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ITW avec Valériane Ayayi, épanouie à Prague et troisième de l’EuroLeague 2019

Après avoir gagné trois titres de champion de France entre 2016 et 2018, Valériane Ayayi (1,84 m, 24 ans) a choisi d’aller à Prague vivre sa première aventure à l’étranger durant la « saison hivernale » (elle a déjà joué en WNBA l’été). Une aventure qui n’est pas terminée (elle entame la finale des playoffs tchèques ce mercredi) mais qui a lui a permis de vivre son premier Final Four. C’était le week-end dernier à Sopron en Hongrie. Pour BeBasket, elle revient sur cet événement.

Bonjour Valériane. Tu viens de participer au Final Four de l’EuroLeague féminine. Vous avez embêté Koursk une bonne mi-temps mais Breanna Stewart était inarretable. Puis lors de la petite finale, vous avez dominé à Sopron, finaliste 2018, qui était à domicile.

Ce fut un Final Four riche en émotions et en apprentissage. En effet nous avons embêté Kursk avant de craqué dans le troisième quart-temps. Le match a été très haché par le grand nombre de fautes sifflées des deux côtés ce qui ne nous a pas aidé car nous aimons jouer vite. Le match était en quelque sorte au ralenti. Plus que Breanna, qui de toute façon score, il s’agit plus de Sonja Petrovic et Natasha Howard qui ont fait des gros matchs. Sur la petite finale, on domine Sopron dans un match pas super esthétique mais très intense. Les organismes étaient fatigués on a joué avec les tripes, avec le cœur.

Se hisser en finale, en sortant Ekat’ ou Koursk, était-il possible cette année ?

Je pense que oui tout était possible sur ce Final Four. Aucune équipe n’était invaincue alors sur un match, qui sait ? Mais je pense que la profondeur de banc a sûrement fait la différence face à Sopron et nous.

Globalement, que retiens-tu de cette saison 2018/19 d’EuroLeague ? C’est ton premier Final Four.

En signant à Prague je savais pourquoi j’y allais. Je voulais faire un Final Four. Après, rien n’était écrit d’avance avec notre effectif et notre groupe relevé. Ce que je retiens surtout, c’est que cette saison a été difficile physiquement mais que nous avons su rester solidaires à chaque match et dans notre période difficile afin d’atteindre notre objectif. Et ça, j’ai beaucoup apprécié.

Individuellement, tu as été très responsabilisée (35 minutes par match) et a tourné à 16,6 d’évaluation en moyenne. Es-tu contente de tes performances ?

En effet, Coach Hejkova m’a directement donné beaucoup de responsabilités. Je m’y attendais car j’avais discuté avec elle auparavant mais peut être pas autant. J’ai eu du mal après la Coupe du Monde qui a été difficile sur le plan personnel et collectif mais elle m’a juste demandé de reprendre du plaisir à jouer au basket et que le reste suivrait. Disons que je suis satisfaite d’avoir répondu présente à un rôle de leader dans une grosse équipe d’EuroLeague. Mais en terme de chiffres (statistiques), je voudrais faire encore mieux.

C’est ta première expérience à l’étranger. Qu’est ce que cela fait de se retrouver avec le statut de joueuse étrangère ?

J’adore être joueuse étrangère. C’est autre chose. Après ici les joueuses locales sont comme nous, elles ont appartements, voitures, ne s’occupent de rien. Vraiment, c’est super. On ne se préoccupe que d’être performantes sur le terrain !

Sur quel domaine cela t’as fait le plus progresser ? L’agressivité, la confiance ?

Je dirai que j’ai gagné encore en maturité. J’étais déjà agressive et confiante, c’est pour ça que Coach Hejkova m’avait recruté mais j’ai appris à tenir un nouveau rôle, à faire jouer mon équipe encore plus qu’auparavant et j’adore ça.

Pour cet été : l’Euro oui, pas la WNBA

Les trois derniers étés, tu as changé de club. Vas-tu encore faire de même cet été où tu souhaites prolonger l’aventure à Prague ?

Oui, j’ai changé de club les trois derniers étés, pour des raisons diverses et variées. Ici à Prague je m’y sens bien, même très bien. C’est une ville sublime, le club est super professionnel et j’ai surtout une coach qui me met dans les meilleures conditions. Donc oui je serai probablement toujours à Prague la saison prochaine. De toute façon j’avais signé un contrat de 2 ans.

En championnat, vous allez jouer la finale à partir de ce mercredi après avoir gagné vos 26 matchs (20 en saison régulière, 6 en playoffs). Prague y est intouchable non ?

Oui, Prague est pratiquement intouchable en championnat local.

Comment est la ZBL, au niveau sportif, des structures, des ambiances… ?

La Ligue tchèque est similaire à la ligue française. Certains clubs sont plus petits que d’autres et ont moins de moyens que d’autres. Donc c’est la meme choses en terme de structures notamment. Après sur le niveau sportif, c’est beaucoup moins fort, seulement quelques équipes pourraient être compétitives en Ligue Féminine.

Qu’as-tu prévu pour « l’intersaison ». Prendre part à l’Euro en juin ? Retenter l’aventure WNBA ?

J’espère prendre part à l’Euro en effet. Je pense que cette équipe de France a encore beaucoup à gagner et j’aimerais faire partie de ce projet. Et pour le reste de l’été, j’ai pour le moment d’autres projets (sourire).

Valériane Ayayi lors de la petite finale (photo : FIBA)

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