Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Camps

ITW Didier Primault, économiste du sport : Quelles conséquences suite à la crise du coronavirus ?

Directeur général du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) Progesport et membre du Comité de Gestion de CDES Progesport, l’économiste Didier Primault a répondu à nos questions concernant la suspension des championnats sportifs, et notamment de basketball, en raison du coronavirus. Il donne son avis sur les possibilités des suites de la saison 2019/20 et surtout les conséquences de cet arrêt.

Les championnats sportifs sont suspendus partout dans le monde à cause de la pandémie mondiale. D’un côté, de nombreuses « petites » ligues choisissent déjà d’arrêter définitivement leur saison. De l’autre, les grandes ligues prônent la patience et attendent de voir un peu comment ça évolue. Est-ce parce que ces ligues sont plus fortes et ont plus de moyens ou est-ce parce qu’elles ont le plus à perdre ?

C’est plutôt la deuxième question, elles ont plus à perdre. Ou alors, les rapports de force avec les clubs dans les grosses ligues sont peut-être un petit peu plus difficiles. Je pense que c’est l’enjeu économique qui met beaucoup de pression, c’est évident. On voit bien ce qu’il se passe avec le football en France, pas mal de clubs mettent la pression en disant il faut que le championnat se termine (par des matchs). Pour ce qui concerne le basket français, on sait qu’on est quand même dans une année particulière, où il y a trois descente donc avec des enjeux plus forts cette année. Il y a une crainte derrière ces enjeux là. Il y a une situation certes exceptionnelle mais qui dans la cas de l’arrêt définitif de la compétition n’est pas forcément bien cadré juridiquement. La ligue prendrait un risque important d’arrêter complètement le championnat, si elle décidait tout à coup que les résultats soient fixes et que les équipes aujourd’hui  »dans la charrette » descendent. Le risque serait que les clubs attaquent ces décisions, étant donné les gros enjeux pour eux. Donc on peut comprendre que dans les grosses ligues, ce soit assez compliqué de dire que la saison est terminée, qu’on boucle tout et  »au revoir, bonne vacances et à l’année prochaine ». C’est clair qu’il y a là des enjeux forts, financiers et sportifs.

Le fait que ces risques juridiques soient si importants ne pourrait-il pas obliger la LNB à revenir sur certaines décisions, comme le passage à 16 clubs en Jeep ELITE ? Ne pas faire de descente mais accepter les montées, et ainsi ne pas faire de malheureux, peut sembler être la moins mauvaise des solutions.

De toute façon, on est dans une situation exceptionnelle de crise avec aujourd’hui encore beaucoup d’incertitudes. Parce que si finalement si on était certain, pour ce qui concerne la France, que le confinement s’arrêterait à la fin du mois de mars et qu’on pourrait reprendre les différentes activités rapidement, tout serait déjà plus facile. Le problème, c’est qu’on sait déjà que ça risque de ne pas s’arrêter au 30 mars et que ça va certainement tenir toute une partie du mois d’avril, voire au delà. C’est là que le problème démarre, c’est qu’aujourd’hui il est difficile de se projeter et de prendre une solution définitive. Dans ces cas là, la moins mauvaise solution, c’est de faire des scénarios en disant que si on est obligé de tout arrêter jusqu’à fin mars, voilà la solution qu’on peut proposer, si c’est fin avril, voilà la solution qu’on peut proposer, si c’est fin mai…

« Juridiquement, il y a un gros, gros risque »

Avec une deadline éventuelle en disant par exemple, « si on ne peut pas reprendre avant le X mai », la saison sera de fait arrêtée ?

Tout à fait. Mais rien ne vous mettra complètement à l’abri d’une contestation de la décision qui sera prise. Parce qu’on n’est plus dans le schéma qui avait été imaginé. Si les statuts ne sont pas suffisamment clairs sur le fait que la ligue puisse prendre toute décision dans le cadre d’une situation exceptionnelle pour valider ou pas, ou organiser la fin du championnat, si vous n’avez pas des dispositions très précises par rapport à ça, juridiquement il y a un gros, gros risque. Pas uniquement pour faire des malheureux, mais des gens qui vont nous attaquer en disant que vos décisions, juridiquement, elles ne tiennent pas la route.

La Chorale de Roanne fait partie des trois équipes actuellement relégables (photo : Olivier Fusy)

Est-ce qu’il ne faudrait pas que les décisions ne soient pas prises par les ligues mais plutôt par le gouvernement ? Le Ministère pourrait éviter que le foot fasse comme ci, le basket comme ça, le rugby plutôt comme cela… En fait, que le gouvernement tranche par le haut et qu’ils imposent aux fédérations et ligues sportives un format unique.

Chaque sport à sa culture, ses contraintes. On sait par exemple que la contrainte qui pèse sur le rugby n’est pas la même que celle qui pèse sur le basket, ou sur le football. Le président de la Fédération française de football (FFF) disait que s’il le faut ils iraient jusque début juillet et qu’ils joueraient tous les trois jours s’il le faut. Le rugby ne peut pas faire ça. Au niveau de la santé des joueurs, ils ne pourront pas jouer plus d’une fois par semaine. Et donc, ils vont être eux plus sous pression que le basket et le football. Le basket a les playoffs mais on peut éventuellement réduire leur format, voire passer à des matchs secs, si vraiment on a besoin de trouver beaucoup, beaucoup de dates. Donc la forme du basket lui donne un peu plus de marge de manœuvre par rapport au le rugby par exemple. Et donc traiter toutes ces situations différentes par un texte de loi où un arrêté venant de l’Etat, ça me parait compliqué quand même. L’Etat pourrait dire, on veut que tous les championnats soient arrêtés au 30 juin et on ne veut pas que les championnats reprennent pour quelques journées. On pourrait toujours dire ça mais ça peut se traduire sur des modalités tellement différentes derrière que ce sera toujours sujet à discussion.

« Dans les situations compliquées, l’une des façons de s’en sortir c’est de faire aucun perdant »

Par contre, il pourrait imposer certaines choses, comme interdire les descentes, non ?

Effectivement on sait bien que dans les situations compliquées, l’une des façons de s’en sortir, c’est de ne faire aucun perdant. Et donc si vous faites descendre personne et monter ceux qui devaient monter, là tout le monde sera d’accord. Enfin tout le monde, tout ceux qui seront les premiers concernés, après ceux qui vont être obligés de jouer à 20 dans le championnat alors qu’ils ont des coupes européennes…. Je pense notamment à l’EuroLeague pour le basket, je ne suis pas sûr pour le coup que l’ASVEL ça les ferait rigoler d’être à 20 dans le championnat de France. On a vu cette année à quel point ça tirait beaucoup sur les joueurs, les effectifs. Mais disons que c’est pas leur survie qui est en cause. Les clubs potentiellement descendants, eux ils applaudiraient des deux mains. Après effectivement, ce serait quand même une solution assez dommageable si on considère qu’il y avait plutôt besoin de réduire les ligues, ce en quoi je crois, donc ça serait un problème. Mais on ne peut rien exclure aujourd’hui au regard de cette situation exceptionnelle.

Vendredi après-midi, la ligue des Pays-Bas a annoncé l’arrêt définitif de la saison 2019/20. Ils disent que cela part d’une analyse à la fois organisationnelle, financière et sportive sur la situation. Ils auraient fait le constat qu’il était plus clair et plus facile d’arrêter. On peut en effet se demander s’il ne serait pas plus simple pour tout le monde de se mobiliser pour l’année prochaine, on aurait le temps de connaître l’impact économique de cette crise et de laisser le temps aux instances et ligues de rebondir.

Chaque situation a sa solution propre. Je ne connais pas la situation des championnats des Pays-Bas. Ils ont certainement fait une analyse rationnelle, il n’empêche qu’à l’intérieur du dispositif il peut y avoir des clubs qui s’estiment lésés par cette décision. Ils ont peut-être eu un large échange avec les clubs qui un par un ont accepté ce principe là et se sont engagés à ne pas attaquer la décision. Est-ce qu’ils ont dans leurs statuts une règle qui donne tout pouvoir à la ligue de décider comment ça se passe dans ce cas là et que la décision est inattaquable ? Dans ce cas là, ça facilite la prise d’une telle décision. Mais une fois encore, si vous n’avez pas ça, si vous avez des clubs qui sont vent debout par rapport à ça, vous prenez aussi un sacré risque si quelqu’un vous attaque en disant :  »Vous m’avez fait perdre une chance et que pour moi ça vaut 3, 4, 5, 6 millions d’euros. » Je pense qu’une ligue fragile, ça peut lui faire très, très mal.

Donc on en revient à l’idée des scénarios. Si les statuts ne sont pas assez solides, il faudrait non seulement les faire valider par le comité directeur mais aussi par tous les clubs ?

C’est sur que c’est une large concertation, avec une prudence, mais avec un gros risque, c’est qu’il y aura toujours des perdants dans les dispositifs qui vont être choisis. Sauf à aller au bout de la saison, c’est la seule chose qui ne peut pas faire de perdant. La seule incontestable, c’est qu’on arrive finalement – parce que la reprise se fait assez vite – à caser les matchs tels qu’ils étaient prévus. Là je pense que c’est difficilement attaquable, on aura simplement différé les matchs mais la formule reste la même.

Même les matchs à huit clos ont fait l’objet de commentaires. Jean-Denys Choulet (Roanne) et Eric Girard (Le Portel) disaient que jouer un match retour à huis clos à domicile après avoir disputé le match aller avec un public hostile ne respectait pas l’étique sportive. Il y a aussi des joueurs américains qui sont rentrés aux Etats-Unis. Certains craignent qu’ils ne reviennent pas, parce qu’ils ne veulent ou ne peuvent pas. Dans les règlements d’aujourd’hui, les clubs LNB ne sont plus censés pouvoir signer de joueur après le 29 février.

La remarque d’Eric sur les huis clos, je trouve qu’au regard de la gravité de la situation, on va dire que ce reproche est quand même marginal, voire un peu excessif. Par contre effectivement, les joueurs américains qui sont partis et qui ne vont pas revenir alors même que vous ne pourrez pas les remplacer, là c’est clair que vous donnez un sacré coup de canif dans l’équité sportive. Sans compter le fait que si le championnat va trop loin, il y a des contrats qui arriveront à échéance. Qu’est-ce qu’on fait avec ça, c’est la question que se pose également le foot. Si la saison finit le 14 juillet alors que tout les contrats s’arrêtent au 30 juin, comment ça se passe ? Est-ce que vous pouvez imposer à des joueurs de rester ? Si c’est pour disputer une finale, je pense que des joueurs peuvent être intéressés pour rester, mais là encore ça fait des problème en cascade.

« Une grave crise économique s’annonce »

De toute façon, tout cela laissera des traces. Les clubs de basket sont quand même plutôt dans une assez bonne santé financière ce qui est plutôt une bonne nouvelle. La Direction nationale du conseil et du contrôle de gestion (DNCCG) faisait remarquer qu’il y a une situation nette de l’ensemble des clubs qui est positive, ce qui est vraiment bien puisque ça permet aussi d’amortir des choc comme ça. Mais s’il y a trop de perte de recettes, cela va quand même destabiliser les clubs qui sont les plus fragiles, c’est une évidence.

Est ce que cet arrêt brutal peut briser la bonne dynamique de développement des clubs ?

Oui mais cela n’est pas propre au basket, c’est une crise économique grave qui s’annonce. Cela impacte le sport. Le basket, sur la crise financière de 2008, avait plutôt bien résisté. C’était une bonne surprise parce que on aurait pu s’attendre à ce que ce soit plus compliqué, car la santé financière était moins bonne que ce qu’elle est aujourd’hui et les clubs ont réussi à maintenir leur partenariat. Cela montre qu’ils ont de très bonnes relations avec les partenaires locaux. Il y a une certaine solidité des clubs de basket par rapport à ça. Peut-être qu’ils ont de moins gros partenaires qu’en rugby et en football mais les leur sont peut-être plus fidèles parce que mieux ancrés dans le territoire et proches du club. Mais de toute façon, la crise économique qu’on va connaitre va impacter tout le monde et les clubs de basket ne seront pas épargnés.

Cette bonne santé économique est aussi due à une plus grande diversification des recettes. Les clubs sont moins dépendants des droits TV qu’en football et rugby. En plus des droits TV, il y a de la billetterie, il y a du partenariat public et privé… Est-ce que ça ça pourrait leur permettre de mieux s’en sortir que pour les clubs des autres sports ou qu’à l’étranger ?

Je pense que c’est l’explication de la bonne résistance par rapport à 2008, même dans les partenaires des sponsors privés, il y a beaucoup de sponsors. On cite souvent des clubs comme Dijon qui ont un grand nombre de partenaires privés. Effectivement ça permet d’amortir. Après on peut espérer que le message passe partout (dans le monde du basket) : en France, même dans une crise économique, les gens continuent d’être payés, les clubs ne mettent pas la clé sous la porte tout de suite. Il y a une réalité : il y a beaucoup plus de garantie d’être payés en France que dans certains pays, à l’Est ou au Sud de l’Europe. Il faudrait que les agents réfléchissent un peu plus à considérer que cela fait partie des choses qui sont aussi intéressantes, peut-être plus, que 1 000 ou 2 000 euros de plus sur le contrat. De ce côté là, la France est plus fiable que 90% des pays en l’Europe. Même s’il faut reconnaitre que ça devrait être une prise de conscience déjà ancienne et on ne peut pas dire que ça a avancé aussi vite qu’on aurait pu le penser ces dernières années.

La bonne dynamique dijonnaise, tant sportive qu’économique, sera-t-elle stoppée par la crise économique qui va suivre/accompagner la crise sanitaire ? (photo : Sébastien Grasset)

Il y a quand même de vraies interrogations : l’intégralité des droits TV va-t-il être perçu par la LNB, quid des sponsors qui ont payé pour une affichage qu’ils n’auront peut-être pas ?

Dans le basket pour les clubs, les droits TV pèsent peu. Sur la saison 2018/19, c’était 4% des revenus. L’absence d’une partie des versements des droits TV, ça peut plus affecter la ligue elle-même, ses services. La billetterie c’est pas non plus la chose la plus importante, ça représente à peu près 16%. Mais c’est vrai que quand vous n’avez plus de billetterie et donc plus de spectateurs, vous n’avez plus d’opération VIP et d’activation par rapport aux partenaires. C’est là que ça fait le plus mal parce que le sponsoring sur le basket c’est 50%, et 43% sur le sponsoring privé. Actuellement, toute la partie activation pendant les matchs n’est plus là, les sponsors vont avoir des difficultés économiques et vont légitimement demander à payer au pro rata des matchs qui ont eu lieu, à moins d’avoir des assurances par rapport à ça, ce à quoi je ne crois pas. Je ne pense pas qu’on ait des assurances qui couvrent vraiment ça. Donc là évidemment, ça fait mal. Sur les subventions, il ne devrait pas y avoir d’impact car en principe ces subventions sont votées et sont dues. Pour cette année, l’impact peut ne pas être très, très fort mais il peut y avoir pour l’année prochaine des répercussions avec des entreprises qui reverraient à la baisse le sponsoring parce que tout simplement il faudra qu’elles fassent des économiques. Donc ce qu’on peut craindre, c’est une baisse du sponsoring privé, pas seulement pour cette année mais aussi pour les années qui viennent.

« Tous les championnats sont logés à la même enseigne. Avec peut-être un petit plus pour la France… »

Un club comme l’ASVEL qui annonce 11 millions de budget pour la saison 2019/20 pourrait finalement enregistrer moins de recettes que prévu.

Encore une fois, on est dans l’incertitude. Cela dépend. Si effectivement le confinement s’arrête assez vite, que les championnats reprennent et qu’ils peuvent aller au bout, normalement il ne devrait pas y avoir trop de perte de revenus. Mais ce scénario là, que je qualifierais de « scénario rose », est de plus en plus improbable. Le confinement va sans doute être prolongé durant tout ou une partie du mois d’avril. Est-ce que ça sera possible de finir la saison régulière et de faire les playoffs comme prévu ? Ce n’est pas sur. Les playoffs, c’est aussi des contrats avec des dispositifs particuliers, des tarifs de billetteries et de partenaires aussi, et là il va y avoir un impact qui va commencer à apparaitre.

Martial Bellon, le Président de la SIG Strasbourg, a dit que les pertes risquaient de s’étaler sur les 4 ou 5 années à venir. C’est un scénario qui apparait plausible non ?

Oui, oui parce que là il y a la crise sanitaire à gérer mais derrière il va y avoir un vrai coup de ralentissement économique. C’est déjà annoncé, économiquement il va y avoir un impact qui n’est pas du tout négligeable. C’est évident que ça va peser sur les années qui viennent dès lors que les partenaires auront peut-être moins de moyens à mettre sur le sport effectivement.

Surtout que le sport est une industrie qui est un peu la dernière roue du carrosse…

C’est vrai que ça fait partie des premiers budget rabotés, le budget communication/sponsoring. Celui dans lequel on tape quand il y a un gros problème, même si une fois encore en 2008, les partenaires sont restés assez fidèles aux clubs de basket. Mais le principe c’est quand même plutôt ça, dans les entreprises vous allez plus économiser dans ces budgets là que dans les charges fixes que vous ne pourrez pas réduire.

Avec cette crise, tout le monde est impacté dans le monde : de l’Australie aux Etats-Unis, en passant par l’Europe et la Chine. Au pire, tout le monde va avoir des pertes proportionnelles à ses moyens et personne va se trouver vraiment lésé vis à vis des autres.

Tout le monde est logé à la même enseigne, les seuls qui ont une petite expérience de ça, plus grande que la nôtre, ce sont les Américains. Avec les lock-outs (1999 et 2011), même si là ça fait quelques années qu’il n’y en n’a pas eu, ils ont, même en temps normal, déjà eu une moitié de saison qui a disparu. Ils sont très costauds donc ils vont s’en remettre sans trop de difficultés. Tous les autres sont à peu près logés à la même enseigne effectivement.

Donc finalement, tout le monde va baisser ses prétentions et le sport de haut-niveau va pouvoir reprendre, à l’identique mais avec des salaires moins élevés…

C’est l’une des possibilité. Il faudra voir là encore à la fin de la crise si tout le monde a été affecté de la même façon. Les Italiens, les Espagnols et les Grecs avaient déjà d’autres difficultés que celle-la. Les principaux championnats qui peuvent être des championnats concurrents du championnat français sont affectés comment le championnats français. Je pense que ça va être une baisse globalement des moyens en Europe pour les principaux championnats. Tout le monde sera probablement sur le même pied d’égalité avec peut-être un petit plus de la France en terme d’image, une fois encore, pour sa capacité à payer les gens jusqu’au bout dans des situations comme celle-ci. Ce qui n’est pas forcément pareil partout.

Avec Camille Liprandi,

 

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion