeunes qui passaient et ils sont venus jouer avec moi. Ils se sont mis à faire des un contre un entre eux, donc je les ai laissés et j’étais sur mon téléphone. J’étais sous le panier et un des deux tente un lay-up et son ami vient pour le contrer. J’ai eu le réflexe de regarder en l’air pour voir le contre et la personne qui a essayé de contrer m’a tapé dans l’œil avec sa main droite. Je m’en souviens juste d’avoir ressenti une grosse douleur, j’ai fermé les yeux pendant une minute. Quand j’ai ouvert mes yeux après une minute, je ne voyais que d’un côté. J’ai essayé de rester calme, et je leur ai dit que ça allait passer. Au bout de cinq, dix minutes, j’ai commencé à m’inquiéter. Quand je suis rentré, je me suis regardé dans le miroir et je me souviens avoir vu mon œil fermé, qui ressemblait à une balle de golf. À ce moment-là, je me suis mis à pleurer, je ne savais pas ce qu’il se passait. Après avoir appelé les urgences et avoir fait plusieurs tests, les médecins m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas voir ce qu’il se passait à l’arrière de l’œil car il était fermé et qu’il y avait beaucoup trop de sang. Au bout de ces trois jours, ils m’ont annoncé que le nerf optique était complètement coupé et que je ne pourrais plus voir de l’œil gauche. C’était juste après que ma mère ait reçue un coup de téléphone pour que j’aille faire des essais (et il venait de s’engager à Notre-Dame, une école prestigieuse aux États-Unis). J’ai refusé d’y croire. »

Eric Katenda a tout de même rejoint Notre Dame où il a passé trois saisons avant de finir son cursus NCAA à North Texas et d’entamer sa carrière professionnelle, avec notamment un passage à l’ESSM Le Portel. Avec beaucoup de maturité, il revient sur cet accident et sur la suite de carrière. Frissons garantis…

 

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