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Quand l’Élan Chalon fait mentir les statistiques avec une première mi-temps référence dans l’énergie : « C’est une énorme fierté »

Malgré 21 balles perdues, une adresse inexistante et un leader en dedans, l'Élan Chalon a facilement battu Boulazac samedi soir lors de la 11e journée de Betclic ÉLITE (90-74). Le fruit d'une incroyable première mi-temps dans l'énergie et l'intensité.
Quand l’Élan Chalon fait mentir les statistiques avec une première mi-temps référence dans l’énergie : « C’est une énorme fierté »

Clarence Nadolny a incarné la performance de l’Élan : parfois brouillon, mais irréprochable dans l’intensité

Crédit photo : Charlotte Geoffray

En fin de première mi-temps, la séquence en était presque devenue gênante… « Combien de fois Boulazac a eu du mal à passer le milieu de terrain ?! », interroge Elric Delord, en connaissant pertinemment la réponse : trois.

« Ils nous ont sauté à la gorge ! » 

À eux deux, Clarence Nadolny et Akram Naji ont empêché trois fois d’affilée le BBD de franchir la ligne médiane dans la dernière minute de la première mi-temps : un huit-secondes provoqué sur Thomas Ville, un ballon volé dans les mains du même Ville puis une faute antisportive provoquée sur Angelo Warner après une nouvelle interception. « Les mecs ont tout donné et n’ont rien calculé. Personnellement, je trouve ça très beau », savoure le coach chalonnais, désormais en place depuis une année complète au club.

Une séquence symbole de l’incroyable énergie développée par les Bourguignons avant la pause, « où ils ont sauté à la gorge » du BBD, dixit Alexandre Ménard. « On a eu du mal à s’ajuster à leur agressivité et ils nous ont fait craquer très vite », poursuit-il. « Agressivité », au sens noble du terme, le mot est bien choisi pour caractériser l’état d’esprit de l’Élan, auteur d’un incroyable effort défensif dans les vingt premières minutes.

+16, malgré 21 balles perdues et 24% à 3-points…

« Si c’est une première mi-temps référence dans l’énergie ? Oui, clairement », répond le capitaine, Lionel Gaudoux, qui avait à cœur de briller (16 points à 100% et 8 rebonds) après un mardi soir terriblement frustrant, impuissant devant la défaite des siens suivie à la télévision à cause d’une santé défaillante. « J’espère qu’on va pouvoir s’appuyer dessus. Boulazac ne met que 27 points, alors qu’ils ont pas mal de bons joueurs offensifs. Tout part de la défense et de l’intensité qu’on peut y mettre, c’est notre marque de fabrique. »

Même question pour Elric Delord, qui s’est adjugé une dizaine de secondes de réflexion avant de répondre. « Peut-être bien… En termes d’énergie et d’abnégation, oui. » 

De quoi permettre à l’Élan de surmonter des statistiques faiblardes dans nombre de secteurs. Car ce match nous aura appris qu’il est donc possible de l’emporter très confortablement (90-74) malgré la bagatelle de 21 balles perdues, une adresse famélique de loin (8/33) et, en prime, un leader en demi-teinte (2 d’évaluation pour Jeremiah Hill).

« Quand les tirs ne rentrent pas, il faut se concentrer sur ce que l’on peut vraiment maîtriser et trouver d’autres solutions : pousser la balle, aller en transition, aller provoquer des fautes », avance l’international français. « C’est comme ça qu’on a essayé de combler notre maladresse. »

Du caractère après Berlin

L’Élan Chalon est d’autant plus méritant d’avoir fait tous les efforts nécessaires pour surmonter ses imperfections que l’équipe sortait d’un immense traumatisme, vaincue mardi soir par l’ALBA Berlin lors d’un match qui aurait pu lui ouvrir directement les portes du Top 16 de la Basketball Champions League.

« Cela montre le caractère de l’équipe », insiste Elric Delord. « On a tout mis et tout donné contre Berlin, ça a été une grosse déception parce qu’il nous en manque un peu. Quatre jours après, on reçoit Boulazac…. Je suis de là-bas donc autant je suis très fier de les voir à ce niveau, autant ce n’est pas l’équipe la plus brillante. Tu ne joues pas Monaco par exemple. Ma crainte était qu’on reste sur la déception, qu’on fasse un match très moyen et qu’ils nous attrapent parce que c’est une très belle équipe de basket. Combien de fois a-t-on vu ce scénario là ? Tout de suite, les gars ont mis le pied dans la porte et avaient envie. C’est le signe qu’on s’en fout de l’adversaire et qu’on veut juste progresser sur nous. Là-dessus, c’est une énorme fierté. Parce que quand on rejouera des équipes comme Berlin, les deux – trois trucs qui nous ont manqué deviendront alors naturels si on prend l’habitude de les faire tout le temps. »

Ça tombe bien : sauf coup de pouce improbable du Sabah BC mardi soir à Berlin, ces grands matchs européens reviendront dès la première semaine de janvier avec une série de play-in afin de se qualifier pour le Top 16 de BCL. Et cela se prépare dès maintenant…

À Chalon-sur-Saône,

Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.

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