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4 millions d’euros d’aides à répartir entre 4 sports de salle : Quel avenir pour le basket français ?

« Si l’Etat ne leur vient pas en aide, ce sera la mort du basket. » C’est par ses mots dans un entretien avec L’Equipe que Tony Parker avait tiré la sonnette d’alarme il y a maintenant de cela 1 mois.

Très sollicité entre les visioconférences avec le président de la République Emmanuel Macron, les appels avec la ministre déléguée aux sports Roxanna Maracineanu ou encore son ministre de tutulle Jean-Michel Blanquer, le président de l’ASVEL avait fait son possible pour rendre la cause visible, et tenter de faire bouger les lignes.

Mais toujours tributaires de la situation sanitaire liée à la COVID-19, les clubs de Jeep ÉLITE et de Pro B vont encore devoir s’armer de patience, ou trouver d’autres solutions pour combler leurs soucis financiers.

L’Equipe révèle ainsi que pour les sports de salle (basketball mais aussi volley, handball, hockey) l’Etat aurait alloué dans son plan d’aide la somme de… 4 millions d’euros pour les 156 clubs professionnels, répartis entre 4 sports différents. A cela il faut ajouter les clubs des divisions semi-professionnelles (la NM1 et LF2 pour le basketball).

De maigres montants

Si tous les clubs ne recevront pas la même compensation, selon le ministère des sports dont « l’idée est d’aider les plus fragiles, les plus dépendants de la billetterie », cette somme peut paraître dérisoire. On peut ainsi se demander pourquoi un tel décalage entre les chiffres de pertes évoqués et les financements proposés.

Rappelons-nous en effet, la note de l’Union des clubs professionnels (UCPB) qui avait calculé les pertes des clubs de Jeep ELITE et de Pro B, en cas de limitation des jauges dans les salles jusqu’en mars 2021, à 23 millions d’euros. On y apprenait que la perte moyenne d’un club de Jeep ELITE pour un match disputé à huis clos serait de 110 000 euros, et de 35 000 euros pour les clubs de Pro B.

S’il ne faut oublier l’exonération des cotisations sociales pour octobre, novembre et décembre – et peut-être plus ? -, cette compensation financière proposée par l’état ne pourra pas combler la perte sèche des clubs, qui jouent actuellement sans public.

Et surtout, c’est une somme particulièrement faible si l’on compare aux 48 millions d’euros alloués au football ou encore les 40 du rugby comme l’évoque L’Equipe. Des sports qui se voient donc octroyer chacun 10 fois plus de financement que… 4 sports de salle réunis.

« L’état ne laissera tomber personne » avait affirmé Roxanna Maracineanu. Quelques semaines plus tard, cette affirmation n’est pas encore suivie de faits. Et l’intervention pourtant énergique et nécessaire de Tony Parker, ne semble malheureusement pas encore porter ses fruits. Alors que la saison de basketball reprend timidement de la Jeep ELITE à la NM1, les clubs pourront-ils se décider à reprendre le cours des choses normalement sans vraie garantie financière de l’Etat ? À suivre.

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