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Le Mans va recruter un arrière, mais pas question de couper Hendrix

Après la défaite à Ventspils en cours de semaine, Eric Bartecheky, l’entraîneur du Mans, était frustré par son équipe. Le coach champion de France a réclamé du renfort. L’impact du pivot Richard Hendrix pose notamment question. Ce dernier, plus gros salaire de l’effectif, apporte 9 points à 55,2% de réussite aux tirs, 6,1 rebonds, 1,4 faute provoquées pour 13,1 d’évaluation en 22 minutes. Pas suffisant pour beaucoup… Mais pas au point de le couper. Le président Christophe Le Bouille l’a confirmé dans une entrevue accordée au Maine Libre avant la victoire du MSB contre Dijon (81-57) samedi.

« J’ai lu qu’il (Eric Bartecheky) aimerait le renfort de deux joueurs. Je n’aime pas trop ça… Il a fait le choix de partir dans cette configuration, je le suis, je suis solidaire des décisions qu’on a pris ensemble. Mais changer dans tous les sens, je dis non ! Lors d’une réunion avec Vincent (Loriot), qui s’est déroulée (en cours de semaine dernière), je lui ai répété ma position de façon claire : Richard Hendrix ne quittera pas le MSB. Je suis plutôt satisfait du secteur intérieur même s’il reste perfectible. On ne va quand même pas rajouter un cinquième intérieur, ça manque de cohérence… »

Samedi, lors de la victoire du MSB, Richard Hendrix n’a joué que 7 minutes. Le coach a expliqué son choix après le match, devant la presse.

« Il a été malade jeudi et vendredi. On a logiquement fait appel à Wilfried Yeguete et Petr Cornelie et cela a marché. Il n’y avait pas raison de faire des changements. »

Critiqué pour ses productions alors qu’il possède un salaire élevé, le pivot étasunien s’est défendu à son tour dans Ouest-France.

« Être le leader offensif n’est pas mon but. Si ça doit arriver, ça arrivera. Mais durant mes onze années de carrière, j’ai eu la chance de jouer dans des clubs de très haut niveau, de gagner des trophées. Cela m’a conditionné à adopter la manière dont ces équipes jouent. On ne voit pas beaucoup de leurs joueurs dominer les différentes catégories statistiques. Ce ne sont pas des équipes avec un joueur qui tire tout le monde. Leurs effectifs sont beaucoup plus équilibrés. Je suis convaincu que c’est le meilleur moyen d’aller vers le succès. C’est seulement mon opinion : je veux faire ce qu’on me demande de faire et ce qui est nécessaire pour l’équilibre de l’équipe. Je veux faire ma part. Si on me demande de faire plus, ou autre chose, je n’ai aucun problème à essayer de le faire. »

Le Mans va tout de même faire venir un renfort, à l’arrière. Christophe Le Bouille l’a confirmé.

« La volonté de recruter un extérieur existe, oui. On en a déjà discuté, Éric a mon feu vert, il a d’ailleurs une enveloppe pour ça. Et cela fait un moment car le secteur extérieur s’avère insuffisant malgré l’ajustement avec Jonathan Tabu… Éric doit trouver le bon profil et le joueur qui sera en mesure de bien s’intégrer au groupe, la balle est dans son camp. »

Champion de France en titre, Le Mans compte 9 victoires en 17 matchs à la fin de la phase aller en Jeep ELITE. Ils ne seront donc pas à la Leaders Cup et sont actuellement mal placés pour se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des Champions, avec 4 victoires en 11 matchs en poule, même si le 4e n’est qu’à 5 victoires.

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