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ITW Alexandre Chassang, éphémère expatrié : « La prochaine fois, je serai plus fidèle à ce que je veux réellement »

44 jours. C’est le temps qu’aura duré la première expérience à l’étranger d’Alexandre Chassang (2,04 m, 26 ans). Désireux de partir découvrir de nouveaux horizons, l’intérieur francilien est parti à la conquête de la Turquie le 16 août. Le désenchantement fut rapide : il en est revenu le 29 septembre, frustré par le manque de professionnalisme de Yalova.

Désormais plongé dans un nouveau challenge à Bourg-en-Bresse, auprès du coach qui a changé sa carrière, Laurent Legname, l’international français nous raconte cet été où rien ne s’est déroulé comme prévu. Pivot titulaire de la JDA Dijon, première du championat, il ne s’imaginait pas passer l’intersaison sevré de propositions concrètes, au point de devoir dire oui à un promu turc. De ses six semaines à Yalova, « sans voiture et dans un hôtel perdu dans la pampa à 15 minutes de la ville », jusqu’à son intégration expresse à la JL, Alexandre Chassang revient sur ce chapitre marquant de sa carrière.

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Après une expérience mitigée en Turquie, entretien avec le néo-bressan…
(photo : Jacques Cormarèche)

Alexandre, tu t’imaginais évoluer à l’étranger cette saison. À la place de la découverte qui t’attendait en Turquie, qu’est-ce que ça fait de te retrouver dans la ville de ta belle-famille ?

On va dire que c’est un mal pour un bien. J’ai eu des contacts avec Bourg cet été et ça ne s’était pas concrétisé pour de multiples raisons. Mais ça a fini par se faire. Je voulais vraiment tenter l’expérience à l’étranger mais je m’étais toujours dit que j’irais pour un club disputant une compétition européenne. Malheureusement, je n’ai pas eu une telle proposition et début août, je me suis retrouvé avec cette possibilité d’aller en Turquie, dans un gros championnat, avec une exposition. J’ai tenté l’aventure.

Avant de revenir plus en détail sur ton passage en Turquie, comment se sont déroulés tes dix premiers jours à Bourg-en-Bresse (entretien réalisé lundi, ndlr) ?

Tout va bien ! Je connais du monde, déjà. Je connaissais déjà tous les joueurs français et les Américains sont vraiment tous des bons gars donc les présentations ont été facilitées. Et surtout, je connais le coach, ça aide (il rit). D’un point de vue sportif, l’intégration s’est faite très rapidement.

« J’avais bon espoir de pouvoir trouver un club européen »

Concrètement, comment s’est déroulé ce transfert entre Yalova et la JL ? Est-ce toi qui a demandé à partir ?

C’est Laurent (Legname) qui m’a appelé et oui, ensuite, j’ai décidé de partir de Yalova suite à son coup de fil. À la base, même si ça allait être compliqué, j’avais prévu de finir l’année là-bas. Je ne me voyais pas quitter le navire, je ne suis pas ce genre de joueur. J’ai eu cette occasion-là de rejoindre un club disputant l’EuroCup, très bien organisé, avec un coach que je connais et la garantie d’un jeu structuré. En Turquie, c’était un peu tout le contraire… Je n’ai pas fait une très grosse présaison non plus, le club a bien vu que ma femme et moi avions beaucoup de mal avec les conditions de vie là-bas. Ils ont dû comprendre que j’avais une forme de mal-être et ils n’ont pas trop cherché à m’embêter sur ce départ.

Si l’on revient au printemps, tu sors de ta meilleure saison en carrière chez un gros du championnat, Dijon. Tu te voyais partir à l’étranger mais absolument pas à Yalova non ?

C’est ça. J’avais bon espoir de pouvoir trouver un club européen en étant pivot titulaire du premier du championnat avec des stats assez correctes. Mais malheureusement, les contacts ne se sont jamais transformés en vraies propositions. En allant à l’étranger, je savais que si je me retrouvais dans une équipe disputant une Coupe d’Europe, j’avais une assurance de tomber sur un club et un jeu structuré. A contrario, partir chez un promu turc était un vrai pari. Jeu non structuré et club non structuré : or, moi, j’ai besoin de l’inverse pour performer.

Comment s’est déroulé ton été ? Où as-tu eu des contacts, outre la JL Bourg ? En Liga Endesa, le championnat qui t’intéresse le plus ?

J’ai eu des contacts en Espagne avec un promu aussi (Breogan). J’ai également discuté avec le Turk Telekom Ankara. Avec eux, pour le coup, c’était vraiment intéressant car ils jouent en EuroCup mais c’est resté vague, rien de concret. J’ai eu un contact avec l’Hapoel Holon, c’était intéressant mais moins d’un point de vue contractuel et le championnat israélien est assez faible. Pareil en Italie, un peu de bas de tableau. Donc rien de transcendant. Et Yalova est venu, avec la possibilité d’évoluer dans le championnat turc, le deuxième meilleur en Europe après l’Espagne selon moi.

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La photo officielle avec le Semt77 Yalovaspor Basketbol, déjà une image pour les archives…

Vu le peu d’offres, c’était un choix par défaut mais j’imagine que tu t’es dit que tu pouvais suivre un plan de carrière à la Mouhammadou Jaiteh : démarrer du bas de l’échelle en Turquie et te faire repérer…

C’est sûr que c’était un peu par défaut mais je ne suis pas le genre de joueur à vouloir attendre jusqu’en septembre – octobre que l’opportunité arrive. Je préférais vraiment signer mi-août, faire une prépa complète, rentrer dans un collectif… Mais oui, j’avais le parcours de Mam’ en exemple. Et même, j’étais content de pouvoir découvrir un autre basket, une autre culture. Je suis vite redescendu sur terre (il rit).

Ce n’était donc pas partir pour partir ?

Non, ce n’était pas partir pour partir. J’ai arrêté de discuter avec Bourg à la mi-juillet, j’avais encore du temps pour trouver quelque chose. Mais voilà…

Du coup, à propos de ces cinq – six semaines en Turquie, on sent une vraie déception dans tes propos…

Oui… C’est un club qui a été promu alors que ce n’était pas du tout prévu qu’ils montent. À la mi-saison l’an dernier, ils étaient septièmes de deuxième division. Ils ont fait une super deuxième partie de saison, ils ont gagné les playoffs. Fin juin, ils sont promus et début août, il faut qu’ils aient tout organisé pour recevoir les joueurs. Ils étaient en retard quoi ! C’est sûr que quand tu es un joueur de 27 ans, international, que tu as toujours été dans de bonnes conditions en France, surtout les trois dernières années à Dijon, ça fait bizarre de se retrouver sans voiture, dans un hôtel en pleine pampa à 15 minutes de la ville, où personne ne parle anglais. C’était compliqué.

« Les entraînements en taxi, à la charge du joueur le plus souvent »

Comment allais-tu aux entraînements alors ?

On avait une voiture pour cinq étrangers. Ou sinon taxi, à la charge du joueur le plus souvent… Sur le terrain, ça allait. C’était une nouvelle expérience, c’est sûr que ça n’avait aucun rapport avec le jeu que je pratiquais en France. Pour le coup, je rejouais 4 mais en Turquie, je pense que ça me convenait. Là-bas, c’est des vrais poste 4, pas des faux 3-4 comme on voit en France

Tu avais quand même un vrai rôle dans l’équipe donc ?

Oui oui. Je jouais 30 minutes par match en présaison. Les coachs avaient pleine confiance en moi. En fait, j’étais utilisé comme une sorte de deuxième meneur. Ils savaient que j’avais une certaine intelligence de jeu. J’étais sur tous les relais, je pense que j’étais le deuxième meilleur passeur de l’équipe. Ça restait quand même très individuel, sans fonds de jeu, et pour moi, c’était compliqué.

Mais que ton équipe, pas tout le basket turc non ?

Voilà. En soi, le basket turc était très bien. J’ai eu la chance d’affronter le Darussafaka deux fois, le Fenerbahçe, Bursaspor, le Tofas Bursa… Ça reste un bon jeu. Mais personnellement, je le redis, j’ai besoin des autres pour être bon. Je ne suis pas un joueur qui va faire dix un-contre-un dans un match, forcer les tirs, ce n’est pas ma vision du basket. C’était un peu aller contre-nature.

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Un seul match officiel en BSL pour Chassang : 8 points et 3 interceptions en 23 minutes à Bursa
(photo : @msahinsahin / Yalovaspor Basketbol)

Mais tu ne t’es pas dit que ça pouvait valoir le coup de persévérer, de rester là-bas car réussir en Turquie pouvait impacter positivement ta carrière ?

Sans doute. Mais la différence entre la spirale dans laquelle j’étais là-bas et le challenge proposé par Bourg était trop importante. C’était trop intéressant pour refuser. Je suis quand même revenu en France pour jouer l’EuroCup, pas dans un club de milieu de tableau. Je n’ai que 27 ans, il me reste encore des belles années et pourquoi pas retenter un challenge à l’étranger par la suite. Mais c’est sûr que je réfléchirai plus et que je serai plus fidèle à ce que je veux réellement.

Pour clore le chapitre Yalova, comment caractérises-tu cela avec déjà un peu de recul ? Est-ce un échec, est-ce une expérience enrichissante, autre chose ?

Certains diront que c’est un échec et je peux bien sûr le comprendre. J’ai dit que je voulais aller à l’étranger et je reviens en France un mois après. Mais pour moi, c’est une expérience. Ça confirme ce que je pensais, à savoir que j’ai besoin d’un vrai fonds de jeu pour m’exprimer. Je me rends compte que je l’ai déjà trop dit ça en interview (il rit). Et maintenant que je suis marié, j’ai aussi besoin d’une bonne organisation pour que ma femme et moi soyons dans les meilleures dispositions.

Justement, maintenant à Bourg, tu dois arriver aux antipodes en terme de professionnalisme du club ?

Ah clairement, c’est le jour et la nuit. J’ai attendu cinq semaines pour avoir une voiture en Turquie. Là, je n’ai même pas attendu une heure (il rit). Je l’ai eu à la sortie de l’avion. La JL Bourg est le club le plus professionnel dans lequel j’ai évolué. Il n’y a pas photo, on voit toute l’organisation autour du club.

« Je suis venu en grande partie pour l’EuroCup »

J’imagine que c’est une intégration un peu paradoxale : tu arrives dans un nouveau club mais tu es presque déjà en terrain connu

C’est ça. Jérôme (Sanchez, son beau-frère) a joué pendant de nombreuses années ici donc j’ai déjà eu l’occasion de venir. Mes beaux-parents sont aussi sur place. Je connais bien la ville. Et entre les matchs amicaux, l’Ain Star Game, les matchs de championnat, j’ai souvent affronté la JL. Je crois que je ne connaissais juste pas les vestiaires (il rit). J’ai même déjà fait des camps estivaux avec Fabrice Serrano à Ekinox.

Ta décision a-t-elle été principalement motivée par la présence de Laurent Legname ?

Non, c’est en grande partie pour l’EuroCup. Bien sûr que je connais très bien Laurent mais si l’ASVEL, Monaco, Boulogne-Levallois ou Strasbourg m’avaient appelé, ma réponse aurait été la même. Si c’était un club français sans Coupe d’Europe, je serais resté en Turquie.

De fait, penses-tu vraiment que l’EuroCup est un pas en avant dans ta carrière par rapport à la BCL, une meilleure exposition ?

Quand on joue la BCL, on dit que ça rattrape l’EuroCup mais on sait tous que l’EuroCup reste le niveau au dessus, l’antichambre de l’EuroLeague (il sourit). Surtout, le nouveau format est très intéressant avec 18 matchs minimum et la possibilité de faire des playoffs et, pourquoi pas, monter en EuroLeague. Toutes les rencontres seront importantes, ça va être un gros niveau. Ce n’est que mon avis mais je pense que la BCL a fait un pas en arrière en revenant sur des poules de quatre équipes. En six matchs, ça peut être fini très vite, comme nous l’année dernière. Là, avec ce nouveau format, on a la garantie de 18 matchs de très haut niveau et je suis sûr que ce sera une meilleure exposition. Affronter Bologne ou Valence, c’est aussi bien que de jouer en Turquie (il rit). Ce sont presque des équipes de niveau EuroLeague, ce sera très intéressant pour nous, pour se comparer, pour voir notre marge de progression, voir où on en est. C’est très bien pour le club et les joueurs.

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Troisième de la BCL en 2020 avec la JDA Dijon, Alexandre Chassang va maintenant découvrir l’EuroCup
(photo : FIBA)

Comment caractériserais-tu l’impact que Laurent Legname a eu sur ta carrière ?

Il a su comment m’utiliser. Je pense que j’ai répondu à ses attentes. J’ai entendu des paroles comme quoi il fallait que je remercie Laurent. Je pense que je le fais dans toutes les interviews que je donne… Donc je le remercie encore (il sourit). Car il a compris comment m’utiliser. Je suis un poste 4 de formation et pourtant, il a tout de suite vu que je serai plus à l’aise sur le poste 5 grâce à son plan de jeu, d’abord défensif, mais aussi offensif. À ses côtés, je n’ai pas cessé de progresser pendant trois années et j’espère que je continuerai à le faire cette saison. Je sais que j’ai encore du chemin à faire.

Pour l’instant, est-il le même qu’à Dijon ?

Oui, pour l’instant, il n’y a aucune différence. Comme nous tous, c’est un coach qui a encore de belles années devant lui, une vraie marge de progression. Jouer deux matchs par semaine et l’EuroCup va lui permettre de continuer à avancer. Tant mieux pour nous.

Le choix de revenir en France a-t-il aussi été facilité par le niveau actuel du championnat ?

Oui, je m’étais déjà posé la question. Maintenant, on a deux équipes en EuroLeague, des clubs engagés en EuroCup et en BCL… On a un gros championnat. Est-ce que la nécessité d’aller à l’étranger est toujours aussi importante ? Je ne sais pas mais personnellement, c’était plus pour aller voir autre chose, voir comment ça se passe ailleurs. Sportivement, on sait que la Betclic ÉLITE est de plus en plus relevée et ce n’est pas du tout un recul par rapport à la Turquie. Je pense que l’on s’en rapproche de plus en plus.

« Je n’ai jamais vu une équipe en place défensivement aussi rapidement »

Ce n’était pas le choix de la facilité de venir à Bourg aussi ?

C’est surtout qu’ils m’ont appelé. Mais il n’y a pas photo, c’est sûr que c’est plus facile pour moi de venir ici avec une philosophie que je connais parfaitement. Après, il va y avoir encore plus de concurrence cette saison étant donné qu’on a une très bonne équipe. Il va falloir se battre pour le temps de jeu. Ce ne sera pas si facile que ça.

On l’a encore vu samedi contre Strasbourg où tu as passé la quasi-intégralité de la deuxième mi-temps sur le banc…

17 minutes sur le banc, c’est ça (il rit). C’est normal. On est en début de saison et j’arrive avec le rythme de Yalova où j’étais poste 4. Même si je connais très bien le jeu de Laurent, il faut un petit temps de réadaptation à l’intensité demandée, aux efforts demandés. Ça va venir. En plus, l’équipe est très compétitive et tant mieux, car le plus important est de gagner le plus de matchs possibles. Tout le monde s’épanouira.

Quelles sont tes premières impressions sur ce groupe de la JL d’ailleurs ?

On a des joueurs très intelligents, déjà. Par exemple, c’est ma quatrième saison avec Laurent et je n’ai jamais vu une équipe en place aussi rapidement d’un point de vue défensif. Dans sa philosophie de jeu, c’est un gros point positif. Pour l’instant, on a encore un peu de mal à se libérer en attaque mais ça devrait venir avec le temps en principe. La défense reste le plus important. Tous les postes sont doublés, on a des joueurs qui n’hésitent pas à faire des sacrifices. J’espère que la mayonnaise va continuer à prendre. Vu qu’il nous reste encore au minimum 50 matchs à disputer, je pense que tout le monde aura son mot à dire.

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En deux rencontres avec la JL, Chassang a cumulé 6 points et 5 rebonds en 31 minutes, pour deux victoires
(photo : Jacques Cormarèche)

Refaire un parcours collectif à la Dijonnaise avec des finales et un trophée, c’est l’ambition ?

À la Bressane maintenant (il rit). Bien sûr, quand on a goûté à un trophée, on a envie d’y retourner. Après, le championnat est de plus en plus relevé avec Monaco et l’ASVEL qui font figure de favoris. À nous de faire mentir les pronostics. Nos deux premières victoires à l’extérieur vont compter à la fin de l’année. On va déjà exister dans toutes les compétitions, c’est pour ça qu’on a pris un onzième joueur (Hayden Dalton), que je connais et qui est vraiment très bon. On a de grandes ambitions.

Il va falloir apprendre à gérer le rythme de deux matchs par semaine aussi ? Quand on voit que les clubs d’EuroLeague lâchent des rencontres de championnat au milieu de la saison, on se dit que ça devrait inévitablement vous arriver aussi…

C’est pour ça que nos trois premières victoires vont compter. Nous sommes humains, je pense qu’il y a quelques matchs qu’on va forcément lâcher mais connaissant le coach, ce ne sera pas volontaire. C’est sûr qu’il y aura de la fatigue. À nous d’être le plus professionnel possible avec la récupération. Ça va être intense et compliqué mais c’est ce que le club veut… Et les joueurs aussi car ça fait moins d’entraînements mine de rien (il rit).

Tu as eu le temps de te retourner sur tes trois années à Dijon et de percevoir l’effet que ça a eu sur ta carrière depuis l’ASVEL et la déprime de Hyères-Toulon ?

Ça a été un renouveau pour moi. Ça m’a permis de m’exprimer le mieux possible sur le terrain. En plus, j’ai rencontré à Dijon des personnes avec qui sont devenus des amis pour la vie. Dijon a clairement changé ma carrière. Le fait que Jean-Louis Borg et Laurent me veulent dans leur équipe, qu’ils me gardent trois ans… Je leur en suis reconnaissant bien sûr (il sourit). Laurent est quelqu’un de dur mais de juste dans tout ce qu’il fait, il m’a beaucoup aidé en dehors du terrain aussi.

« Ça m’a calmé »

Outre ton nouveau statut, ton passage à la JDA t’a aussi apporté le t-shirt que tu portes actuellement sur tes épaules, celui des Bleus, avec désormais 7 sélections au compteur…

Bien sûr ! Maintenant qu’il y a ce nouveau système de qualifications, l’équipe de France devient un but lors de chaque fenêtre. Il y a quatre matchs en novembre et février donc je vais tout faire pour être le plus performant possible en club afin que Vincent (Collet) m’appelle à deux reprises. Cet été, ce sera évidemment un peu plus compliqué mais c’est toujours un vrai plaisir et une grande fierté que de rejoindre les Bleus.

Tu possèdes un contrat 1+1 avec la JL Bourg : cela veut-il dire que tu comptes retenter ta chance prochainement, peut-être dès l’été prochain ?

En réalité, j’ai signé deux ans, avec une option de mon côté sur la deuxième saison. Je vais déjà faire ma saison tranquillement. Là, ça m’a calmé entre guillemets. Je vais avoir 27 ans en novembre, j’ai encore le temps de retenter l’étranger. Je vais rester sur le même fil, celui de travailler le plus possible pour performer et on verra bien ce qui se passe.

Et d’attendre une offre plus appropriée cette fois…

Voilà… Je serai fidèle à mes volontés au moment de choisir mon futur club.

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JaCorey Williams, Eric Mika et Alexandre Chassang : trois pivots de bon niveau, prémisses d’une rude concurrence
(photo : Jacques Cormarèche)

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