Et de huit pour l’ASVEL ! L’équipe de Zvezdan Mitrovic a signé son huitième succès de la saison d’EuroLeague, en s’imposant ce jeudi soir 92 à 88 contre le BC Khimki Region dans une Astroballe à guichets fermés. Une victoire logique même si les champions de France en titre se sont fait peur en fin de rencontre, après avoir pris le large (jusqu’à +19) grâce à une nouvelle fois à un troisième quart-temps archi dominé.
En début de rencontre, la formation de Rimas Kurtinaitis (ancien joueur de l’Elan Chalon et d’Angers) a exploité les balles perdues rhodaniennes (10 au final) pour prendre les devants grâce à trois paniers à 3-points du Letton Janis Timma (20 points à 6/11 derrière l’arc). Mais de l’autre côté, l’ASVEL attaquait inlassablement Alexey Shved (15 points à 5/11 aux tirs, 3 rebonds et 4 balles perdues pour 11 d’éaluation en 25 minutes), incapable de tenir un duel en défense. Propulsés par un excellent Jordan Taylor (10 points et 7 passes décisives pour 16 d’évaluation à la 17e minute, 17 points à 6/10, 8 passes décisives et 4 fautes provoquées pour 24 d’évaluation en 29 minutes au final), les locaux sont ainsi rentrés aux vestiaires avec 5 points d’avance malgré le panier au buzzer de Shved.
Un nouveau chantier dans le troisième quart-temps
Au retour sur le parquet, le chassé-croisé a repris avant que l’ASVEL n’active son mode « énergie folle ». Avec l’énorme activité d’Adreian Payne (11 points à 3/6 et 3 rebonds pour 11 d’évaluation en 22 minutes) et un David Lighty encore au four et au moulin, l’équipe de Zvezdan Mitrovic a enchaîné les stops pour faire l’écart. Avec seulement 12 points encaissés sur le troisième quart-temps, les Villeurbannais comptaient 17 points d’avance (74-57) à 10 minutes de la fin. Puis +19 après un back-door bien senti par D-Light.
Chris Kramer a craqué
Mais le relâchement a failli coûter cher aux locaux. Des possessions arrêtées avec des joueurs statiques ont amené peu de paniers et surtout du jeu rapide pour les visiteurs. Sans pression, les Russes ont repris confiance d’autant plus que le mangeur de ballons Alexey Shved était sur le banc et que le collectif tournait mieux sans lui. Petit à petit, ils ont recollé. Jusqu’à n’être qu’à un point de retard (89-88). Envoyé sur la ligne, Jordan Taylor a manqué son premier lancer. Mais son compatriote Chris Kramer, qui avait l’occasion d’égaliser, a lui manqué ses deux tentatives. Comme un symbole, David Lighty a surgi pour prendre le rebond défensif. Il n’a pas craqué pour finir le travail (92-88) et parachever son chantier (20 points à 8/13, 5 rebonds, 3 interceptions et 6 fautes provoquées pour 27 d’évaluation en 28 minutes).
De retour dans le top 8, l’ASVEL n’a plus qu’un match sur la phase aller de la compétition. Ce sera contre le Real Madrid le vendredi 3 janvier, là-aussi dans une salle déjà pleine. Mais avant, l’équipe de Zvezdan Mitrovic veut retrouver le succès en Jeep ELITE, vendredi à Gravelines, après sa première défaite de la saison en championnat de France, lundi au Mans.









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