[Vidéo] L’entretien d’Alix Duchet, la multiple revenante, avec SKWEEK

La semaine dernière, Alix Duchet a joué son dernier match d’EuroLeague de la saison. La meneuse tricolore a réalisé une saison complète à ce niveau, avec 13 matches pour 7,8 points à 34% de réussite aux tirs, 1,6 rebond et 2,3 passes décisives en 25 minutes de moyenne. C’est une vraie réussite pour la Ligérienne qui a malheureusement enchaîné les blessures ces dernières années.

L’ancienne pensionnaire du Pôle France a en effet subi une opération de la cheville en février 2020 lorsqu’elle évoluait pour le club de Lattes-Montpellier. En novembre 2021, désormais à Bourge, elle a été victime d’une déchirure de l’anse du seau méniscal contre le Dinamo Sassari. Le sort est une nouvelle fois venu s’acharner sur la Roannaise en finale de l’Eurocup que les Tangos ont remporté face à Venise en avril 2022. Lors d’un contact avec sa future coéquipière Yvonne Anderson, elle a en effet été victime d’une entorse du genou avec lésions ligamentaires et méniscales. Elle qui avait déjà subi deux ruptures des ligaments croisés au cours de sa carrière professionnelle a surmonté bien des difficultés. Avant le match 3 des quarts de finale, perdu contre Mersin (91-63), elle est revenue pour SKWEEK sur les différents épisodes malheureux de sa carrière :

« On se dit que la première est normale, car c’est un monde où l’on peut être blessée. […] La deuxième, on ne se dit pas de chance, mais on va revenir, néanmoins, il y a un stade où l’on ne comprend pas forcément et on en a marre. Les sportives restent des humains, ce ne sont pas des robots ».

Pour Alix Duchet, malgré le cumul des blessures, avoue avoir souffert durant les périodes de rééducation. « C’est dur parce que tous les ans, on est blessée, du lundi au dimanche, on est en kiné et en musculation. »

Mais à chaque fois, celle qui était la meneuse n°1 de l’équipe de France à l’été 2021, a su revenir. Et retrouver sa place au plus haut-niveau. Ainsi, elle a même été convoquée chez les Bleues pour la dernière fenêtre en février, même si elle a finalement laissé sa place à Romane Bernies. Enthousiaste quant à son avenir international, celle qui pourrait partager le poste 1 avec Marine Fauthoux et Olivia Epoupa sur les prochaines échéances s’exprime sur l’importance du mélange entre jeunesse et expérience au sein de cette équipe tricolore. « Je trouve ça bien qu’il y ait ce mélange, car ça permet d’avoir d’un côté l’expérience et d’un autre, la fougue et la jeunesse qui arrive et qui est capable de montrer de très belles choses », décrit-elle dans cet entretien à voir/écouter ci-dessous :

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