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Officiel : Vassilis Spanoulis est le nouvel entraîneur de l’AS Monaco !

EuroLeague - L'AS Monaco a trouvé son nouvel entraîneur ! Comme pressenti, c'est bien Vassilis Spanoulis qui va prendre en main les destinées de la Roca Team. La légende grecque débarque ainsi au sein du championnat de France, avec dans le viseur un triplé national et un retour au Final Four pour l'ASM.
Officiel : Vassilis Spanoulis est le nouvel entraîneur de l’AS Monaco !

Vassilis Spanoulis va bien prendre place sur le banc monégasque

Crédit photo : Cécile Thomas

Serait-ce le plus beau CV européen jamais passé par le championnat de France ? Sans trop s’avancer, on pourra certifier que oui… Pour la simple et bonne raison qu’il est considéré par beaucoup, à commencer par Mike James, comme le plus grand joueur de l’histoire de l’EuroLeague. Ainsi, Vassilis Spanoulis, légende vivante du basket grec, va prendre place sur le banc de l’AS Monaco, avec un contrat de deux saisons, plus une supplémentaire en option.

Favori à la succession de Sasa Obradovic depuis que le technicien serbe a été démis de ses fonctions lundi dernier, Kill Bill a vu ses dernières réticences, concernant notamment l’identité de son staff, être levées par une série de rendez-vous avec le GM Oleksiy Yefimov ces derniers jours en Grèce. Un déplacement en personne du manager monégasque jusqu’à Thessalonique, où Spanoulis dirigeait sa sélection (une défaite 72-73 et une victoire 77-67 face à la Grande-Bretagne), qui prouve que l’ancien joueur de l’Olympiakos était bien la seule piste concrète depuis le début. L’autre nom évident était celui de Sergio Scariolo mais du haut de ses 63 ans, l’Italien a été jugé un peu trop âgé.

« C’est un winner et ça ne s’enseigne pas ! »

Avec plus de deux décennies en moins, Vassilis Spanoulis représente lui l’avenir. Et tant pis s’il n’a jamais coaché en EuroLeague, Tiago Splitter étant d’ailleurs bien en train de prouver qu’un vécu au plus haut niveau européen n’est pas indispensable pour y briller (2e avec le Paris Basketball). Pourtant, le natif de Larissa a bien une petite longueur d’avance sur son collègue brésilien puisqu’il a déjà connu de vraies responsabilités sur un banc de touche. L’été dernier, il a mené la Grèce vers les Jeux Olympiques au terme d’un TQO périlleux (Slovénie, Croatie), s’attirant les éloges de la superstar Giannis Antetokounmpo. « C’est un winner et ça ne s’enseigne pas : soit tu es un gagnant, soit tu ne l’est pas. Or, lui veut gagner plus que nous. Il fallait le voir ce matin lors du shooting à enchaîner les aller-retour sur le parquet. On aurait pu lui donner un maillot et il aurait joué. Il a imprimé sa mentalité sur nous. »

En octobre, l’ancien MVP de NBA allait encore plus loin dans ses propos au micro de The Athletic. « Il a changé ma manière de penser. Il a changé mon approche du jeu, mon amour pour le jeu. Parfois, je pense que l’on se trouve dans une zone de confort, beaucoup de personnes y sont, sans spécialement vouloir être dedans. Mais il faut se surpasser, être exigeant envers soi-même et envers les autres autour de soi, et c’est ce qu’il a fait avec moi. » Comme lorsqu’il marque 34 points en poule contre le Canada, mais que cela ne suffit pas aux yeux de son sélectionneur… « J’ai laissé mon cœur, mon rein et mon genou sur le terrain, tout de moi en fait, mais il est quand même venu me voir pour me dire : « Ta défense n’a pas été assez bonne ». « Le lendemain, il m’a dit : « Je n’ai pas vu cette flamme dans tes yeux, ta défense n’était pas suffisamment bonne ». Chaque jour, c’était quelque chose de nouveau et il ne faisait que me pousser, encore et encore, en me disant : ‘ »Tu as plus à donner. Quand j’avais 29 ans, j’étais le meilleur joueur d’Europe et j’enchaînais les titres, donc qu’est-ce que tu fais ? »

Comme ici avec Luka Doncic, Vassilis Spanoulis jouit d’un énorme respect à travers l’Europe (photo : Cécile Thomas)

Éliminé en quart de finale des JO par l’Allemagne, Vassilis Spanoulis sortait auparavant de deux saisons accomplies avec le Peristeri Athènes. Troisième à deux reprises d’ESAKE derrière les deux monstres Olympiakos et Panathinaïkos, il a gagné ses premières lettres de noblesse en tant que coach en BCL. Après un dur apprentissage lors de la première année (éliminé en play-in par la… JDA Dijon), l’homme aux 32 matchs NBA (avec les Rockets) a conduit l’équipe athénienne jusqu’au Final Four au printemps, s’octroyant le trophée de meilleur entraîneur de la saison. À Peristeri, il a également dirigé Sylvain Francisco, et il a permis au feu-follet francilien de faire le grand saut vers l’EuroLeague. « J’avais besoin d’un coach qui me donnerait plus de responsabilités, qui pourrait m’emmener au plus haut niveau », nous disait l’actuel meneur du Zalgiris Kaunas lors de l’été 2023. « J’ai beaucoup bossé avec lui, surtout en vidéo. Parfois, après une défaite, la séance durait deux heures et il n’y avait que moi. Je pétais un câble à voir qu’on ne prenait que moi, ça m’énervait mais au fond, je comprenais. Il nous motivait. Quand je ratais mes 3-points, il me disait : « Et alors, combien de fois j’en ai raté dans les gros matchs avant de finalement réussir à débloquer quelque chose ? Prends le prochain ! » J’ai cent vidéos de Spanoulis dans mon téléphone montrant comment il jouait les pick and roll. Avec lui, j’ai passé un gros cap. Il m’a fait venir en me disant qu’il voulait m’avoir un an pour que j’aille en EuroLeague. L’objectif a été atteint. »

Déjà une excellente relation avec Mike James

Pour Monaco, Vassilis Spanoulis était surtout celui qui cochait le plus de cases. Il a, pour lui, l’âge – on l’a dit -, les compétences et le prestige, indispensable pour le club monégasque, où on aime que les choses brillent. Il a surtout les connexions : Nick Calathes et lui ont partagé une saison commune au Panathinaïkos (en 2009/10) et plusieurs campagnes avec la Grèce (EuroBasket 2009 et 2015, Mondial 2010), il l’a également dirigé en sélection l’été dernier avec Georgios Papagiannis.

Vassilis Spanoulis et le meneur monégasque Nick Calathes ont disputé 62 matchs officiels ensemble (photo : Sébastien Grasset)

Et puis, il y a l’autre pré-requis, quasi inévitable : une bonne relation avec Mike James. Devenu le meilleur marqueur de l’histoire de l’EuroLeague à la place de Spanoulis la saison dernière, MJ voue un respect sans borne à son aîné grec et le qualifie fréquemment de GOAT (Greatest of All Time, plus grand de l’histoire) du basket européen. Le 1er janvier 2023, il était même allé assister à l’un des entraînements du Peristeri Athènes. « Il y a un respect mutuel entre nous », confiait-il alors à BasketNews. « Surtout, nous avons une mentalité similaire : c’est un geek du basket, comme moi, donc on discute énormément. Quand je suis allé voir l’un de ses entraînements, il m’a demandé comment défendre sur David Holston. Ils s’apprêtaient à jouer Dijon alors il me demandait mon avis, comment faire sur tel ou tel joueur… »

Mike James et Vassilis Spanoulis s’entendent très bien

Désormais, les conversations avec Mike James et les plans anti-Holston, ou n’importe quel meneur de Betclic ÉLITE, vont faire partie du quotidien de Vassilis Spanoulis. Son défi, à la tête du club de la Principauté, sera cependant immense : on n’a jamais deux fois la chance de faire une bonne première impression et il ne voudra pas rater son entrée à la table des coachs d’EuroLeague, quand bien même il trouvera à Monaco un effectif bancal et une équipe irrégulière au possible. Peu importe les failles de la Roca Team, qui trouvent leur source dans un recrutement hasardeux, il aura pour mission de permettre à l’ASM de poursuivre son ascension vers les sommets continentaux, initiée par Zvezdan Mitrovic et Sasa Obradovic. « À Monaco, viser le plus haut possible est inscrit dans notre ADN », explique le manager Oleksiy Yefimov. « C’est une règle tacite : seulement les plus grands objectifs sont acceptables. Avant la saison, notre président a été très clair : nous devons dominer en France, et continuer à prétendre au Final Four de l’EuroLeague. Nous comptons toujours accomplir ces deux objectifs, même face aux difficultés actuelles. » Cette quête est désormais entre les mains d’un triple champion d’Europe, qui démarrera sa mission vendredi à l’OAKA Arena, l’antre du… Panathinaïkos. Le destin est décidément facétieux avec l’icône de l’Olympiakos.

Commentaires


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lefree74
Ça a qd même de la gueule Monaco, 2 légendes de l euroleague ds le même équipe, voir lun too 5 all Time, !!!!, a voir si les résultats mais plus encore lz manière seront au niveau !
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jamesnaysmith
S'il est adoubé par James, c'est parfait pour Monaco. Mais le problème, encore une fois, résidait surtout dans la préparation tronquée, les blessures et la construction bancale de l'équipe à l'intersaison (Brown et Hall non remplacés) ; et tout cela, n'était pas du fait d'Obradovic...
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grant_5verdun
Pas persuadé qu'il fasse mieux que son prédécesseur. Le turc et le grec n'ont pas la forme Et l'Euroligue est déjà bien entamée. A voir.
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