Trois questions à Iliana Rupert avant la demi France – Espagne : « Vouloir être encore plus parfaites »

Iliana Rupert a le regard tourné vers la demi contre l’Espagne
Iliana, vous disputez une demi-finale d’EuroBasket contre l’Espagne ce vendredi. Depuis le début, vous clamez ne vous concentrer que sur vous : est-ce encore le cas face à l’Espagne ?
On aborde chaque match et chaque adversaire de la même manière. Ce n’est pas parce que c’est l’Espagne que ça va être plus ou moins. C’est plutôt parce que ça va être une demi-finale. Il faut que l’on soit encore plus pointilleuses sur le scouting collectif. On doit être encore plus sérieuses à l’entame du match. Mais on ne fait pas de différence parce que c’est l’Espagne. On a juste la volonté de remporter la demi-finale afin de cocher une autre case sur notre objectif qui est la médaille. On va y aller le couteau entre les dents, c’est un gros match.
Sur quels curseurs devez-vous encore élever votre niveau de jeu par rapport au quart de finale ?
Sur plein de choses. On peut toujours vouloir être encore plus parfaites. Je pense que le plus important sera de vouloir se projeter encore plus vers l’avant et trouver plus d’efficacité. On est tellement agressives en défense que soit on gagne des ballons, soit l’adversaire ne marque pas, mais je trouve qu’on a encore du mal à aller marquer des points faciles sur transition. Si ça peut nous rapporter 10 points en plus, ce n’est pas négligeable. On peut encore s’améliorer sur cet aspect du jeu.
L’Espagne présente un visage rajeuni, avec notamment une prise de pouvoir de vos collègues de la génération 2001…
Oui, c’est vrai qu’il y a des visages familiers qui reviennent. Mais pas que la génération 2001 d’ailleurs, il y a de nombreuses jeunes arrivées cette année. C’est une équipe qui n’a rien à perdre. Elles ont eu beaucoup de blessés, c’est un groupe en construction pour en avoir discuté avec certaines. Mais on sait que c’est l’Espagne, une nation qui joue bien au basket.
Propos recueillis à Athènes,
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