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Rémi Lesca, quelque chose en plus

Certains sont naturellement programmés pour devenir basketteur professionnel, d’autres un peu moins. Du haut de ses 181 centimètres, Rémi Lesca (28 ans) n’avait peut-être pas les attributs physiques nécessaires, ou même un talent inné suffisant, pour être certain de mener carrière. Mais le Landais a su cultiver d’autres valeurs indispensables : la passion, la force de caractère, la rage de vaincre… « Sans cela, je deviendrais un joueur lambda » en convient-il de lui-même.

Et, de fait, de Gaujacq à Boulazac, en passant par l’Élan Béarnais, Châlons-Reims et Levallois, son parcours est plus qu’honorable : 216 apparitions en Jeep ÉLITE, une campagne d’EuroCup enrichissante l’an dernier avec les Metropolitans et une image de joueur hargneux, intense, qui lui vaut certes plusieurs inimitiés, comme à Limoges où il fait partie des honnis de Beaublanc. Pas vraiment un joueur attaché à ses statistiques (4 points à 45% de réussite aux tirs, 1 rebond et 2,1 passes décisives pour 4 d’évaluation en moyenne en carrière), l’actuel Périgourdin a pourtant su être apprécié partout où il est passé grâce à son éthique de travail, son leadership, son tempérament et aussi évidemment grâce à la qualité de son poignet, lui qui est un shooteur redouté. À notre micro, il a pris le temps de se raconter.

Tombé dans la marmite quand il était petit :
« Je ne vivais que pour le basket »

« Je suis né dans les Landes, de parents basketteurs, dans un village de 500 habitants où il n’y avait qu’une salle de basket. La balle orange est à part dans les Landes. Chaque village a son église et sa salle de basket. C’est une culture de « guerre de clochers ». J’ai baigné là-dedans depuis tout petit. Donc le basket est autant venu à moi que je ne suis allé vers lui. J’étais tous les week-ends dans un gymnase, je ne vivais que pour ça. J’avais ma licence de basket avant l’âge minimum. J’avais besoin de bouger, je n’aimais pas l’école. Le basket fut une porte de sortie très tôt dans ma jeunesse. J’ai aussi fait un peu de tennis pour essayer de canaliser mon caractère et me faire comprendre que les défaites étaient aussi de ma faute et pas que celle de mes coéquipiers. Car oui, je m’énervais déjà beaucoup sur un terrain. Je n’ai jamais joué au basket dans l’idée d’être pro, c’était vraiment une passion. Dès qu’il y avait du basket à la télé, sur Canal+ avec George Eddy, j’étais devant l’écran. À aucun moment, je me suis dit que j’allais faire du basket mon métier. Quand j’allais shooter chez moi, c’était pour le plaisir. Je m’entrainais pour me défouler mais jamais en prévision d’autre chose.

J’ai commencé à Gaujacq, qui après est devenu l’Espoir Chalosse avec un rassemblement de trois clubs : Gaujacq, Pomarez et Donzacq. Nous voulions une équipe minimes région et quand on a vu qu’on avait un peu de potentiel, on a fait une équipe cadets France. J’y ai joué jusqu’à ma deuxième année cadets où l’on est sacré champion de France en deuxième division. Chalosse, c’est les premiers grands souvenirs car on fait une année exceptionnelle. Je partageais la mène avec celui qui est devenu mon beau-frère, Paul Lestage. Au début de la saison, nous étions censés nous partager les matchs en Nationale 3 en relais du meneur titulaire. Mais ce dernier s’est blessé dès le deuxième match de la saison. On a donc fait toute la saison le samedi soir en Nationale 3 et le dimanche en cadets France, ce fut vraiment une année enrichissante. »

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Rémi Lesca (à gauche) et Chalosse sacrés champion de France cadets D2 en 2007
(photo : Espoir Chalosse)

L’héritage béarnais (2007/14) :
« À Pau, on se doit de donner un minimum plus important
que dans d’autres clubs »

« Avec Florian, Claude Bergeaud nous a repérés lors de la finale de la Coupe des Landes (en 2007). Disputer une finale de Nationale 3 à 16 ans, ça interpelle les gens. C’était un rêve de rejoindre l’Élan Béarnais, un club que j’ai toujours suivi avec la génération des Freddy Fauthoux et des Gadou. Mine de rien, il y a toujours eu une ADN landaise à Pau. De mon côté, je ne connaissais aucune autre équipe que l’Élan Béarnais. À part peut-être l’ASVEL car les finales Pau – Villeurbanne étaient retransmises sur France 3.

Ma première année fut très difficile. Je terminais mon cursus cadet et je doublais avec les Espoirs. Je n’étais pas prêt physiquement à avoir un ou deux entraînements par jour. J’ai connu pas mal de blessures, j’avais beaucoup à apprendre. C’est un monde à part et je remercie tous les formateurs que j’ai pu avoir à Pau : Dennis Mettay, Thierry Trouillet, Paco Laulhé. Ils m’ont tous les trois énormément apporté dans la compréhension du jeu et dans la découverte du monde professionnel. En 2008, on gagne le Trophée du Futur avec les Espoirs. On avait une belle génération (Thomas Heurtel termine MVP du week-end, les neuf joueurs présents sur la feuille de match contre Dijon en finale sont tous devenus professionnels, ndlr).. Paco Laulhé nous le disait : « Bossez, il n’y a jamais eu autant de places disponibles dans l’équipe professionnelle. » Les portes du professionnalisme se sont ouvertes pour nous au fur et à mesure de la baisse de budget de l’Élan Béarnais. C’était la chance de notre génération, on a su la saisir du mieux que l’on pouvait.

La première descente en Pro B (en 2009) est arrivée un peu tôt pour nous, encore Espoirs à l’époque. Mais ce qui nous a vraiment fait du bien est qu’on a pu jouer en Nationale 3 avec Pau-Nord-Est. Le championnat Espoirs est très basket tandis que la NM3 est extrêmement vicieuse. Avoir fait les deux nous a vachement servi. Du coup, nous étions véritablement prêts à avoir un rôle majeur lors du deuxième épisode en Pro B (2012/13) pour remonter directement. Même en Pro B, cela restait un rêve que de jouer avec l’Élan Béarnais. Porter ce maillot doit toujours être une fierté, peu importe le niveau. Nous avions le devoir de faire l’ascenseur le plus vite possible. Je pense qu’il y avait beaucoup plus de pression qu’ailleurs. On sait très bien que si on était resté trop longtemps en deuxième division, les partenaires seraient parti et ainsi de suite. Pau n’a pas sa place en Pro B.

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Encore aujourd’hui, l’image de Rémi Lesca reste associée au maillot palois
(photo : Sébastien Grasset)

Personnellement, je rentre véritablement dans le circuit professionnel entre 2012 et 2014. Mes performances en Pro B sont intéressantes et ensuite, on se maintient en Pro A en faisant une bonne petite saison. À ce moment-là aussi que mon nom se retrouve en haut de l’affiche avec cette fameuse interview accordée à Sud Ouest ? Oui, mais je trouve que cet entretien a été assez mal interprété. Après, il ne leur fallait pas grand chose non plus à Limoges. On s’est un peu servi de moi : n°4 de Pau-Orthez, Landais, comme Freddy Fauthoux, il ne leur en fallait pas des masses pour faire remonter ce piquant là. Avec du recul, je pense que ça a été l’un des très bons moments de ma carrière car on va gagner à Beaublanc après avoir perdu le match aller à domicile. Le CSP finit la saison avec le titre, certes, mais des souvenirs comme le match à Limoges resteront gravés. J’ai dîné avec des amis récemment et ils m’ont dit : « Mais pourquoi ils te détestent encore comme ça ? » Je leur explique et c’est toujours une histoire sympa à raconter. Je suis attaché à cet héritage, à ces valeurs, à ce maillot. On se doit de pérenniser ça car il s’agit de tout le travail qui a été fait pour que Pau soit à ce niveau. Quand on porte le maillot de l’Élan Béarnais, on se doit de donner un minimum qui est plus important que dans d’autres clubs. C’est normal que les gens associent toujours mon nom à l’Élan Béarnais mais je n’ai pas non plus réalisé une carrière propre à ce qu’il y reste gravé. J’ai simplement fait partie d’un projet. »

Des choses à prouver à Châlons-Reims (2014/16) :
« Montrer que c’était moi qui méritait d’être à ce niveau-là »

« L’Élan Béarnais m’a expliqué qu’il n’y aurait pas de place pour moi dans l’effectif : Driss et Denave étaient sous contrat tandis que Bokolo et un Américain (Morris Finley) allaient arriver. Il fallait que je franchisse une nouvelle étape dans ma carrière en prouvant que ce n’était pas Pau qui me faisait jouer mais bel et bien moi qui méritait d’être à ce niveau-là. La décision s’est faite progressivement mais c’est sûr que ça m’a fait énormément de mal de partir. Même si l’incertitude régnait encore sur l’obtention d’une wild-card ou non, le CCRB m’avait contacté en disant qu’ils me voulaient en tant que premier meneur pour la Pro B ou second meneur pour la Pro A. Cela m’allait. Deux semaines après la signature, on apprend que la wild-card était accordée. Ce n’était que du bonus à partir de ce moment-là.


Loin du cocon palois, un chapitre inégal dans la Marne
(photo : David Billy)

De ce passage à Châlons-Reims, il me reste une excellente première année où tout a fonctionné : un groupe qui vivait bien, une excellente alchimie, une très bonne préparation aussi car on avait eu la chance de partir aux Bahamas pour faire un tournoi contre des universités américaines. On a senti dès le début qu’il se passait un truc et on échoue de peu aux portes des playoffs. Cétait dommage mais cela restait un très bon maintien. La deuxième année fut un peu plus compliquée. On dit toujours que la saison la plus dure est celle de la confirmation et là, on peut dire que je me suis loupé. C’est la saison un peu ratée de ma carrière. Je me suis relâché. Je savais que j’avais réussi ailleurs qu’à Pau donc je ne me suis pas préparé mentalement comme il l’aurait fallu pendant l’été. Je n’étais pas prêt à faire les mêmes efforts, etc. Du coup, après, je me retrouve à enchaîner les matchs sans confiance, je ne joue plus mon jeu et c’est un engrenage. Cela jusqu’à la blessure qui m’a fait louper les deux derniers mois de la compétition. C’est ma faute. »

Freddy Fauthoux, une demi-finale, l’EuroCup, Boris Diaw…
Levallois, belle parenthèse (2016/18)

« Freddy Fauthoux me contacte au printemps pour me dire : « Je ne sais pas si l’on se maintiendra en Pro A, je ne sais pas si je serai toujours le coach de Levallois à la rentrée mais si c’est le cas, je t’appellerai ». Une fois leur maintien obtenu, ça s’est fait progressivement. Je me suis même engagé avant que lui ne signe sa prolongation. J’ai été très satisfait de travailler sous ses ordres. Je connaissais déjà le personnage mais j’avais très envie de le découvrir pendant deux ans. On peut toujours regarder quelqu’un sur un terrain, se faire une idée arrêtée, mais la personnalité en dehors du parquet compte aussi. C’était cela qui m’intéressait. Je voulais avoir des histoires de sa carrière, emmagasiner le maximum d’expérience par rapport à tout ce qu’il a vécu et apprendre le plus possible auprès de lui.

Lors de la première saison, tout le monde bossait avec la peur au ventre. En plus, la mairie de Paris retire la subvention au club. Il y avait beaucoup de jeunes qui n’avaient encore jamais vraiment eu de responsabilités. On avait tous la trouille de se louper. Je pense que cette peur-là nous a soudés et nous a permis d’effectuer une très belle saison. Certains joueurs ont franchi un cap énorme : je ne pense pas qu’il y ait eu une paire d’intérieurs équivalente à celle formée entre Louis Labeyrie et Vincent Poirier. Et maintenant, quand on voit où ils sont, Valence et Vitoria, il n’y a pas de miracle… Jason Rich était tellement revanchard et nous a fait une saison magnifique. Il y avait tout pour réaliser une très belle année, on perd en demi-finales mais ça reste très honorable par rapport à nos prévisions de départ.

L’année dernière fut vraiment incroyable. Avec Boris Diaw, il y avait plus de monde au bord du terrain, plus de caméras. Tu es applaudi à l’extérieur, sauf à Limoges (il sourit). C’est Boris qui revient en France, voilà. Je me souviendrai toute ma vie d’avoir fait partie de son équipe car on parle de Boris Diaw, du capitaine de l’équipe de France, de Babac quoi. J’avais déjà joué une Coupe d’Europe avec Pau mais rien d’équivalent à l’EuroCup, l’antichambre de l’EuroLeague, un niveau exceptionnel. Je découvre ça aux côtés de Klemen Prepelic, Boris Diaw, des hommes à part. Baskettement parlant, ce fut certes un peu compliqué mais ce fut une saison tellement enrichissante que j’ai presque pris plus de plaisir qu’avant, même sans les résultats. On s’est régalé. En EuroCup, je me suis senti pas si mal que ça. Ça va plus vite que la Jeep ÉLITE, il y a moins le droit à l’erreur. J’avais vraiment envie de voir ce que je pouvais y faire et j’y ai réalisé le meilleur match de ma saison, contre le Cedevita Zagreb… Après, oui, cela nous a fatigués, on aurait préféré gagner plus de matchs mais ça a été vraiment bien. Il faut dire ce qui est, c’est un autre niveau. Par exemple, on avait le futur champion dans la poule, le Darussafaka Istanbul, avec Scottie Wilbekin à la mène. Je n’avais jamais joué contre un joueur comme ça. Tout va plus vite et ils ont une capacité de réaction incroyable. Tu peux changer 15 fois de défenses pick’n roll et 15 fois, ils vont s’adapter. Ce sont des machines de guerre. »

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Levallois, passage marquant
(photo : Olivier Fusy)

En quête de stabilité à Boulazac :
« Il y a tout pour réussir »

« Trois jours après le dernier match de la saison, Freddy me dit qu’il pense qu’on est arrivé au terme de notre histoire. À la base, le club voulait garder Louis Campbell en second meneur et Freddy ne voyait pas en moi un meneur titulaire. L’été fut difficile, il y a des coachs qui appellent mais la proposition n’arrive jamais. J’avais dit à mon agent que je voulais rester en Jeep ÉLITE mais que j’accepterais aussi le Top 3 de Pro B. À la limite, il y a même plus de pression d’être premier meneur en Pro B que rotation au dessus. Quand Thomas Andrieux m’appelle, il est encore en train d’attendre la décision de Blois mais me fait savoir qu’il est intéressé quelque soit le niveau. Donc à partir du moment où le BBD est repêché, l’affaire se boucle rapidement.

Je trouve qu’on a une équipe qui se complète bien (entretien réalisé fin novembre, ndlr). Tout le monde a trouvé sa place, tout le monde prend plaisir à travailler car les gars savent qu’ils seront récompensés le week-end en match. C’est très positif pour nous. En début de saison, Thomas m’a demandé ce qui me faisait plaisir sur un terrain de basket. C’est la première fois que ça m’arrivait car d’ordinaire, le coach vient plutôt te voir pour te dire de faire ci ou ça. Donc je lui réponds que ce qui me fait kiffer, c’est d’être sur le terrain pendant les sept dernières minutes d’un match, d’être là pour les moments chauds, d’être le patron du money-time. C’est ce qui s’est passé en championnat, je finissais les matchs et on les gagnait. On a plusieurs configurations possibles, je peux jouer aux côtés de Kenny Chery. La mayonnaise a vite pris, on a tous pris confiance, moi le premier. Désormais, l’objectif est d’assurer le maintien le plus vite possible. Il y aura des moments difficiles mais on s’est facilité la tâche en gagnant des matchs rapidement. Nous sommes dans le vrai, on va travailler sereinement. Ce serait bien d’avoir la Leaders Cup en récompense. Cela ferait encore passer un cap à notre groupe dans la cohésion.

Si je peux continuer à progresser et arrive encore à 32 ans à passer des caps comme je le fais en ce moment, évidemment que j’en serais le premier satisfait. Sauf que là, je suis dans un environnement qui me plaît, pas loin de la famille. Il y a tout pour réussir et j’espère surtout que je vais pouvoir rester dans une logique de progression avec Boulazac, ne pas faire l’ascenseur. J’espère faire partie du projet du BBD, à savoir pérenniser le club en Jeep ÉLITE. Si je dois faire autant d’années qu’Arnaud Kerckhof, ça me fera plaisir car j’en ai marre de déménager tous les deux ans. Ça commence à devenir pénible, on collectionne les meubles, ce sont des camions entiers maintenant. 


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Rémi Lesca avec le blason du BBD pour du long-terme ?
(photo : Sébastien Grasset)

L’importance du supplément d’âme :
« Fauthoux m’a dit que sans mon caractère, je jouerais en N1 »

« Je ne vais pas faire le Ricain de base qui va dire qu’il est à fond à chaque entraînement mais j’ai au moins toujours essayé d’apporter un maximum de professionnalisme et une rage de vaincre. Si on dépasse le côté caractériel et qu’il y a dans une équipe un ou deux éléments qui ne supportent pas la défaite, ça permet de passer au niveau supérieur.

Mon caractère a évidemment façonné mon image dans le basket français mais ça a aussi ces mauvais côtés, comme avec les arbitres. Quand tu es porté par l’excitation du match, il y a beaucoup de choses qui entrent en compte. Je ne suis pas un mauvais garçon. Je n’ai jamais pris de disqualifiante parce que j’ai tapé ou insulté quelqu’un. Je n’ai jamais non plus blessé quelqu’un parce que j’avais un trop plein d’énergie. Mais ce caractère peut me pousser à un moment où je suis fatigué, c’est ce qui fait ma force aussi. Frédéric Fauthoux m’a dit un jour : « Sans ton caractère, tu jouerais en Nationale 1. Si tu dois te reposer que sur le basket, ta place est en Nationale 1. » À un moment donné, il faut un supplément d’âme, quelque chose en plus. Je n’ai pas un physique qui m’apporte une facilité dans le jeu. Si je perds ce supplément d’âme, je deviendrais un joueur lambda et personne ne s’intéressera à moi. La phrase de Freddy n’est pas dure, c’est la réalité. C’était la même chose pour lui, sans son mental : notre vrai niveau ne veut pas dire que l’on devrait jouer en Nationale 1. C’est juste que si tu veux te faire remarquer, il faut bien sûr avoir le niveau sur le terrain mais aussi quelque chose en plus que les autres : du mental, la rage de vaincre, ce supplément d’âme. »

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