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Jean-Marc Pansa choisit… l’Azerbaïdjan !

Après avoir activé sa clause de départ à la JL Bourg, Jean-Marc Pansa a trouvé sa nouvelle destination. Le pivot international va vivre sa première expérience à l'étranger en Azerbaïdjan, avec le Sabah BC, la nouvelle superpuissance du basket local, club engagé en Champions League.
Jean-Marc Pansa choisit… l’Azerbaïdjan !

Jean-Marc Pansa passe de Bourg-en-Bresse à Bakou

Crédit photo : Julie Dumélié

C’est ce qu’on appelle devenir un pionnier ! Jamais un Français n’avait évolué au sein de l’obscur championnat azerbaïdjanais. Mais Jean-Marc Pansa (2,09 m, 27 ans) a décidé d’explorer de nouveaux horizons.

« L’avenir, c’est un tout nouveau départ », exprimait-il récemment au micro de Guyane la 1ère. « Je vais partir à l’étranger pour l’instant. Le contrat est signé avec le club. » Un tout nouveau départ, là où aucun compatriote ne s’était aventuré avant lui, puisque l’ancien intérieur de la JL Bourg a décidé, selon nos informations, de s’engager avec le Sabah BC, la nouvelle superpuissance de l’Azerbaïdjan Basketball League (ABL).

Engagé en BCL, et face à Chalon ? 

Une signature étrange, à première vue, puisque personne ne fantasme sur le niveau de l’ABL, la ligue locale. Au contraire, Pansa espérait surtout jouer en Espagne au moment d’activer sa clause de départ à Bourg-en-Bresse. Il y a pourtant quelques facteurs rationnels d’explication, à commencer par la Coupe d’Europe.

Premier club azerbaïdjanais à disputer une compétition continentale depuis le Gala Bakou en 2005, le BC Sabah a participé à la FIBA Europe Cup ces deux dernières saisons. Malgré deux éliminations au premier tour, l’équipe basée au cœur de la capitale, Bakou, va monter en grade. Pour 2025/26, elle figure directement au sein du plateau final de la Champions League, dans le même groupe que l’ALBA Berlin et potentiellement dans celui de l’Élan Chalon, en cas de qualification bourguignonne.

Coaché par un champion olympique

Surtout, la courte histoire du Sabah BC tend à suggérer que le club peut nourrir de grandes ambitions. Créé en 2022, il a été sacré champion national à trois reprises au cours de ses trois saisons d’existence. Affilié au club de foot du même nom, Sabah doit son succès fulgurant à des propriétaires richissimes. La section football a été lancée par Yagub Huseynov, président fondateur du conglomérat Bridge Group, l’un des acteurs économiques majeurs du pays, qui déclarait 100 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2023. En outre, le sponsor maillot du BC Sabah est Bank Respublica, l’une des cinq banches les plus importantes du pays.

Des acteurs satellitaires qui laissent entrevoir des salaires attractifs pour débaucher des joueurs étrangers et qui ont déjà convaincu un coach réputé de (re)venir poser ses valises à Bakou : Rimas Kurtinaitis, l’entraîneur le plus victorieux de l’histoire en EuroCup (3 trophées avec le Rytas Vilnius et le Khimki Moscou), un champion olympique passé par Chalon-sur-Saône et Angers lorsqu’il était joueur à la fin des années 90.

Une carrière qui a décollé en 2023

Alors que sa carrière a semblé stagner en Pro B pendant de longues années, Jean-Marc Pansa a donné un coup de fouet à son parcours en quittant Antibes lors de l’été 2023. Rétrospectivement sa meilleure décision… Métamorphosé à Boulazac, élu meilleur pivot de l’antichambre, il a tapé dans l’œil de Bourg-en-Bresse, où il s’est vite ouvert les portes de l’équipe de France.

Sa saison burgienne n’a pourtant pas été un long fleuve tranquille. Après avoir fait sensation lors des premières semaines, l’ancien nanterrien a ensuite peiné à confirmer (7,9 points à 57% et 3,8 rebonds en 55 matchs), enfermé dans une forme d’empressement selon François Lamy.

« Son explosion rapide lui a ouvert des portes qu’il pensait sans doute prendre un peu plus de temps à entrouvrir, ce qui a engendré une forme d’impatience et de frustrations par moments sur le rôle et les attentes que l’on avait avec lui, notamment défensives pour ce qui nous concerne, et offensives pour lui. Son parcours est un peu singulier avec toutes ses années en Pro B et cette impatience de rattraper le temps perdu est donc naturelle et compréhensible, même si elle nous ennuie. Nous pensons que c’est tout de même ponctuellement un autre pari gagnant, et qui aurait pu s’inscrire avec nous dans la durée, mais il en a décidé autrement et c’est très respectable. Nous lui souhaitons une grande réussite et de trouver un rôle à la hauteur de ses attentes. »

Ce sera donc à l’étranger, pour la première fois de sa carrière, au sein d’un projet intrigant, avec la volonté de s’implanter durablement sur la scène continentale. Un objectif qui s’applique autant à Jean-Marc Pansa qu’au Sabah BC…

Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.
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Commentaires


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silk
Bon j'imagine qu'il y a un gros salaire à la clef, parce que dans le genre regression sportive c'est pas mal.
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cyrmans
Le gros salaire surement mais la BCL qui peut ouvrir des portes
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v92000
La BCL peut ouvrir des portes sans avoir besoin d'aller la bas. Imagine une élimination au premier tour ? 6 matchs de BCL à niveau ok, puis une 30 aine de match de championnat de seconde zone, super saison... Tu peux faire pareil en restant en France ou en Espagne. Il était en EC, je vois pas en quoi ça va lui ouvrir + de porte.
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lou_grand
C'est son choix mais j'en ai vraiment marre des explications foireuses du type "le projet sportif d'un club ambitieux". C'est un club monté de toute pièce avec des pétrodollars aux origines douteuses. Qu'au moins le joueur le dise : "je signe pour le salaire et ne pas trop perdre mon niveau avant d'être recruté par un club plus huppé". A ma connaissance, seul Yabusele a eu l'honnêteté de le dire lorsqu'il avait signé en Chine.
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johnwhite
Il choisit surtout l'argent.
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lulutoutvert
un plan en Turquie (comme bon nombre de pivots français avant lui) aurait eu plus de sens sportif. dommage. bravo de faire plaisir à son banquier. :)
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