20 ans après, l’Allemagne est de retour en finale de l’EuroBasket !
26 points et 12 passes décisives pour un Schröder royal à la mène
Fut un temps, en 2005, où un seul joueur exceptionnel, Dirk Nowitzki en l’occurrence, était capable de hisser l’Allemagne en finale de l’EuroBasket. 20 ans plus tard, la Mannschaft est de retour au même stade (victoire 98-86 contre la Finlande), mais sous une toute autre configuration cette fois-ci.
Loin de la one man army de Belgrade (le deuxième meilleur marqueur était à… 8,3 points de moyenne), l’Allemagne fait valoir un collectif hors normes. « Nous avons un effectif large, avec beaucoup d’armes et de talent », clame l’ex-parisien, Maodo Lô.
Schröder, un record de passes en demi
Bien sûr, en têtes d’affiche, il y a les deux amis de la génération 1992, Dennis Schröder (26 points, 5 rebonds et 12 passes décisives) et Daniel Theis (10 points et 11 rebonds), qui se connaissent depuis plus de quinze ans, et leurs années communes à Braunschweig.
Sauf que ces deux-là n’avaient jamais rien gagné ensemble. Mais ils ont reçu le renfort depuis 2022 d’un jeune ailier délié, Franz Wagner (22 points à 6/19, 5 rebonds et 2 passes décisives), qui a changé beaucoup de choses dans la construction de la Mannschaft. Autour d’une floppée d’autres soldats historiques (Lô, Obst, Bonga, Thiemann), le joueur du Magic était le chaînon manquant.
Une formidable régularité depuis 2022
Certes meurtrie par sa quatrième place l’an dernier à Paris, l’Allemagne fait preuve d’une régularité métronomique depuis l’avènement de Wagner. Sacrée championne du monde en 2023, elle était peut-être la meilleure équipe lors de l’EuroBasket 2022 à Berlin, mais un manque de vice l’avait fait plier en demi-finale contre l’Espagne (91-96). Trois ans après, elle n’a pas commis la même erreur face aux novices finlandais.
« L’Allemagne a montré pourquoi elle était la meilleure équipe du monde », applaudit le sélectionneur scandinave, Lassi Tuovi, désormais tourné vers l’objectif médaille de bronze. « Elle mérite sa finale. Les Allemands ont défendu de manière sensationnelle et on n’a pas su surmonter cela. »
Une intensité défensive qui sera de nouveau nécessaire dimanche face aux Grecs ou aux Turcs, deux adversaires potentiels autrement plus outillés que les Finlandais. Afin de changer le dénouement de 2005, où la… Grèce avait facilement eu le dernier mot en finale (78-62).
À Riga,
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