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À l’usure, la JL Bourg vient à bout du Mans

Des morts de faim ! 55 jours qu’ils n’avaient plus connu l’adrénaline de la Jeep ÉLITE. Et ce n’était pas une balade en Coupe de France contre Tours qui allait venir combler le manque. Alors, à Ékinox, les Manceaux se sont lancés à corps perdus dans la rencontre, réussissant une entame de match sensationnelle avec un 13-0 à la clé pour prendre le large dès les premiers instants (12-24, 9e minute). Avec une adresse insolente, en plus du surplus de motivation : 5/6 derrière la ligne majorée.

Mais côté Bourg-en-Bresse, l’avantage de tomber dans un creux dès l’entre-deux, c’est qu’il reste du temps pour s’en remettre. Précisément ce qui a manqué samedi à Limoges pour la JL qui fut trop juste pour coiffer le CSP sur le fil. Bien sûr, un tel départ n’est jamais porteur de promesses mais au moins, ce n’est pas rédhibitoire. Surtout face à une équipe qui, justement, n’avait pas connu l’intensité professionnelle depuis une éternité. « On est dans ce qu’on veut faire mais on ne tient pas la distance », soupire Elric Delord, particulièrement remonté à la suite d’une petite altercation verbale avec un proche du club burgien dans les gradins, particulièrement animés et tendus ce mardi, « inadmissible de se faire haranguer par le public dans un match censé être à huis-clos. »

« Un bon vieux diesel »

Mais au-delà de cela, l’entraîneur sarthois avait de quoi être agacé par la prestation de son équipe au cours du deuxième acte. Longtemps si séduisants, les coéquipiers d’Ovie Soko (24 points et 6 rebonds) se sont ensuite complètement délités et si le manque de rythme peut expliquer l’adresse subitement en berne, il ne peut justifier les trop nombreuses cagades symbolisées par ces balles perdues en série, qui coïncidaient d’ailleurs bien souvent avec les relais ratés de Scott Bamforth à la mène. « Après la pause, on a joué les uns après les autres », pestait Antoine Eito (10 points et 8 passes décisives), longuement utilisé (31 minutes) en l’absence de Kaza Kajami-Keane. « C’était une passe puis un shoot, on ne peut pas évoluer comme ça. Il n’y a pas d’excuse à avoir, on a fait une très mauvaise deuxième mi-temps. Attention aux comportements… »

Tout autant frustrée samedi à Limoges, claudiquante à l’entre-deux ce mardi, la JL Bourg a pourtant profité de cette soirée pour se remettre la tête à l’endroit. « Comme un bon vieux diesel », imageait Maxime Courby, qui se rappelait peut-être de ce tir ouvert dans le corner de Valentin Bigote qui aurait pu donner 14 points d’avance au Mans à l’approche de l’entracte (31-42, 17e minute) s’il n’avait pas fait gamelle. Au lieu de cela, Kadeem Allen (20 points à 8/10) a su élever son niveau défensif pour stopper l’élan du MSB (42-45, mi-temps). Et même sans Zachery Peacock (qui risque de finir l’année à l’infirmerie), blessé après ce qui constituait l’une de ses meilleures séquences de ces dernières semaines (9 points à 3/6, 2 rebonds et 2 interceptions en 16 minutes), l’équipe de Savo Vucevic a su s’engouffrer dans la brèche créée par l’ancien meneur des Knicks. Danilo Andjusic a scoré comme il sait le faire (24 unités), Hugo Benitez a servi du caviar à tout le monde, Luka Asceric a été récompensé de son agressivité (11 points et 3 passes décisives), Alen Omic a régné sur la fin de match (11 points, 11 rebonds et 4 passes décisives) et l’écart a gonflé, inlassablement. (98-78, score final). Peut-être même un peu trop, en convenait lui-même le technicien monténégrin. « Ce fut plus laborieux que le résultat ne le laisse entrer. Au fil du match, on a su trouver les solutions. On est sorti des vestiaires avec un tout autre état d’esprit et on a réussi à les arrêter. » Histoire de classer le buzzer beater de Speedy Smith dans les livres d’archive. Même diminuée, la machine JL est relancée.

À Bourg-en-Bresse,

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