Vincent Collet (Strasbourg) : « C’est désarmant de devoir répéter les mêmes choses »
« La façon de commencer le match, l’attitude n’est pas suffisante. » Mercredi soir au Rhénus pour la 6e journée de la Ligue des Champions (BCL), la SIG Strasbourg (qui ne comptait que sept joueurs professionnels aptes pour la rencontre), s’est inclinée 66 à 63 contre le Lietkabelis Panevėžys. Les Alsaciens ont livré une première mi-temps très insuffisante et comptait 14 points de retard à la pause (28-42). S’ils sont remontés et même passés devant à 3 minutes de la fin, ils ont mal géré les dernières possessions pour finalement s’incliner de 3 points contre un adversaire très prenable.
« La deuxième mi-temps montre quand même qu’il y a des progrès. Dans l’engagement, défensivement, c’est mieux que ce qu’on faisait en début de saison, a commenté l’entraîneur Vincent Collet. C’est la continuité de samedi. Mais par contre, on voit en première mi-temps qu’on est encore loin du compte. On est capable de commencer (le match) à demi-vitesse. Franchement c’est compliqué à expliquer pour moi, par rapport à ce qu’on peut dire et ce qu’on peut demander. C’est vraiment frustrant, surtout quand on voit ce qu’on est capable de faire quand on change de braquet, quand on change de vitesse. En deuxième mi-temps, ils ne pouvaient plus jouer. On voyait qu’ils étaient sur le reculoir en permanence, alors qu’on les avait laissés dérouler pendant les 20 premières minutes, en particulier dans le premier quart-temps. »
Le technicien normand ne veut pas se cacher derrière les absences de Travis Trice et Ali Traoré, en plus de Jérémy Nzeulie, Xavier Cooks et Scottie Reynolds (pas encore qualifié).
« Elles nous ont privés de solutions offensives, en particulier Ali (Traoré), on sait que c’est un ancrage. Quand on voit les difficultés qu’on avait pour marquer des points dans le premier quart-temps (12)… Mais pas pour le reste. Ce ne sont pas leurs absences qui expliquent l’apathie de la première mi-temps. C’est quelque chose que malheureusement on partage. On va devoir retravailler dessus, ce n’est pas en s’entraînant, c’est en rentrant dans les têtes comme on avait pu le faire avant le match de samedi. C’est désarmant d’être obligé en permanance de devoir répéter les mêmes choses. C’est difficile à expliquer en tout cas. »
Strasbourg, « mal parti » en BCL de l’aveux même de son coach, doit maintenant se concentrer sur la déplacement de Jeep ELITE au Mans.
Commentaires