William Howard : Maintenant, c’est Limoges, demain, c’est l’étranger
En pleine bourre en Jeep ELITE (6 victoires de suite), d’autant plus après la victoire dans le clasico les qualifiant pour la Leaders Cup, le Limoges CSP veut gagner au moins une fois au Top 16 de l’EuroCup dans le groupe de la mort, pour confirmer ses progrès. Pas si loin sur les trois premiers matchs, les Cerclistes reçoivent ce mercredi soir Malaga. Malheureusement, l’équipe sera fortement diminuée à l’intérieur avec les forfaits d’Isaiah Miles et Samardo Samuels.
« Il va falloir faire du mieux qu’on pourra, a commenté l’ailier William Howard au micro de France Bleu Limousin. Il nous manque un poste 5. Ça va être dur. Plusieurs joueurs comme moi ou Damien (Inglis) vont devoir se décaler d’un poste. On va devoir faire les efforts en équipe et rester soudé jusqu’au bout. On y croit mais on sait que ça va être très dur. Très très dur… Même au complet, ce sont des matchs difficiles. Diminués, ça va l’être encore plus. Mais on veut quand même décrocher une victoire au Top 16. Il y a clairement rien à perdre. On a déjà rempli l’objectif en EuroCup. Ça fait chier de partir diminué comme ça mais le match n’est pas encore joué. On va faire du mieux qu’on pourra. C’est difficile mais ça reste du basket. On va tout donner et on verra à la fin du match le résultat. »
Avec un gros temps de jeu à venir sur les postes 3 et 4, William Howard pourra en profiter pour soigner sa cote. Car après une belle expérience au CSP, depuis l’été 2017, cet ailier de grande taille avec encore une grosse marge de progression peut envisager de jouer à plus haut niveau encore dans les années à venir. Il avoue faire plus que l’envisager.
« Ca fait aussi partie du jeu de pouvoir jouer une coupe d’Europe pour ensuite partir à l’étranger dans un futur assez proche maintenant. J’ai 25 ans et c’est un peu le moment. Après 3 années en Pro A, j’ai appris pas mal de choses et j’aimerais bien découvrir autre chose, jouer à l’étranger avec un nouveau statut. C’est vrai que ce sont des matches lors desquels je peux me montrer. […] Perso, j’aimerais jouer un jour à l’étranger. Le pays je m’en fiche un peu mais je pense qu’une expérience à l’étranger, ça peut-être enrichissant au niveau basket et pour voir ce que c’est de vivre dans un autre pays. »
Pour réaliser son objectif, William Howard devra continuer à progresser sur la deuxième partie de saison. Bon mais encore inconstant, il a tout ce qu’il faut pour devenir l’un des meilleurs ailiers de Jeep ELITE. Ce mercredi à Beaublanc, il a déjà l’occasion de confirmer sa belle sortie de dimanche contre une grosse écurie étrangère.
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