Jason Collins révèle être atteint d’un glioblastome de stade 4

Jason Collins souffre d’un cancer du cerveau
Jason Collins, ancien pivot NBA de 47 ans, a révélé jeudi soir à ESPN être atteint d’un glioblastome de stade 4, l’une des formes les plus mortelles de cancer du cerveau. Le premier joueur actif ouvertement homosexuel de l’histoire de la NBA livre un témoignage poignant sur sa maladie qui a évolué de manière fulgurante.
« J’ai un glioblastome de stade 4, l’une des formes les plus mortelles de cancer du cerveau. Cela s’est déclaré incroyablement rapidement », confie Collins dans son témoignage. En mai, il épousait l’amour de sa vie, Brunson Green, lors d’une cérémonie parfaite à Austin, Texas. Trois mois plus tard, les premiers symptômes inquiétants apparaissaient.
Un diagnostic dévastateur mais un combat déterminé
Le glioblastome de Collins est particulièrement agressif, décrit comme « multiforme » avec un facteur de croissance de 30%. « Imaginez un monstre avec des tentacules se répandant sous mon cerveau sur la largeur d’une balle de baseball », explique-t-il pour décrire sa tumeur qui s’étend déjà dans les deux hémisphères cérébraux.
La tumeur entoure le lobe frontal et présente des mutations qui la rendent encore plus mortelle et difficile à traiter. Sans traitement, les médecins estimaient initialement que Collins n’aurait eu que six semaines à trois mois à vivre. Avec les soins standards – radiation et chimiothérapie TMZ – le pronostic moyen n’est que de 11 à 14 mois.
Mais l’ancien joueur, qui a évolué dans six franchises différentes au cours de ses 13 années de carrière NBA, refuse de baisser les bras. « En tant qu’athlète, vous apprenez à ne pas paniquer dans des moments comme celui-ci. Ce sont les cartes qui m’ont été distribuées », déclare Collins avec détermination.
Des traitements innovants pour repousser les limites
Collins suit actuellement un traitement expérimental dans une clinique de Singapour, utilisant une chimiothérapie ciblée avec des mécanismes de livraison EDV qui agissent comme un cheval de Troie pour franchir la barrière hémato-encéphalique. L’objectif est de combattre la progression des tumeurs suffisamment longtemps pour qu’une immunothérapie personnalisée puisse être développée.
« Nous n’allons pas rester assis et laisser ce cancer me tuer sans lui livrer un combat acharné », affirme l’ancien joueur des Brooklyn Nets. Sa position financière privilégiée lui permet d’accéder aux traitements les plus avancés dans le monde entier, avec l’espoir que ses efforts puissent également bénéficier à d’autres patients à l’avenir.
Comme lors de son coming out en 2013, Collins aborde cette épreuve avec courage et transparence, espérant que son combat inspirera d’autres personnes confrontées à un diagnostic similaire.





















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