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À Bourg-en-Bresse, le leader Boulogne-Levallois met fin à deux mois de disette à l’extérieur

Un dernier éclair dans la nuit burgienne, et puis de nouveau l’obscurité… À la 32e minute, après une passe dans le dos de Rasheed Sulaimon, JaCorey Williams a écrasé un énorme dunk pour soulever Ékinox et permettre à la JL Bourg de repasser devant (63-61) pour la première fois depuis le deuxième quart-temps (26-24, 15e minute), après avoir compté jusqu’à onze longueurs de retard (47-58, 28e minute). Le momentum forcément, le tournant du match aussi ? C’est bien mal connaître cette JL Bourg terriblement inconstante, qui a ensuite encaissé un 9-0 pratiquement rédhibitoire (63-69, 34e minute), en offrant d’elle-même de précieuses munitions aux Franciliens… « À chaque fois qu’on fait un effort et qu’on revient, il y a un relâchement derrière », soupirait Pierre Pelos, visiblement marqué par cette nouvelle défaite. « On se dit de rester concentrés, de faire des stops et bizarrement, on se relâche… On joue 40 minutes en dents de scie. »

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Encore une fois, la JL Bourg d’Hugo Benitez a été trop juste
(photo : Jacques Cormarèche)

Un mal récurrent depuis le début de la saison pour une Jeunesse Laïque qui n’arrive pratiquement jamais à afficher le même visage au cours d’un match. « Il y a de très bonnes choses et des fois, on perd le fil du match sans raison », pointait Laurent Legname dans un sempiternel refrain. Cela a pu passer récemment contre des équipes de moindre mesure comme Le Mans ou Nanterre, cela ne pardonne pas contre le leader. A fortiori encore plus lorsque celui-ci voulait enfin retrouver le chemin de la victoire à l’extérieur, plus de deux mois après son dernier voyage victorieux en Betclic ÉLITE (115-106 à Monaco le 30 janvier). « On se devait de gagner ce soir, ça faisait un moment qu’on ne l’avait plus fait sur la route », opinait Lahaou Konaté.

Konaté, Ginat et McRae tuent le match

Forcément embêtés par l’énergie d’une équipe burgienne qui disputait un match capital dans sa quête de playoffs, « encore plus crucial que pour [nous] » de l’aveu même de Vincent Collet, les Metropolitans 92 ont d’abord su capitaliser sur une excellente première mi-temps avec un collectif bien en place (33-41), avant de s’appuyer sur les qualités individuelles de certains pour valider leur 20e victoire de la saison. « On est un peu moins en maîtrise qu’à une époque mais on a la chance d’avoir les joueurs qui ont pris les commandes », convenait le technicien normand. Parmi eux, Lahaou Konaté (12 points à 4/7, 4 rebonds et 3 passes décisives), toujours aussi intense défensivement mais auteur de deux tirs primés, un dans chaque corner, prépondérants dans le money-time. Tomer Ginat, également, dans tous les bons coups (15 points à 7/11, 9 rebonds et 3 interceptions), décisif dans le quatrième quart-temps avec 9 unités, avec toujours le petit panier qu’il faut (68-74, 38e minute). Et enfin, bien sûr, Jordan McRae (23 points à 7/13, 4 passes décisives et 3 interceptions), aussi étincelant que volubile. Malgré la défense harassante de Maxime Courby, le champion NBA 2016 a sorti des shoots de très haut niveau pour plier la rencontre et tout Ékinox a pu l’entendre crier sa joie. « Il était en état de grâce en fin de match, c’est le talent qui a fait la différence », soulignait Laurent Legname, dans la droite lignée des propos tenus quelques instants plus tôt par Lahaou Konaté. « On sait qu’on a des talents individuels au-dessus de la moyenne. »

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Avec 23 points, McRae a livré un véritable festival offensif
(photo : Jacques Cormarèche)

Toutefois, la JL Bourg n’a pas perdu cette rencontre, que sur cette seule donnée. Les Bressans ont été coupables d’un « manque de discipline et de lucidité dans les moments clés » selon leur coach, d’une mauvaise gestion défensive des phases de transition de Boulogne-Levallois et ils n’ont pas su sanctionner les quelques errements des Mets. « Nous, dès qu’on fait une erreur, on le paye cash et on prend deux points. Eux, dès qu’ils faisaient une erreur, on n’arrivait pas à marquer », pestait Pierre Pelos. Soit, au final, toute la différence entre le leader de Betclic ÉLITE, de nouveau seul premier en attendant le déplacement de Monaco au Portel dimanche, et une équipe du ventre mou… Et l’histoire d’une nouvelle opportunité manquée dans la course aux playoffs, même si les surplaces de Dijon et Le Mans maintiennent la Jeu en vie. « C’est encore une déception, tout le temps une déception », lâchait l’intérieur gersois, présent dans le combat ce samedi (5 points, 7 rebonds, 3 contres, 2 passes décisives et 1 interception). « Si on arrivait à retranscrire en championnat ce que l’on a fait en EuroCup, pas grand monde ne pourrait nous arrêter en Betclic ÉLITE. Le problème, c’est qu’on ne le fait jamais. » À huit journées de la fin, cela vaut une décevante 11e place pour un candidat annoncé au Top 4…

À Bourg-en-Bresse,

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