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Les tops et les flops de France – Allemagne

JO de Paris - Après la défaite de l'équipe de France contre l'Allemagne (61-75), difficile de trouver quelques motifs de satisfaction. Le récapitulatifs des points positifs et, surtout, négatifs du soir...
Les tops et les flops de France – Allemagne

Victor Wembanyama a joué trop loin du cercle

Crédit photo : FIBA

Les tops

  • La révolte de la deuxième mi-temps

Alors certes, quand on touche le fond, il est plus facile de remonter… À la 24e minute, les Bleus étaient menés 33-67 par l’Allemagne. Mais quelques seconds couteaux ont sonné la révolte : Mathias Lessort par son énergie offensive, Andrew Albicy, de l’autre côté du terrian, et surtout Isaïa Cordinier, auteur d’un passage remarquable dans le quatrième quart-temps pour retourner la salle et ramener les tricolores à distance plus respectable (57-69, 34e minute). « C’est une de mes qualités d’apporter de l’énergie, de l’enthousiasme, même quand ça ne va pas », souligne l’ailier de la Virtus Bologne. « On est à la maison, on ne peut pas se permettre d’abandonner quoiqu’il arrive. Ça nous a permis de montrer le visage qu’on veut montrer en deuxième mi-temps. On doit construire sur ça. » À quel point est-ce encourageant pour mardi ? Mieux vaut ça que l’inverse… Mais il ne faudra pas non plus sous-estimer la démobilisation allemande, à +20, dans cette rébellion.

  • Il reste une chance…

« On a de la chance après le match de ce soir qu’il y ait un quart de finale », tentait de positiver Vincent Collet en zone mixte. Oui, ce match-là n’était pas éliminatoire pour des Bleus déjà en quart de finale. Mais ils auraient pu se faciliter la vie en vue des phases finales. Reste que cette soirée ne marquait pas la fin de l’aventure. « On peut redorer notre blason », exhorte le sélectionneur. On a quand même demandé à Evan Fournier si l’on pouvait encore y croire. « Ben oui, les gars, vous êtes sérieux là ?! », a-t-il répondu. « On a perdu un match, ça fait mal au cul mais on sera à Paris et on va faire un meilleur match. »

 

Les flops

  • Le deuxième quart-temps

À la 7e minute, Guerschon Yabusele a enflammé le Stade Pierre-Mauroy d’un panier avec la faute. Une demi-heure plus tard, au moment du buzzer de la mi-temps, les Bleus étaient raccompagnés aux vestiaire par des huées. Sanction populaire logique au vu de l’abyssale copie proposée par les tricolores dans l’intervalle. « Il y a de la frustration de se déliter de cette manière dans le deuxième quart », exprime Vincent Collet. « C’est dur à avaler. Tout s’est arrêté à l’entame du deuxième quart. » Où rien n’allait des deux côtés du parquet : une incapacité absolue à stopper les stars adverses (16 points pour Franz Wagner, 15 pour Dennis Schröder) et quelques séquences offensives affolantes. Pourquoi aller donner le ballon à Rudy Gobert derrière la ligne des 3-points à l’approche du buzzer des 24 secondes pour le laisser poser le ballon par terre ?

  • Le naufrage des postes 5

Oui, Victor Wembanyama a terminé en double-double (14 points et 12 rebonds). Mais c’est un trompe-l’œil. Malaxé, tabassé par la raquette allemande, l’intérieur des Spurs a joué à contre-temps, à contre-emploi, prenant 7 de ses 11 tirs à 3-points. « Il a trop gelé le ballon », peste Vincent Collet. « Contre ce type d’agressivité, il ne peut pas jouer comme ça. Il a toujours deux joueurs autour de lui donc il n’a pas d’espace pour lui, c’est important de bouger le ballon. » Mais que dire de Rudy Gobert ? Le Picard a parfaitement entamé son match, contrant deux tirs de la Mannschaft, avant de sombrer progressivement, au point d’être cloué au banc en début de seconde mi-temps. « Cela ne me pique pas, ce sont les choix du coach, je lui fais confiance sur ses décisions. » Trop brouillon (3 balles perdues), quand il se retrouve à poser le ballon au sol, il n’a capté qu’un seul rebond en 18 minutes.

  • L’adhésion au projet de jeu ?

Quand autant de joueurs répètent qu’il faut plus écouter les consignes du coach, c’est sûrement qu’il y a un problème. « Il faut mieux connaître nos forces et aussi faire confiance au coach et au scouting : ils nous ont fait mal sur les points qu’on avait travaillé. Il faut peut-être avoir une confiance un peu plus aveugle dans le scouting report pour être préparé aux armes des adversaires », exhortait Victor Wembanyama après la victoire miraculeuse face au Japon. Bis repetita ce vendredi, avec un coup de gueule du capitaine Nicolas Batum dans les vestiaires à la mi-temps. « On est une équipe qui veut pas écouter les consignes (…) Vincent n’aura pas le choix que de mettre les joueurs qu’il faut (en quart), qui ont envie », a-t-il déclaré sur RMC. À la pause, lui comme d’autres leaders ont évoqué « des histoires tactiques qu’on a travaillées, mais aussi des basiques, des comportements de basketteurs », énumère Wemby.

Des phrases loin d’être rassurantes en plein Jeux Olympiques… D’autant plus que la meilleure séquence du soir, en fin de match, est intervenue sur des choses « hors système » selon Nicolas Batum. « C’est juste de l’envie, c’est tout. A la fin, il n’y avait plus de système ou de stratégie, c’était juste qu’on en voulait plus. » Le Normand a quitté la zone mixte par une vraie interrogation : « Quelle genre d’équipe veut-on être ? » Une question existentielle à l’heure où un cadre, Evan Fournier, remet en cause le projet de jeu prôné par le sélectionneur… « Par moment, on se trompe dans la façon dont on veut jouer et on en paye les pots cassés. De nos jours, la meilleure défense reste l’attaque. Ce n’est plus le jeu des années 90 ou 2000 où tu pouvais vraiment défendre demi-terrain. »

 

Commentaires


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maxoule
Fournier c'est juste honteux et non professionnel ce qu'il a dit devant les médias en plein milieu d'une compétition. J'espère qu'il n'embarque pas d'autres joueurs car on comprend mieux maintenant pourquoi les consignes ne sont pas respecter. C'est triste. J'ai défendu sa sélection, je n'imaginais pas un tel comportement néfaste. Il faut que le groupe se soude derrière les propos de Batum et Wemby, respect des consignes ! Quand on a moins de talent que les adversaires c'est le seul moyen de réussir !
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jamesnaysmith
On reproche suffisamment aux joueurs de manier la langue de bois. Ici, il dit ce que tout le monde pense. Collet est à la rue totale depuis 8 ans, avec des médailles en trompe l’œil, où l’apport tactique du coaching staff est nul.
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maxoule
Si on ne comprend pas la différence entre ce qu'on peut dire dans un vestiaire et devant les médias en plein milieu d'une compétition c'est qu'on n'a rien à faire au sein d'un collectif.
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lounkao
Si FOURNIER n'est pas d'accord sur le choix tactique du sélectionneur, IL DOIT RESTER SUR LE BANC !
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macroy
Mais vous ne comprenez donc pas que Collet a perdu l'équipe !!? Toi et ton copain Maxoule , vous connaissez le basket de TRÈS HAUT NIVEAU !? Si Collet avait un peu d'honneur,il aurait démissionné après le naufrage de l'année dernière, la,on voit qu'il a complètement perdu les pédales, c'est quoi le projet de jeu, ou est l'envie, QUELLE EST LA HIÉRARCHIE DANS CETTE ÉQUIPE !!? Collet fait des changements a l'emporte pièce, il n'y a aucune lisibilité sur rien, pour moi, il faudrait le débarquer avant le quart contre le Canada pour incompétence, voire sabotage et le remplacer pour ce match par Atkinson qui connait les canadiens et leur jeu made nba. Point.
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thetruth- Modifié
Commentaire supprimé.